L’île Kangourou est une petite merveille de la nature de plus de 4000 kilomètres carrés, dans le sud de l’Australie.
Sanctuaire d’espèces animales menacées comme le koala, elle possède son phare perché en bordure du cap Willoughby, un édifice dont la construction remonte à 1852.
C’est justement ce dernier qui est mis à l’honneur dans ce documentaire, à travers l’expérience étrange qu’a vécue la famille «Daniels».
Au printemps 1993, Clive Daniels, qui exerce la profession d’auteur/compositeur se met en tête de retrouver l’inspiration en louant une chambre d’hôte disponible sur place.
Quelques membres de sa famille (dont sa femme) l’accompagnent dans ce périple, qui promet beaucoup en termes de calme et de sérénité…En réalité, ils seront très loin de goûter à ce luxe !
Le premier jour sur place se déroule sans accroc, mais la soeur de Clive (Shirley) n’apprécie guère l’atmosphère de l’endroit. Dès le lendemain, Clive se décide à passer sa nuit au plus haut point du phare, avec comme seuls compagnons sa guitare et une lampe torche.
L’édifice est entièrement automatisé et désert. A priori, c’est le lieux est idéal pour composer. A priori seulement, car l’artiste est vite confronté à toute une série de phénomènes inexpliqués, et sent même la présence d’un fantôme qui l’observe !
Apeuré, il quitte précipitamment les lieux. De retour dans la chambre d’hôte, il rejoint sa femme, qui se réveille quelques dizaines de minutes plus tard car elle sent aussi une présence fantomatique dans la pièce… Puis, la douche de la chambre s’actionne toute seule, alors que personne ne se trouve dans la salle de bains.
Le matin qui suit, l’ambiance est lourde autour du petit déjeuner. Toutefois, c’est l’occasion rêvée pour obtenir une explication rationnelle. Malheureusement, le mystère a plutôt tendance à s’épaissir, puisque Shirley (la soeur de Clive) révèle qu’elle aussi a connu un épisode curieux la nuit écoulée.
Un autre incident va mettre un point final à cette histoire. Les pages d’un journal se tournent seules à deux pas de la petite famille qui se trouve attablée au grand complet, alors que portes et fenêtres sont closes. C’est l’épisode de trop, et l’escapade est écourtée.
Depuis, Clive et sa compagne ont cherché quelle pouvait bien être l’âme en peine qui venait hanter les environs du phare. Ils en sont venu à envisager deux hypothèses : celle d’un ancien gardien de celui ci (John Tapely) mort sur place, ou encore celle d’un des nombreux marins venus agoniser au pied de la falaise où s’élève la construction …
D’un côté, on peut reprocher le côté un peu informel du reportage (les noms des personnages ne sont pas cités textuellement), la fragilité des preuves (uniquement des témoignages)… Mais de l’autre, on ne peut pas reprocher au site qui loue une chambre d’hôte sur place d’en faire publicité.
Si le coeur vous en dit, vous pourrez peut être passer une nuit terrifiante :
http://www.sealink.com.au/accommodations/159
Le phare du cap Willoughby est il le refuge d’esprits damnés ? À vous d’en décider.