Classification: Tueur en série
Caractéristiques: Infirmier- Ange de la Mort
Nombre de victimes: 22 – 27
Date des meurtres: 1995 – 2001
Date d’arrestation: juin 2001
Date de naissance: 1969
Profil des victimes: Femmes entre 66 et 95 (patients)
Méthode des meurtres: doses mortelles de médicaments / étouffement avec des sacs en plastique
Lieu: Sarnen, Suisse
Statut: Condamné à la prison à vie le 27 janvier 2005
28 janvier 2005
Un infirmier suisse a été condamné à la prison à vie pour le meurtre de 22 de ses patients dans des maisons de retraite.
Roger Andermatt, 36 ans, a été reconnu coupable de les avoir tués par injection létale ou asphyxie et d’avoir tenté d’assassiner cinq autres patients âgés.
Surnommé l’Ange de la Mort par les médias locaux, Andermatt a déclaré qu’il avait agi de compassion pour ses victimes fragiles.
Le tribunal de Lucerne lui a également ordonné de verser une indemnisation de 75 000 francs suisses (63 000 dollars) à quatre familles de victimes.
La peine, qui comprenait également des frais de justice de 191 000 francs suisses (161 000 dollars), était plus élevée que ce que les procureurs avaient demandé.
Une enquête criminelle a conclu l’année dernière qu’Andermatt avait tué les patients dans plusieurs maisons de repos en Suisse centrale entre 1995 et 2001.
La plupart de ses victimes étaient âgées de 66 à 95 ans, beaucoup souffraient de la maladie d’Alzheimer et avaient besoin de soins de qualité.
Règles d’euthanasie
L’enquête a révélé qu’il avait tué ses patients en utilisant des tranquillisants ou en les étouffant avec un sac en plastique ou un chiffon.
Andermatt a été arrêté en juin 2001 à la suite d’une mort suspecte dans une maison de retraite de Lucerne. Il a avoué neuf morts dans cette seule maison.
Il a reconnu la responsabilité de 27 meurtres au total, bien qu’il n’ait été condamné que pour 22 morts.
Au moins trois de ces décès ont été officiellement classés comme des suicides assistés, car les autorités ont déclaré qu’ils ne pouvaient pas établir si ses actes étaient la cause de la mort dans ces cas.
Les responsables de Lucerne ont déclaré: « L’accusé a motivé sa sympathie, sa compassion, son empathie et son salut par une motivation et un soulagement total pour lui-même et pour l’équipe soignante. d’autre part. »
L’euthanasie est tolérée dans un certain nombre de cantons suisses, à condition de respecter des règles strictes.