« Devant un être humain, je ne vois qu’un tas de chairs et d’os » Tels sont les propos d’un homme, un psychopathe, sans remords, incapable d »avoir des sentiments. Un monstre sans aucuns remords.
« Je n’ai jamais demandé pardon à aucune personne, je ne le ferai pas aujourd’hui, j’ai peur que ce soit perçu comme un affront » Mais, je regrette tout le mal , toute cette souffrance. » déclara Patrick Tissier
Patrick Tissier né en août 1952, issu d’une famille violente de 6 enfants. La mère quitte le domicile familial , alors que Patrick n’a que 11 ans, le père se remet avec une femme Maria Luna. A 16 ans Patrick tente par deux fois de violer la compagne de son père.
Patrick Tissier serait le dernier d’une famille de 6 enfants avec des parents violents. C’est lorsqu’il est âgé de 11 ans que sa mère décide de quitter le domicile familiale. Après le décrochage scolaire, le jeune Patrick Tissier suit une formation pour devenir électricien plus tard. Peu après son père se met en couple avec une certaine Maria Luna.
Parcours criminel
Alors qu’il est âgé d’à peine 13 ans, le jeune Patrick Tissier échoue dans sa première tentative de viol sur sa sœur. Sa grande sœur le reprend en l’encourageant à ne plus se livrer à de tels actes et réussit à le convaincre d’abandonner sa macabre entreprise.
Entre mars et avril de l’année 1969, Patrick Tissier essaie d’abuser sexuellement de sa belle-mère alors que cette dernière est dans la salle de bain. Pour mener à bien son agression sexuelle, il lui assène des coups à la tête et l’étrangle mais ne parvient pas à ses fins. La DDASS s’en mêle, ce qui le contraint à être suivi par un juge chargé des enfants. Il serait également suivi par des psychiatres ce qui stoppe pour un moment ses tentatives de viol.
Plus tard, Tissier décroche un emploi de pompiste dans une station service. Par la suite, il fait la connaissance de Marie-Françoise dans un bar alors âgée de 16 ans et suivant une formation en qualité d’apprentie coiffeuse.
Le premier mai de l’année 1971, Patrick Tissier invite Marie-Françoise à un bal étant donné qu’il doit partir très bientôt pour effectuer son service militaire. Après leur bal dansant, le jeune couple décide d’une promenade près de la rivière non loin de Bourges. Tissier essaie d’avoir une relation sexuelle avec Marie-Françoise qui ne se laisse pas faire et refuse catégoriquement. Il décide alors de la prendre de force en l’étranglant et en la déshabillant. Il la viole et après son agression sexuelle, Tissier jette le corps de sa victime dans la rivière. Le lendemain de cet acte barbare, le corps de Marie-Françoise est retrouvé par des promeneurs. Tissier est très vitre soupçonné et donc interpellé alors qu’il est dans sa chambre d’hôtel au centre ville.
C’est à la cour d’assise du cher que se déroulera le procès de Patrick Tissier. A l’issu de ce procès le 25 avril de l’année 1972, Patrick Tissier écope d’une peine de prison de 20 ans.
En prison, Patrick Tissier a une conduite exemplaire ce qui conduit les autorités pénitentiaires à lui faire bénéficier de cinq libérations conditionnelles au cours desquelles tout se passe parfaitement bien.
Le 15 décembre 1982, Patrick Tissier bénéficie de sa sixième liberté conditionnelle qui ne va pas du tout se passer comme les précédentes. C’est donc le 22 décembre 1982 que Patrick Tissier récidive au cours de sa liberté conditionnelle. Alors qu’une secrétaire mange tranquillement à l’intérieur de son véhicule à Toulouse, Patrick Tissier décide de la menacer avec un pistolet à grenaille l’obligeant à le conduire à l’extérieur de la ville où il la violera. Le lendemain, il essaie à nouveau d’abuser sexuellement d’une femme mais cette deuxième tentative échoue car la jeune femme réussit à lui échapper. Dans la panique de cette dernière, Tissier réussit à lui dérober son sac. Après s’être rendu coupable de plusieurs vols Patrick Tissier est finalement arrêté plusieurs mois plus tard à Nice.
Un nouveau procès s’ouvre alors contre Tissier qui est cette fois-ci accusé d’évasion de prison, de viol, de tentative de viol et de plusieurs vols avec violence. La justice décide de le condamner à 20 ans de réclusion criminelle.
Au mois de Janvier 1992, Patrick Tissier bénéficie d’une remise de peine et est de nouveau libre de tous mouvements. Il prend la direction de la ville de Perpignan afin de débuter une nouvelle vie. Là-bas, il rejoint la communauté Mormone.
La récidive n’aura pas tardé pour Patrick Tissier qui le 6 août de l’année 1993 à Perpignan tue sa voisine du nom de Concetta Lemma âgée de 45 ans. La police conclut à un viol et à un meurtre par strangulation. Il parvient à dissimuler le corps de sa victime si loin qu’il aurait été impossible de retrouver son corps sans ses propres aveux. Le corps est retrouvé plus tard le 16 septembre 1996 dans un tunnel ancien a l’abri de tous regards indiscrets.
Le 10 Septembre 1993, Patrick Tissier passe de nouveau à l’acte en agressant sexuellement une amie du nom de Marie-Josée Gauze. Il essaie de tuer sa victime en faisant usage d’un foulard pour l’étrangler. La jeune femme ne se laisse pas faire bien qu’il use de violence. Après un violent coup à la tête, Marie-Josée s’est évanouie et à son réveil alors que son bourreau la viole et s’apprête à mettre fin à ses jours, elle le convainc de ne pas la tuer. Patrick Tissier reprend une attitude plus calme et s’en va sans en finir avec la vie de Marie-Josée qui a eu la peur de sa vie.
Le 13 septembre de l’année 1993 aux environs de 18h Tissier se rend sur le parking de l’école primaire où est scolarisée la jeune Karine Volkaert à peine âgée de 8 ans. Elle est la fille d’une amie mormone de Patrick Tissier, mais ce dernier n’en a cure. La jeune fille ne se doutant de rien et accepte l’invitation de Patrick Tissier qui se propose de la raccompagner auprès des siens. Au lieu de la conduire chez elle, Patrick Tissier l’emmène plutôt non loin d’un entrepôt coupé du monde extérieur. Il confie à la jeune fille qu’ils vont tous les deux jouer à un jeu. Profitant de la naïveté de la jeune fille, Tissier la menotte et lui fait porter une cagoule.
Après l’avoir bien attachée, il demande à la jeune fille de rester bien tranquille sous le siège. Arrivés à Fitou, Patrick Tissier gare la voiture non loin d’une maison à l’abandon tout près d’un village. Tissier installe finalement la jeune fille à l’arrière du véhicule sans toutefois la libérer de ses menottes. Alors qu’elle tente de se débattre, la jeune fille est violée par Tissier qui lui assène des coups à plusieurs reprises. Après son acte de viol, Tissier étrangle la jeune fille qu’il parvient à tuer. Par la suite, il abuse à nouveau de sa victime qu’il déplace du lieu de son crime pour la jeter dans un puits se trouvant dans la maison délaissée. Pour dissimuler le corps sans vie de cette jeune enfant, Tissier dépose de nombreux déchets au-dessus de son corps.
Le 21 septembre 1993, Tissier est interpellé par des gendarmes après une course-poursuite à Paulhan. Il n’oppose pas de résistance lorsque les gendarmes décident de l’arrêter. A l’intérieur de sa voiture, on y trouve des armes après une fouille. Lors de son audition, Tissier indique aux enquêteurs où trouver le corps de Karine Volkaert. Il avoue avoir abusé sexuellement de Marie-José ainsi que de Karine qu’il aurait par la suite tuée.
Conséquences
Le 26 février de l’année 1994, l’oncle de la petite Karine du nom de Dominique Milluy armé décide de prendre en otage le maire de la ville de Perpignan et n’entend le libérer qu’à la condition qu’on lui livre Patrick Tissier. Après quelques négociations, Dominique décide de remettre en liberté son otage.
Procès de Patrick Tissier
C’est le 26 janvier 1998 que débute le procès de Patrick Tissier à la cour d’assises des Pyrénées-Orientales dans la ville de Perpignan.
Selon les experts psychiatres ayant procédé à l’examen psychologique de Patrick Tissier, ce dernier ne souffrirai d’aucune anomalie mentale pouvant justifier une telle barbarie.
C’est dans le but de satisfaire ses pulsions sexuelles que Patrick Tissier use de violence puis abuse sexuellement de ses victimes. Patrick Tissier se montre raisonnable en ne niant point les faits qui lui sont reprochés. Il demande pardon aux victimes encore vivantes et aux parents de celles décédées. Il aurait conclu en ne souhaitant pas que la ville de Perpignan ne connaisse pas un autre criminel de sa trompe.
Verdict de Patrick Tissier
Le 30 janvier 1998 marque la fin du procès de Patrick Tissier qui écope d’une peine de prison à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans. Ce qui implique que sa libération ne pourrait pas intervenir avant la date de 2024.