Nom de naissance: Marie Louise Victorine Groues
Classification: Meurtrière
Caractéristiques: Parricide – Mettre le corps dans un coffre et l’envoyer à Nancy, France
Nombre de victimes: 1 (3 peut etre le meilleur chiffre)
Date du meurtre: 21 juillet 1920
Date de naissance: 24 octobre 1868
Profil de la victime: Charles Bessarabo (son mari)
Méthode de meurtre: Tir
Lieu: Paris, France
Statut: Condamné à 20 ans de prison en février 1921. Mort en 1930
Le 5 mars 1914, Paul Jacques fut retrouvé mort avec un revolver à ses pieds. Le suicide était le verdict officiel, mais la police était suspecte, même si elle n’avait aucune preuve à l’appui de toute autre théorie, il fallait donc accepter.
Hera Bessarabo, qui était la fille d’un riche homme d’affaires français, se remaria, mais le 30 juillet 1920, il y eut une sérieuse dispute au cours de laquelle Héra tira sur son mari. Avec l’aide de sa fille, ils ont mis le corps dans une malle et l’ont envoyé à Nancy.
Lorsque le corps a été trouvé et examiné, il a été révélé que le corps avait également été battu à mort. La mère et la fille ont été arrêtées et inculpées. Il est apparu que la mère avait pris de la drogue et qu’elle avait reçu plusieurs jeunes hommes.
Héra a d’abord avoué mais a ensuite rétracté ca déclaration. Paule ayant aidé sa mère à se débarrasser du corps, elle fut également accusée de meurtre mais, pour se sauver elle-même, Paule fit une déclaration détaillée à la police dans laquelle elle impliquait sa mère. Lors du procès en février 1921, elle fut acquittée tandis que sa mère était condamnée à 20 ans d’emprisonnement.
Hera Mirtel
Fille d’un marchand de soie, Marie a été éduquée au couvent. Elle est allée travailler pour la firme défaillante de son père, voyageant au Mexique en 1892. Pendant son séjour, elle a eu des histoires d’amour dramatiques; un amant se serait tué apres son rejet. À un moment donné, un amant a été retrouvé mort , prétendument abattu par des bandits alors qu’elle sanglotait hystériquement.
Marie a rencontré Paul Jacques à Mexico. Il avait deux fois son âge et était un riche marchand de soie avec une entreprise prospère au Mexique et en Europe, des domestiques et un style de vie facile. Ils se sont mariés et ont déménagé à Paris où leur fille Pauline est née en 1904. Marie a ouvert un salon, un cercle littéraire où elle pourrait partager ses écrits d’histoires romantiques et de poésie. Sous le nom de plume de Hera Myrtel, elle a écrit un roman romantique qui a eu un certain succès et elle a été chargée d’en publier plus. Elle a eu beaucoup d’amants, que son mari a docilement accepté parce qu’elle l’intimidé et l’a dominé pendant 20 ans.
Ses prétentions littéraires laissèrent peu de temps à Marie pour son mari et son enfant, et elle commença à le presser pour un voyage au Mexique, où elle sentait qu’elle serait acclamée comme une auteure. Il a refusé. Un soir de janvier 1914, elle ordonna à la femme de chambre d’apporter une soupe à son mari, qui travaillait tard dans son bureau. La femme de chambre la vit glisser une poudre blanche dans la soupe et dit à son maître: «J’espère que vous aimez l’arôme que Madame a mis dans votre soupe. Paul n’a pas mangé la soupe, mais en a fait analyser une partie par un chimiste; il contenait un poison mortel. Ne voulant pas de scandale, il considérait bêtement qu’il s’agissait d’un acte de pique temporaire de sa femme. Il a admis à des amis qu’il « ne comprendrait jamais les coins sombres de son esprit. »
Dans la soirée du 3/05/1914, la femme de chambre a été convoquée dans la chambre de Marie. Son mari, Paul, était mort, une balle tirée dans la tempe. Ca été déclaré être un suicide.
En deuil, Marie fait son voyage attendu depuis longtemps au Mexique, emmenant Pauline avec elle. Richesse dilettante une fois qu’elle a liquidé les biens mexicains de son mari, elle s’est présentée comme une «romancière mystique», établissant un salon peuplé de sycophantes. Bientôt, elle rencontra un homme beau et mystérieux nommé Charles Bessarabo, un roumain d’intérêts douteux avec un possible fond criminel. Il a proposé le mariage à la Marie vieillissante et sans le sou. Elle accepta rapidement, et le couple retourna à Paris en 1916. Ils s’installèrent dans des quartiers luxueux où Marie créa un nouveau salon littéraire, invitant les mâles à une conférence privée qu’elle choisit, animée par une énergie sexuelle exceptionnelle. Pendant des années, elle se livra à la drogue, devenant particulièrement friande de haschisch.
Une fois de plus, elle a dominé et fait cocu son mari. S’il s’opposait à son extravagance ou à son indulgence sexuelle, elle se tournait vers lui avec fureur. Une fois en 1918, il se réveilla pour la retrouver au-dessus de lui, les yeux écarquillés, essayant de l’étrangler à mort. Il la repoussa et elle pleura, « Je ne sais pas ce qui m’est arrivé. »
Le 7/08/1920, quand Bessarabo est rentré à la maison pour le dîner, il l’a trouvée légèrement vêtue et se préparant pour une « interview » avec un auteur masculin. Elle a attrapé un pistolet et lui a crié de sortir. Il plongea par terre lorsqu’une balle siffla au dessus de sa tête. Marie jeta l’arme à feu et alla calmement dîner. Quand Bessarabo lui a dit qu’il ne pouvait plus tolérer leur vie ensemble, elle répondit que s’il partait, elle exposerait ses affaires douteuses.
Le 31/07/1920, 20h00, Marie tuea Bessarabo, mis son corps dans une malle et l’a envoyé à Nancy, en France. Quand il ne c’est présenteé au travail, son chauffeur est allé à la police, racontant ce qu’il savait des problèmes conjugaux de son employeur. Marie insista sur le fait qu’il était parti rendre visite à sa (présumée) maîtresse et qu’il avait pris la grosse malle.
La malle fut bientôt localisée et contené un cadavre nu, avec la tête et le visage battus. Confrontée aux preuves, Marie avoua promptement avoir tiré sur Bessarabo, disant qu’elle était jalouse de sa maîtresse. Leur fille avait été réveillée par les coups de feu et se tenait près de sa mère.
Marie et Pauline ont été jugées pour meurtre le 15 mai 1921. Le procès était sensationnel. À un moment donné, Pauline se leva d’un bond et cria «Je dois et je dirai la vérité».
Pauline a été libérée mais Marie a été reconnue coupable de meurtre et condamnée à 20 ans de prison, où elle est décédée.