Maisons hantées en Belgique
Un étrange phénomène nous empêche de dormir depuis une huitaine de jours , me dit la famille Delabelle, qui demeure au 54, .rue des Martyrs à Anderlues, près de Charleroi, en Belgique.Des coups dans le mur : la paroi de celui-ci parle.
En quelques heures, la peur a gagné tous les corons. Des milliers de personnes se dirigent vers le lieu hanté où. depuis une semaine, chaque nuit, résonnent des coups sourds. Cette foule, pour la première fois, est témoin de la colère d’un esprit. On traite toute la famille Delabelle de sorciers. Les gens scandent :
Dehors les sorciers, dehors… nous allons tous vous brûler.
Terrorisée, cette famille se barricada, et ce n’est que deux jours plus tard que la police se rendit sur les lieux. Le vendredi, à 21 heures; les enfants vont se coucher au premier étage de leur maison qui est encore nouvelle pour eux, puisque les Delabelle n’y habitent que depuis deux jours.
Les parents sont au rez-de-chaussée, dans leur salle de séjour, lorsque, tout à coup, des coups intenses se font entendre.
Les enfant, réveillés, hurlent et appellent leurs parents :
Venez vite, venez vite !
Ca vient du mur.
Les Delabelle montent les escaliers et trouvent leurs enfants debout, fort excités ; aussitôt les coups recommencent avec plus de force. Après un rapide coup d’œil dans les deux pièces, on est obligé de se rendre à l’évidence :
Ça vient du mur
En effet, Léopold Delabelle découvre l’origine du bruit, et c’est bien de la cloison commune aux deux chambres des enfants que provient ce phénomène extraordinaire. Les parents tâtent le mur lisse qui leur fait face ; ils ne peuvent dominer le malaise qui s’empare d’eux. Soudain, le tapage cesse, et c’est dans la hantise que la nuit reprend ses droits.
Le calme plane de nouveau sur la maisonnette, les enfants dorment blottis l’un contre l’autre. Mais, en bas, les parents ne peuvent trouver le sommeil. A six heures du matin, Monsieur Delabelle, 43 ans, les yeux gonflés par la fatigue, sa veste de cuir jetée sur l’épaule, quitte sa demeure. Il est ouvrier aux fours à coke d’Anderlues. A son retour, le soir, il trouve sa femme très inquiète et, ensemble, ils décident d’inviter quelques amis à partager leur repas du soir. Il est 22 heures. Tout à coup, des bruits d’une force incroyable envahissent la demeure. Un à un, les convives se regardent et s’interrogent. M. et Mme Delabelle se précipitent au premier étage, suivis de leurs invités et là, tous sont témoins d’un phénomène surnaturel… Chacun examine la maison, on fouille, on bouscule lits et meubles, sans résultat.
Un des témoins de cet étrange phénomène sort de la maison, la contourne et ne trouve personne. Les bruits s’entendent à cinquante mètres à la ronde. Les voisins, réveillés, sortent en tenue de nuit sur les trottoirs. Parmi eux un policier, M. Théo Bughin, pénètre dans la maison. Constat de police. Léopold lui relate les faits et lui fait constater cette manifestation extraordinaire. L’agent de police alerte le commissaire principal, qui se rend immédiatement sur les lieux, accompagné de plusieurs agents. Ils fouillèrent la maison de la cave au grenier mais, de toute évidence, les bruits ne pouvaient provenir que de cette cloison en plâtre qui sépare les deux chambres des enfants. Puis, vers trois heures du matin, les coups perçus toute la nuit cessèrent. Dans la journée qui suivit, des milliers de curieux étaient là, devant la demeure des Delabelle, un cordon de police empêchant la foule d’approcher. Enfin, vers 22 heures, le bourgmestre, accompagné du prêtre et d’un médecin, entrait dans le logis de Léopold. Chacun scrute le mur et, tout à coup, les bruits résonnent de nouveau. La stupeur envahit les autorités présentes. Madame Mathilde prend le bourgmestre par un bras et lui explique ce terrible mystère :
Depuis deux jours, à 22 heures, des coups semblables se font entendre à la hauteur du lit de ma fille aînée, âgée de 13 ans. Nous avons cherché d’où pouvaient provenir ces coups, mais ce fut inutile. Nous n’avons pas dormi jusqu’à trois heures puis, comme par enchantement, tout est redevenu silencieux.
Le curé du village chercha à apaiser la famille Delabelle, les assurant que le phénomène qu’ils avaient entendu n’était qu’autosuggestion. Pourtant, le prêtre reconnut que de ce mur émanaient des bruits insolites.
Les coups semblaient venir de l’intérieur du mur de cette chambre, ils étaient sourds et répétés. Cela m’a vivement impressionné.
Ces faits inexplicables et très étranges se renouvelaient tous les soirs, lumières éteintes, dans cette demeure de briques rouges semblables à toutes celles que l’on rencontre dans les corons du Nord. Un médecin, expert en parapsychologie, et qui lui-même est venu dans cette maison, a déclaré :
Il m’aurait fallu un appareil très sensible, que je ne possède pas, pour détecter les ondes émises par la jeune Gisèle, âgée de 13 ans. Selon moi, ces coups et ces rumeurs seraient dues à un esprit ou à un spectre. Je pense que c’est une forme d’énergie animale, dont l’un des occupants de la maison serait la cause. Pour éliminer ces bruits, il suffit d’éloigner la personne mise en cause. Mais, pour les habitants de ce village, ces phénomènes restent obscurs.
Le vendredi suivant, à 22 heures, la foule était considérable devant cette maison. Trois mille personnes environ, qui attendaient que les bruits mystérieux se manifestent. Le samedi matin, les autorités communales décidèrent d’abattre la fameuse cloison. A l’instant même où l’on abattait la cloison, on entendit une plainte lugubre s’échapper, se répercutant dans un rayon de cent mètres. Le seul lien entre les hommes et l’au-delà venait d’être rompu. Une chose est certaine : à Anderlues, la famille Delabelle n’a pas été victime d’une hallucination, puisque des milliers de personnes, ainsi que de nombreuses personnalités, furent témoins de ce phénomène surnaturel.
Le château de farciennes
En 1851, quand la vieille chapelle de Tergnée fut rasée, les ouvriers découvrirent cinq vieux cercueils. A leur grande surprise, chacun de ces cercueils contenait de grandes tiges de fer. Ces tiges de 68 cm de long avaient dû être plantées à travers la poitrine des cadavres. C’était un découverte plutôt étrange. Les tiges ont été envoyées au Musée Archéologique de Charleroi.
L’auteur du livre (« Liège et Meuse Mystérieux », 1980) où sont relatés ces évènements, M. Paul de Saint-Hillaire, affirme que ces cercueils devaient être ceux de cinq habitants du château de Farciennes :
– le comte Karl-Joseph of Batthyàny, qui serait un descendant de Vlad Tepes.
– sa femme Anna von Waldstein, fille d’un noble de Bohème.
– leurs trois enfants.
Cela devait être une tradition dans la famille Batthyàny de planter ce genre de tige à travers le coeur, sans doute pour prévenir le mort de revenir. Les tiges étaient marquées des initiales de la famille.
Malheureusement, il semblerait qu’elles aient été perdues au musée. D’autres racontent qu’elles auraient mystérieusement disparu.
- Le fait que les Batthyàny aient craint de revenir de l’au-delà sous la forme de vampires n’est, en lui-même, que peu intéressant car beaucoup de familles nobles des pays de l’est prennaient la même précaution. Ce qui est intéressant, c’est que ces évènements se soient produits en Belgique, un pays qui n’est pas connu pour ses histoires de vampires. Et aussi le fait que cette famille hongroise ait importé ses traditions jusqu’à Farciennes.
- Les Batthyàny auraient hérité du château de Farciennes de la Princesse de Longueval au milieu du 18ème siècle. La chapelle, quant à elle, est démolie en 1851. Ces rites funéraires hors du commun ont donc du être effectués quelque part entre ses deux dates.
- Le Musée Archéologique de Charleroi a fermé en 1956, menacé de ruine. On y a installé le Musée du Verre que l’on peut visiter aujourd’hui. Mais quelques années après la fermeture, on a décidé de construire une partie archéologie dans le nouveau musée, avec une superficie d’exposition très réduite.
- Farciennes est une petite ville à l’est de Charleroi en Belgique. Vous pouvez visiter les ruines du château (voire photos en dessous), il reste deux tours assez bien conservées, pour le reste, faites attention où vous mettez les pieds ;-).
- Les cercueils sont l’ouvrage de Balthasar Moll.
Les possédés de Marcinelle
Du mercredi 29 janvier 1913 au dimanche 1er février,plus de trois cents cailloux de toutes espèces jaillis d’on ne sait où,brisent les vitres de la véranda et des fenêtres à l’arrière de la maison occupée par les époux Jacob Vanzanten,l’explorateur bien connu,leurs enfants et la bonne Louise Volont,âgée de dix-sept ans et originaire de la région d’Eghezée.les témoins crurent d’abord à un accident,à un caillou lancé par un gamin,mais la volée de projectiles ne cessa pas jusqu’à midi.pierres,morceaux de briques et d’os crevaient les vitres,une à une.après une brève accalmie,l’étrange grêle reprit à deux heures,jusqu’à six heure et un quart.le jeudi matin dés 6h45,le phénomène repartit de plus belle.L’esprit briseur restait invisible,mais les carreaux n’en volaient pas moins en éclat.les enquêtes,gardes et perquisitions menées par la police locale,la gendarmerie et le procureur du roi ne permirent pas de trouver d’explication à ce mystérieux phénomène.
Pendant que M.Vanzanten nous contait sa mésaventure,cailloux et morceaux de briques venaient tomber a nos pieds.pour éviter que sa femme et ses enfants puissent être blessés,il les a conduits chez un parent,où ils resteront jusqu’au moment où tout risque aura disparu.Jusqu’a dix heures et demie du soir ,malgré l’obscurité,la tombée des pierres ne se ralentit pas.Les dégâts sont considérables.Dans le quartier,mis en révolution par cette affaire hallucinante,les avis sont partagés.Certains parlent de l’amusement d’un déséquilibré,d’autres y voient des causes surnaturelles.Cest une affaire effarante,fantastique.cela devient inquiètant….Gendarmes et policiers fouillent,perquisitionnent partout dans le quartier,de la cave au grenier, sans rien découvrir.c’est exaspérant ! Les braves gens sont apeurés,chuchotent que le mystère est impénétrable,qu’il faudrait faire exorciser la maison. Le curé de Marcinelle, le temps d’en référer à son évèque, ne se déplaça pas avant le dimanche, suite a son intervention plus rien ne se produisit, est-ce grâce aux exorcismes?….
Le rapport de police sera classé sans suite. La maison hantée, sise au 28 de la rue César de Paepe, donne à l’arrière sur un quadrilatère formant les rues Victor-Baux, Saint-Roch et du basson, disposition qui rend impossible une surpercherie ou l’acte d’un mauvais plaisant. L’immeuble qui n’a guère subi de transformation depuis les faits n’à plus été, depuis le départ des époux Vanzanten, l’objet d’aucune manifestation du genre.
Maisons hantées en Belgique>>>>
Je fais reference au 1 er livre ecrit par Franz Bardon, ou il explique clairement que ce genre de manifestation sont le resultats non d’entites dites de l’au-dela mais plutot de la creation par un habitant (ou ancien) de la demeure, d’un elementaire. Il est souvent conseille de les faire demeurer dans un mur inaccessible. Celui-la n’aura pas ete dissoud et aura pris plus d’independance….Voila c’est tout aussi simple comme explication.
Il faudrait corriger l’erreur de syntaxe :
Après la 3e citation « Venez vite, venez vite ! »
Il y a un cadre vide .. puis une citation inutile. A corriger 😛
Sinon, très bonne histoires .[Ma préférée c’est la dernière x) ]
c’est corrigé
Merci
la photo qui accompagne l’article sur Marcinelle est celle du peintre surréaliste Magritte à Jette (Bruxelles)