Né en 1891 dans le Minnesota, Carl Panzram était connu comme «le tueur en série le plus sadique de l’histoire». L’une de ses attaques les plus infâmes a eu lieu dans la baie de Lobito, en Angola, où il a engagé six guides locaux pour une expédition de chasse aux crocodiles… et a attendu qu’ils soient partis à la chasse pour tous les tuer.
« Jamais je ne changerai, même si les portes du Paradis s’ouvrent en grand devant moi et qu’on m’offre un million de dollars. Je n’ai aucune envie de faire le bien ou d’être bon. »
Il a tiré sur les six et a nourris les crocodiles avec leurs cadavres. Quiconque aurait pu s’attendre à ce qu’il éprouve des remords serait déçu. « Pour toutes ces choses, je ne suis pas le moins du monde désolé« , a expliqué Panzram dans son autobiographie, qu’il a écrite en prison. «Je déteste toute la maudite race humaine, y compris moi-même.»
Durant mon existence, j’ai tué vingt et une personnes, j’ai commis des milliers de cambriolages, vols ou actes de pyromanie, et j’ai aussi sodomisé plus d’un millier d’hommes. Et je n’en ai pas le moindre remords. Je n’ai pas de conscience et ça ne me trouble pas le moins du monde. Je ne crois pas en l’humanité, ni à Dieu ou au Diable. Je hais viscéralement cette putain de race humaine, y compris moi-même. Si vous prenez la peine d’examiner en détail tous mes crimes, vous vous rendrez compte que j’ai toujours suivi un seul et unique précepte dans l’existence. De m’attaquer aux plus faibles, aux plus vulnérables et à ceux qui n’étaient pas sur leurs gardes. « C’est ce qu’on m’a appris : la puissance fait Loi.
Carl Panzram Matricule 31614 .
La nature de Panzram pourrait mieux être attribuée à son éducation brutale. Après que son père ai quitté la famille, le garçon de 8 ans a commencé à voler. Quand il a été pris, il a été envoyé dans une école de réforme appelée Red Wing. De là, les choses n’ont fait qu’empirer. À l’école de réforme, il a été battu et violé.
Plus tard, après son diplôme et sa sortie de l’école, Panzram a commencé à dormir et à voyager dans des trains de marchandises. C’est au cours d’un de ces voyages qu’il a été violé collectivement. C’est le genre d’histoire horrible qui l’a amené à commettre bon nombre de ses crimes les plus odieux.
En 1918, peu après avoir été libéré d’une prison de l’Oregon où il a été battu, pendu à des chevrons, laissé en isolement et forcé à manger des cafards, il a commis ses premiers meurtres. Avec de l’argent volé, il a acheté un bateau à New York et a engagé dix marins pour le travail. Ensuite, il a fait boire de l’alcool à ces hommes jusqu’à ce qu’ils s’endorment, et il les a tous tués.
Panzram n’a finalement été condamné à mort que lorsque, au cours d’une peine de 25 ans au pénitencier de Leavenworth, au Kansas, il a écrasé le crâne d’un contremaître de blanchisserie avec une barre de fer. Sa colère était telle que, alors même qu’il se tenait sur la potence, il aurait crié :
Oui, dépêche-toi, espèce de salaud de Hoosier ! Je pourrais tuer une douzaine d’hommes pendant que tu fais le con !
Sa tombe, au cimetière du pénitencier de Leavenworth, n’est marquée que de son numéro de prison, 31614
Finalement, l’autobiographie de Panzram a été publiée en 1970, intitulée Killer: A Journal of Murder . Les écrits ont fourni un aperçu décisif dans l’esprit d’un fou qui a admis 21 meurtres et d’innombrables viols de jeunes garçons et hommes.
En sachant comment un monstre comme celui-ci a été créé et comment son esprit a fonctionné, l’espoir est que d’autres comme lui puissent être arrêtés.
On ne peut nier que Carl Panzram était à peu près aussi tordu et diabolique qu’un être humain pouvait l’être. Il était vraiment un monstre dans tous les sens du terme.
