Sophie Toscan du Plantier est une productrice d’émission TV, femme de Daniel Toscan du Plantier, lui aussi producteur. Pour travailler calmement, elle décide de s’isoler dans sa maison secondaire en Irlande, une maison perdue dans la campagne et très difficile d’accès. Le 23 décembre 1996 elle est agressée sur le pas de sa porte, elle se débat et s’enfuit en chemise de nuit dans son jardin mais il la rattrape et l’achève avec un bloc de ciment. C’est là que ses voisins la retrouveront le lendemain matin. L’enquête est floue et truffée de maladresses mais un homme, Ian Bailey, est tout de même mis en examen, notamment à cause des griffures qu’il porte aux bras et au visage. Il sera relâché malgré une demande d’extradition de la France, l’Irlande refusant catégoriquement le transfert de l’affaire aux autorités françaises. Les avocats de la famille Toscan du Plantier ont porté plainte contre l’Irlande au niveau européen en 2012 en espérant débloquer la situation, en vain.

Sophie Toscan du Plantier a 39 ans quand elle décide de partir seule dans sa maison de vacances à Toormore en Irlande, à une dizaine de kilomètres de Crookhaven dans le Comté de Cork.

La femme du producteur de cinéma s’y est retirée pour travailler sur 2 projets de soirées thématiques pour Arte.

On est le 20 décembre.Alors qu’elle se retire dans ce qu’elle appelle son havre de paix, son mari, Daniel Toscan du Plantier, lui, est dans leur maison du Gers et attend son épouse pour le réveillon de Noël. En Irlande on peut facilement suivre les pérégrinations de Sophie. Sophie fait ses courses à Schull, Sophie visite un château en ruines… et dernier signe de vie, Sophie a une conversation téléphonique avec son mari.

On est le 22 décembre. Il est 23 heures.

Sophie Toscan du Plantier est retrouvée morte par ses voisins, Shirley Foster et Alfie Lyons le lendemain matin, à 50 mètres à peine de sa maison.

S. Toscan du Plantier – Une dispute qui aurait mal tourné?

Après son coup de fil à son mari, on suppose que Sophie a été réveillée par quelqu’un qui tambourinait à la porte de la cuisine.

Elle descend en pyjama et en bottes, et ouvre à la personne qui l’a sortie de son sommeil.

On peut donc en conclure qu’elle devait connaître son agresseur. C’est ici, sur le pas de la porte de la cuisine qu’une 1ère dispute aurait eu lieu. L’agresseur l’aurait frappée au visage (on retrouve des marques de son sang à cet endroit). Elle se serait débattue en le griffant au niveau du visage et des bras (on a retrouvé des cheveux sous ses ongles). Se sentant en danger, elle aurait commencé à courir dans le jardin mais son meurtrier l’a rattrapée et rouée de coups. Et c’est près de la barrière du jardin qu’il s’empare d’un bloc de ciment et qu’il assène le coup fatal.

Au total, on dénombrera une quarantaine de blessures et un visage complètement défiguré. L’assassin s’est acharné sur sa victime. Autant de violence pour un vol? Les enquêteurs en doutent. A leurs yeux, la situation de la maison (elle est isolée et difficile d’accès) et cet acharnement quasi-inhumain sont 2 preuves que le meurtrier connaissait bien la victime.

S. Toscan du Plantier – Une enquête difficile

On est à la veille de Noël en pleine campagne irlandaise. La police locale fait face à son 1er meurtre et cette inexpérience va coûter cher.

Le médecin légiste arrive 36 heures après la découverte du corps. Trop tard pour donner l’heure exacte de la mort de Sophie Toscan du Plantier. Et trop tard aussi pour exploiter les cheveux retrouvés sous les ongles de la victime.

Lors de l’autopsie, on remarque des blessures faites avec un objet très tranchant. L’arme du crime? Cela restera toujours une hypothèse, aucun objet correspondant n’ayant été retrouvé.

Dans la maison, le calme règne. Aucune lumière n’est allumée, le lit est défait, la porte d’entrée est fermée à clé et celle de la cuisine poussée. Tout tente à prouver qu’elle a été réveillée et qu’elle a ouvert la porte sans se douter du destin tragique qui l’attendait.

Quelques jours après sa mort, alors que les enquêteurs irlandais essayent du mieux qu’ils peuvent de réunir un maximum d’indices pour résoudre l’enquête, les familles Bouniol et Toscan du Plantier organisent les funérailles de Sophie à Mauvaizin-de-l’Isle, entre le Gers et la Haute-Garonne.

S. Toscan du Plantier – Un suspect bien particulier

2 mois après le crime, la police irlandaise interpelle un suspect. Il s’agit de Ian Bailey, un journaliste de 40 ans.

Pourquoi lui ?

C’est le 1er journaliste présent sur place, il porte des traces de griffures au visage, il connaît la victime et surtout, il a été vu par Mary Farrell, une habitante de Toormore aux alentours de 3 heures du matin la nuit du crime.

Et puis, autre fait troublant, un certain Malachi Reed, un adolescent de 14 ans, raconte que Ian Bailey l’aurait pris en auto-stop et lui aurait dit: «Je suis allé la voir, elle s’est énervée et je lui ai fracassé le crâne».

Enfin, dans ses articles concernant le meurtre, il donne des détails que seuls la police ou l’assassin peuvent connaître. C’est pourquoi la police irlandaise a voulu l’entendre, par 2 fois.

Mais il n’a pas été inculpé.

En 2003, Ian Bailey intente même un procès en diffamation contre 6 journaux qui l’avaient accusé d’être le meurtrier de Sophie.

A cette époque, Mary Farrell avait témoigné: «Cet homme a fait de ma vie un cauchemar. Depuis mon témoignage, il ne cesse de me harceler. A plusieurs reprises, il a fait le geste de me trancher la gorge… Il m’a donné l’adresse de son avocat. Il voulait que j’aille lui dire que j’avais produit un faux témoignage.»

En octobre 2005, alors que l’enquête stagnait, les avocats de Mary Farrell ont pris la parole pour annoncer: «Mary Farrell est revenue sur sa déclaration aux policiers selon laquelle elle aurait vu Bailey la nuit du meurtre. Elle affirme avoir été pressée par la police de désigner Ian Bailey à l’époque et faire ces rétractations de sa propre initiative».

En 2008, 12 ans après le meurtre, l’enquête a été transmise à la justice française. Le juge Patrick Gachon a ordonné l’exhumation du corps de Sophie. Mais cette exhumation, qui a eu lieu en novembre, n’a rien donné.

En revanche, le juge a accepté une nouvelle action de la famille de Sophie, les Bouniol pour «intimidation de témoin» et «faux témoignage».

Aujourd’hui, Marguerite Bouniol, la mère de Sophie raconte, en parlant de Ian Bailey: «Il a été placé en garde à vue à 2 reprises, mais le procureur n’a pris aucune décision. Aujourd’hui, cet homme est en liberté, il nargue tout le monde. Dans les pubs, il clame: je suis l’assassin de Sophie ! Il se promène, il s’est inscrit à la faculté de droit, il aime qu’on parle de lui! Les gens du coin sont tous persuadés qu’il est le coupable. Dans le pays, on aimerait bien que cette affaire cesse, et d’abord qu’on juge cet homme!».

S. Toscan du Plantier – Le bond en avant

Le 19 février 2010, le juge d’instruction Patrick Gachon a émis un mandat d’arrêt européen à l’encontre de Ian Bailey. Il a considéré qu’il existait suffisamment d’indices graves et concordants pour arrêter le journaliste, principal suspect depuis le début de l’affaire. Le 9 mars, la justice irlandaise a accusé réception du mandat. Ian Bailey est donc à nouveau soupçonné du meurtre sauvage de Sophie Toscan du Plantier.

En effet, une 3e garde à vue, si elle ne mène pas à une mise en examen, équivaut à un non-lieu pour l’affaire, en droit irlandais. Le juge d’instruction a donc décidé de mettre directement le journaliste Ian Bailey face à un mandat d’arrêt européen.

Ian Bailey ne comprend pas ce que qu’il lui arrive. Selon son avocat, Maitre Franck Buttimer, «il n’a reçu aucune information sur l’existence (du mandat d’arrêt) à part les questions des médias irlandais (…) c’est quelque chose qui le laisse perplexe».

Pour Marguerite Bouniol, mère de Sophie Toscan du Plantier, ce mandat d’arrêt constitue «le départ d’une action qui en principe devrait aller jusqu’au bout (…) le juge a en main tout ce qu’il faut pour que le coupable soit arrêté et jugé».

Dans la nuit du 23 avril 2010, Ian Bailey est arrêtépar les forces de l’ordre irlandaises à son domicile, à quelques mètres du lieu de l’assassinat. Il est suspecté pour le meurtre de la femme de Daniel Toscan du Plantier. Remis en liberté le lendemain, la Haute Cour de Dublin le place tout de même sous contrôle judicaire.

Si la justice française demande son extradition le 24 avril, le journaliste, en dernière année de droit à la fac, conteste son transfert en France devant la Haute Cour Irlandaise. Il risque de faire de même devant la Cour Suprême, ce qui décalera son arrivée en France de quelques mois.

Mais la justice française, ainsi que la famille de la défunte l’attendent de pied ferme. Même s’il a présomption d’innocence, la famille a déjà rendu son verdict. Ian Bailey est coupable.

S. Toscan du Plantier – L’affaire en quelques dates

  • 28 juillet 1957: naissance de Sophie Bouniol (épouse Toscan du Plantier)
  • 1991: mariage de Sophie Bouniol et Daniel Toscan du Plantier
  • 20 décembre 1996: arrivée de Sophie en Irlande
  • 23 décembre 1996: meurtre de Sophie Toscan du Plantier
  • 24 décembre 1996: arrivée tardive du médecin légiste
  • début 1997: Ian Bailey est interpellé
  • 2003: mort de Daniel Toscan du Plantier
  • 2005: Mary Farrell, le témoin-clé, se rétracte
  • novembre 2008 : le juge Patrick Gachon ordonne l’exhumation du corps de Sophie et accepte l’action de la famille de Sophie pour «intimidation de témoin» et «faux témoignage»
  • 2008: l’enquête est transmise aux autorités françaises
  • 19 février 2010: le juge d’instruction émet un mandat d’arrêt européen contre Ian Bailey
  • 9 mars 2010: la justice irlandaise accuse réception du mandat
  • 23 avril 2010: Ian Bailey est arrêté chez lui en Irlande
  • 24 avril 2010: il est remis en liberté mais sous contrôle judiciaire. La France demande son extradition

Mise à jours 21 Juin 2021

Tournant de choc dans une énigme de 25 ans sur le meurtre de la directrice du cinéma français Sophie Toscan du Plantier alors qu’un amoureux jette un suspect

Pendant un quart de siècle, Jules Thomas a soutenu son amant charismatique, refusant de croire qu’il était responsable du meurtre d’une jeune maman.

Mais maintenant, l’artiste de 70 ans a largué Ian Bailey, affirmant qu’elle ne peut plus supporter le stress qu’il soit le principal suspect dans le meurtre de la productrice de cinéma Sophie Toscan du Plantier.

Deux séries documentaires télévisées rivales retracent maintenant l’histoire de la mort de la mère d’un enfant, Sophie, et le rôle joué par le principal suspect Ian BaileyCrédit : Fonctionnalités Rex

Elle dit : « J’en ai assez. . . c’est tout. Après 25 ans, j’en ai marre de continuer avec ça. C’est juste horrible.

Et, avec le départ de Bailey, Jules a hâte d’accueillir ses trois filles et petits-enfants dans la maison qu’elle a partagée avec lui pendant près de 30 ans.

Elle explique : « Ils ont refusé de lui rendre visite parce qu’ils ne voulaient pas le rencontrer. Mes filles étaient absolument ravies quand j’ai terminé avec Ian.

Le corps meurtri de la productrice française Sophie, 39 ans, a été retrouvé à l’extérieur de sa maison de vacances à West Cork le 23 décembre 1996.

Son agresseur s’était effondré dans le crâne avec un lourd bloc de béton de 17 pouces de long alors qu’elle tentait de s’enfuir.

Pendant près de 25 ans, Bailey, maintenant âgé de 64 ans, a déclaré qu’il n’avait pas tué Sophie – malgré un tribunal français l’ayant condamné en son absence. La justice irlandaise refuse de le remettre aux Français.

Deux séries documentaires télévisées rivales retracent maintenant l’histoire de la mort de la mère d’un enfant, Sophie.

Dimanche dernier, Sky a commencé à projeter Murder At The Cottage en cinq parties, dans lequel Jules et Bailey parlent ouvertement à l’écrivain nominé aux Oscars Jim Sheridan.

Et ce mercredi, Netflix lancera un triptyque sur le meurtre, montrant Jules aux côtés de l’ancien journaliste Bailey.

West Cork en Irlande où la réalisatrice française Sophie Toscan du Plantier a été brutalement assassinéeCrédit : Getty

« J’ai serré les dents »

Mais depuis que la série captivante a été enregistrée, Jules vie reclus avec Bailey dans le joli chalet dans lequel ils vivent près de Schull, dans le comté de Cork.

Elle dit : « Pendant un moment, il a semblé encore incrédule quand je lui ai finalement dit : « Ça y est, je veux continuer ma propre vie ».

« Je ne veux plus rien avoir à faire avec lui. Je ne peux tout simplement pas gérer le stress. J’ai prié pour qu’il soit bientôt retourné chez lui.

Elle lui a donné jusqu’en juillet pour déménager avant que sa fille Virginia n’épouse son fiancé Killian dans le parc du joli cottage.

Jules attend également avec impatience la visite de sa plus jeune fille Fenella et de sa fille Saffron, qui a deux enfants.

Elle dit : « Je ne pouvais pas le chasser alors qu’il n’avait nulle part où aller. Mais il y a des signes qu’il essaie de trouver quelque part et il a déplacé des wagons pleins de choses. »

Malgré la scission, Jules est toujours convaincu qu’il est innocent.

Elle dit: « Si je l’avais laissé au milieu de tout cela, il aurait semblé qu’il l’avait fait, alors j’ai juste serré les dents. »

Jules, une paysagiste et Bailey, un écrivain, ont commencé leur relation peu de temps après son arrivée à West Cork en 1991. Originaire de Manchester, Bailey avait travaillé comme journaliste dans le Gloucestershire, où il couvrait les événements de Highgrove, domicile du prince Charles et de Diana. Cette semaine, Bailey a bizarrement dit au Sun que Diana « avait toujours un œil sur lui ».

Il a déclaré: «J’étais grand et elle était assez grande. Nous étions souvent en compagnie assez étroite et nos regards se croisaient. Je pense que tout le monde sait qu’elle était assez coquette, bénissez-la. Cela ne fait aucun doute. »

En 1992, Jules a utilisé l’argent de son riche grand-père gallois pour acheter la maison, connue sous le nom de The Studio, avec sa vue sur l’océan Atlantique, et Bailey a emménagé.

Au chalet, le hangar où il a bu, écrit de la poésie et sculpté des sculptures en forme de pénis a maintenant été vidé pour stocker des boissons pour le mariage familial – auquel Bailey n’est pas invité.

Pendant un quart de siècle, Jules Thomas a soutenu son amant charismatique, refusant de croire qu’il était responsable du meurtre d’une jeune maman, mais elle ne supporte plus le stressCrédit : PA : Association de la presse

Il dit : « Je ne serai pas là pour le mariage mais je serai peut-être encore dans la maison, à moins que j’aie trouvé un autre logement. Jules comprend parfaitement ma situation, que j’essaye de localiser et d’évacuer. »

« Je suis en grande partie encore dans la maison de Jules car il n’y a pas de propriété à vendre ici. »

« Mes sentiments pour Jules n’ont pas changé. Je suis un humain et j’ai un cœur. »

«C’est très triste, la scission, mais ces choses arrivent. Je dois juste y faire face du mieux que je peux. »

Le documentaire du réalisateur hollywoodien Sheridan montre des photos horribles de Jules avec un visage enflé et des mèches de cheveux manquantes après une violente attaque d’ivresse de Bailey.

Elle admet: « Oui, il m’a abusé physiquement à quelques reprises, nous nous sommes séparés pendant un moment, puis nous nous sommes remis ensemble.

Ian Bailey au moment du meurtre
Ian Bailey au moment du meurtre

«Je l’ai supporté beaucoup trop longtemps et je me rends compte maintenant que c’était une perte de temps. »

«C’était toujours un flux à sens unique, les hommes comme lui ne se plient jamais ou ne s’accommodent jamais. C’est à voir avec leur ego. »

Quelques mois seulement après l’attaque de Bailey contre Jules, Sophie – l’épouse d’un riche réalisateur de la chaîne de cinéma Gaumont – a été tuée.

Dans un peignoir bleu et des chaussures de randonnée mais pas de chaussettes, elle s’était enfuie par la porte arrière de sa ferme et avait couru vers la porte d’entrée. Mais son tueur l’a rattrapée au bout de la voie de 150 mètres menant à la ferme du hameau de Toormore alors qu’elle tentait désespérément d’escalader un mur de pierre couvert de bruyère.

« Il M’a tellement bouleversé »

De manière effrayante, dans un lieu de beauté voisin la veille de son meurtre, Sophie avait vu un fantôme connu sous le nom de dame blanche – une prémonition d’une mort imminente dans le folklore.

Le psychologue criminel français Dr Florent Gatherias a décrit Sophie comme « une femme d’une rare beauté physique et spirituelle » dont le « goût pour l’authentique » l’a amenée à entrer en contact avec des « personnages peu orthodoxes ».

Margaret Bouniol, la mère de la victime Sophie Toscan du Plantier Crédit : Reuters

Le Dr Gatherias, qui travaille pour la police judiciaire française, a déclaré que Sophie était victime « d’une rage sexuelle réprimée et destructrice ».

Bailey a toujours nié être devenu obsédé par la petite Sophie, la tuant après qu’elle eut refusé ses avances.

Les procureurs français ont accusé la police irlandaise – le Gardai – d’une incompétence semblable à celle de l’inspecteur Clouseau, permettant aux habitants de piétiner la scène du crime et de ne procéder à une autopsie du corps de Sophie que bien après Noël.

Lorsqu’il a déménagé en Irlande en 1991, Bailey s’était réinventé en tant que poète et jardinier.

Mais avec les journaux réclamant des détails sur la mort de Sophie, il a saisi sa chance pour ressusciter son ancienne carrière.

Il n’y avait aucune trace de l’ADN de Bailey sous les ongles de Sophie et aucun de son sang n’a été retrouvé sur les lieux.Crédit : PA

Bailey a été le premier journaliste sur les lieux du crime et s’est rapidement imposé comme la principale autorité sur l’affaire – bien qu’il ait été accusé d’avoir inclus dans ses rapports des détails que seul le tueur pouvait connaître. Bailey a d’abord déclaré à la police qu’il était au lit avec Jules au moment du meurtre de Sophie, mais a ensuite admis qu’il s’était levé pendant la nuit.

Bailey dit qu’il est descendu pour écrire un article et qu’il n’a pas quitté la maison cette nuit-là.

Il n’y avait aucune trace de son ADN sous les ongles de Sophie et aucun de son sang n’a été retrouvé sur les lieux.

Bailey a été arrêté deux fois en Irlande mais n’a jamais été inculpé. Le directeur des poursuites pénales a décidé il y a longtemps qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour le traduire en justice.

Le tribunal français a décidé il y a deux ans qu’il était le tueur. Bailey est catégorique. Il dit : « Je n’ai rien à voir avec ce crime terrible. Je ne suis qu’un pauvre salaud dont la carcasse se dispute la France et l’Irlande.

« Ils ne pouvaient pas me piéger en Irlande parce que les preuves qu’ils essayaient d’utiliser étaient fictives, mais ils l’ont fait en France. »

« Je veux que quelqu’un vienne admettre que ce n’était pas moi et blanchisse mon nom pour que je puisse mourir heureux. »

Le cinéaste Sheridan soutient l’appel de Bailey au nouveau commissaire de la Garde pour une enquête complète sur le meurtre de Sophie.

Bailey est catégorique, il est innocent. Il dit : « Je n’ai rien à voir avec ce crime terrible. Je ne suis qu’un pauvre salaud dont la carcasse se dispute entre la France et l’Irlande Crédit : Alamy Live News

Jusqu’à présent, Jules ne peut pas se résoudre à regarder les nouveaux documentaires.

Elle dit : « Je sais que cela me bouleversera tellement. Je veux éviter ça parce que je ne peux plus m’énerver. »

L’histoire poignante derrière le nouveau documentaire sur le vrai crime, Murder at the Cottage: The Search for Justice for Sophie
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Author: Reynald

J'ai crée ce site en 2004 car j'étais un passionné de paranormal et je voulais partager ma passion avec les gens qui ont la même passion. Bonne lecture.

By Reynald

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