Affaire Christelle Maillery
Collégienne de 16 ans, elle devait rentrer à la maison pour 12 h 30, en cette année 1986. Sa mère, Marie-Pichon, ne la voyant pas revenir s’inquiète aussitôt et prévient le commissariat du Creusot. Une heure plus tard,son corps frappé de 33 coups de couteau est découvert dans une cave d’un immeuble au Creusot.Dans cette enquête, le commissaire G…, a reçu deux cartes postales postées à Nevers revendiquant le meurtre. Des cartes postales représentant le village de Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) et uniquement vendues sur place.
L’enquête est restée au point mort pendant de longues années. L’affaire a été relancée grâce à un témoignage recueilli par un détective privé. Le petit ami de Christelle Maillery raconte qu’il a été approché par un jeune homme qui fréquentait souvent le quartier de la Charmille au moment des faits. Jean-Pierre Mura, c’est son nom, lui aurait avoué le meurtre de Christelle et lui aurait proposé une sorte de dédommagement. Des témoins étaient présents lors de cette conversation.
Jean-Pierre Mura nie avoir tenu ces propos. Mais les enquêteurs ont saisi à son domicile des couteaux dont l’aiguisage très particulier rappelle celui d’un autre couteau retrouvé un peu plus tard à 150 mètres de la scène de crime.