Jack l’Éventreur, une femme ?
Oui vous avez bien lu, Jack l’Éventreur serait une femme. C’est du moins l’hypothèse de John Morris, avocat britannique à la retraite.
Selon lui, le meurtrier de cinq prostituées londoniennes ne serait autre que Lizzie Williams, l’épouse de John Williams, un chirurgien lui aussi supposé auteur des méfaits.
Pour cet avocat qui a parcouru des centaines de documents d’époque, certains faits laissent penser à une piste féminine.
Ainsi, aucune des victimes n’a été abusée sexuellement.
Les effets d’Annie Chapman, une des prostituées, ont été déposés avec soin aux pieds de la victime, « une façon de faire typiquement féminine ».
Trois petits boutons provenant d’une botte de femme ont été retrouvés baignant dans le sang de Catherine Eddowes.
Enfin, les restes consumés de vêtements de femme, une cape, une jupe et un chapeau ont été retrouves dans la cheminées de Mary Kelly. Or cette dernière n’a jamais été vue les portant.
Pour l’avocat, ces meurtres ont étés commis par frustration et vengeance de Lizzie Williams ne pouvant avoir d’enfant.
La série d’homicides aurait pris fin après la mort de Mary Kelly, supposé maîtresse de John Williams et rivale de Lizzie Williams.
«Ma théorie va à l’encontre de croyances très anciennes. Parce que tout le monde est convaincu que Jack était un homme, toutes les preuves allant dans le sens d’une tueuse en série ont été ignorées» déplore l’avocat.
Vous pouvez néanmoins lire sa théorie dans son livre « Jack the Ripper the hand of a woman » paru en mars dernier.
Oui j’en avait entendu parlé aussi mais pas mal de temoins disent qu’ils ont vus certaines des victimes accompagné par un homme de taille moyenne avec une moustache et portant un haut de forme qui etait a la mode en 1880.Mais rien ne prouve qu’il etait le coupable et cette nouvelle piste est exploré aussi.
D’après un article du Figaro…
Ceci dit, John Morris n’est pas le premier à avoir émis l’hypothèse d’une criminelle. Le détective en charge de l’affaire en 1888 ne l’excluait pas. Dans les années 1930 était évoquée la piste d’une sage-femme pratiquant des avortements clandestins. En 2006, des prélèvements ADN sur les lettres qu’aurait écrites Jack l’Éventreur suggéraient que le rédacteur de ces missives était plutôt une femme. Sur la longue liste de suspects ayant retenu l’attention de la police londonienne est apparu un seul nom féminin, Mary Pearcey, exécutée en 1890 pour avoir égorgé la maîtresse de son mari.