Depuis quelques mois mon mari et moi ne dormons plus. Des bruits étranges, des cris étouffés, des coups frappés dans les parois ou le plafond de notre vieille maison nous tiennent éveillés et nous terrorisent.
Au début cela nous amusait, nous nous sentions presque fiers de notre « fantôme », nous en plaisantions volontiers et racontions ses « frasques » à nos amis. Mais tout a changé il y a environ trois mois, au cours de la nuit de Noël que nous fêtions en famille. D’habitude les turbulences ne survenaient que lorsque nous étions seuls. De préférence aux heures de tendresse! Jamais il n’y eut d’esclandre public. Les rares amis qui venaient passer la soirée avec nous, dans l’espoir de rencontrer le grand frisson, repartaient toujours déçus.
Or, cette nuit-là, vers minuit, nous entendons, en provenance du grenier, comme un bruit de chaînes et des gémissements insoutenables. Accompagné de mon frère, mon mari prit sa carabine de chasse, l’arma et monta au galetas, l’arme pointée vers le mystère.
Deux coups de feu.
Apeurées, ma mère, une vieille tante, ma belle-soeur et moi-même attendions, le coeur battant, ce qui allait se passer. Tout d’abord le bruit cessa, un silence à couper au couteau s’installa. Puis, brusquement, un hurlement terrifiant nous glaça les sangs, immédiatement suivi de deux coups de feu assourdis.
Je perçus le bruit d’une galopade en provenance du grenier. Nos deux hommes réapparurent, ébourrifés, très pâles, essoufflés, les yeux hagards.
– Que s’est-il passé? demandai je à mon mari, en proie à la plus vive inquiétude.
– Il faut appeler la police! haleta il en se servant à boire un verre d’alcool.
Je me précipitai vers le téléphone et décrochai le combiné. Mais je n’obtins pas la tonalité. Ma mère essaya à son tour, vainement.
– Que s’est-il passé là-haut? insistai je. Qu’avez-vous trouvé là haut? Répondez, bon sang !
– Ne touche à rien
Mon mari et mon frère me lancèrent un regard si bizarre, que je baissai les yeux la première.
– Tu peux monter voir ! Mais ne touche à rien ! Faut aller chercher les flics en voiture, si ce putain de téléphone est en panne !
Malgré ma peur, je voulus en avoir le coeur net et je montai au grenier à mon tour. Je m’y aventurai lentement, prudemment, mais follement curieuse de ce que j’allais trouver.
Soudain, je tressaillis. A la lueur de ma torche, je vis à mes pieds une flaque d’un liquide visqueux, rouge sombre, que je pris pour du sang. Mais personne ne se trouvait alentour. Ni fantôme ni cadavre. Je redescendis, presque déçue, et lançai aux hommes:
Un peu de sang
– Il n’y a rien là-haut! Qu’un peu de sang? Vous allez me dire sur qui vous avez tiré!
Mon mari me regarda d’une façon étrange, inhabituelle.
Les gendarmes, alertés par mon frère, vinrent avec un chien policier. Ils fouillèrent la maison de fond en comble, prélevèrent des échantillons du « sang » dans notre grenier, promenèrent le chien un peu partout.
L’animal devint comme fou.
Devant la tache suspecte, l’animal devint comme fou, se mit à gémir, à hurler à la mort, à se débattre. Il réussit à s’arracher à la poigne du gendarme qui le tenait et s’enfuit en aboyant sauvagement.
L’enquête tourna court, on nous accusa même de nous être moqués de la police après une nuit de beuverie! Le dossier fut refermé sans suite.
Depuis j’ai peur !
Car presque toutes les nuits la sarabande reprend, avec des bruits de chaînes et des gémissements sinistres.
Et voilà que ce matin, au plafond du living, exactement sous l’emplacement du grenier où mon mari avait tiré sur la « chose », j’ai vu apparaître une tache rouge sombre qui s’est progressivement transformée en gouttelettes gluantes.
Toutes les deux minutes une de ces gouttes tombe sur le plancher…
Les gendarmes refusent de se déplacer à nouveau et nous conseillent de consulter un psychiatre. Notre curé qui a dix paroisses ` desservir refuse lui aussi de venir désinfecter notre maison.
– Que dois-je faire maintenant?
– Qui peut m’expliquer ce qui se passe ?
Témoignage de Mme Jeanne B. Le M. Bretagne (1990)
bonjour jeanne, perso le conseil que je pourrais te donner serait de faire appel à un médium qui pourra sans doute aider ces entités dans ton grenier à repartir, maintenant trouver un bon médium (et non pas un charlatan) est difficile, renseignes-toi autour de toi.
bon courage.
Témoignage bidon. Il manque beaucoup trop de détails et ceux qui sont décrits ne tiennent pas la route (d’ailleurs que viens faire un chien policier dans cette histoire?). C’est incohérent au possible…
tu as le droit de ne pas y croire en tous cas cette histoire a ete suivi par la police etc etc.Donc pour moi elle a tout du reel et non du fake comme c’est le cas dans certains histoires.
Et alors, ils ont tirés sur quoi?