La spécificité du vampire par rapport aux autres créatures surnaturelles de la nuit tient au fait qu’il est un mort-vivant obligé d’absorber les sang des être vivants pour prolonger indéfiniment son existence. Il y a de nombreuses légendes sur ces Nosferatus : Sa première trace tangible est un vase préhistorique découvert en Perse et ornée d’un dessin : un homme aux prises avec un être monstrueux qui essaye de lui sucer le sang. La première femme d’Adam, Lilith, est aussi soupçonnée d’être la première vampire. Une cousine, Lilith, entité babylonienne connue pour sucer le sang des petits enfants, est sans doutes néanmoins multimillénaire. Deux monstres du 15ème siècle
L’Europe occidentale n’a été affectée que de façon très sporadique par les manifestations du vampirisme. En France cependant le procès de Gilles de Rais, en 1440, connaît un immense retentissement et, aujourd’hui encore, son nom est associé au vampirisme grâce en particulier à J-K Huysmans qui, dans là-bas ( 1891) tend à voir en lui un authentique vampire. Ancien compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, Gilles de Rais s’étant retiré dans ses terres de Machecoul et de Tiffauges, s’adonne à l’alchimie, pensant trouver dans le sang le secret de la pierre philosophale. Ces pratiques ayant éveillé en lui des instincts pervers, il fera périr quelques trois cents enfants dans d’atroces souffrances. Il est souvent cité comme un vampire historique. Plus emblématique encore que ce dernier, le comte Vladimir IV, qui a le double surnom de Tepes ( l’Empaleur) et de Dracula ( le diable ) est à la fois un héros de guerre et aussi un cruel tyran ayant fait empaler des millier de gens pour son bon plaisir.
Les vampires ont des us et coutumes connus de tous, mais pourquoi ? pourquoi est-ce qu’ils aiment le sang, pourquoi est-ce qu’ils ne supportent pas l’ail ?
Comtesse hongroise, surnommée » La comtesse sanglante « , et parfois » la comtesse Dracula « .
Le nom d’Erzebeth Bathory est resté dans l’histoire de la Hongrie, non seulement grâce à ses accointances avec la noblesse du pays (elle est notamment l’épouse d’un noble, Ferenz Nadasdy), mais surtout en raison du scandale et de l’horreur qui ont entaché sa légende. En effet, la sinistre comtesse s’est rendue coupable de châtiments corporels innombrables et d’épouvantables crimes de sang dans son château de Csjethe, avec l’aide de serviteurs non moins redoutables, sur la personne de dizaines, voire de centaines de jeunes filles, certains ayant avancé le chiffre de 610 victimes ! La comtesse, obsédée par sa beauté et par la jeunesse qu’elle désirait conserver à tout prix, s’était rendu compte, par hasard, un jour qu’une de ses servantes s’était piquée le doigt et l’avait éclaboussée de son sang, qu’à l’endroit où celui-ci l’avait touchée, sa peau semblait avoir pris une douceur inhabituelle.
Dès lors, persuadée que l’élixir de beauté et de jeunesse éternelle se trouvait dans le sang humain, Erzebeth Bathory n’eut de cesse de s’en procurer régulièrement pour prendre des bains afin de garder un corps parfait et de se mettre à l’abri, croyait-elle, de l’outrage des ans. Pour ce faire, elle n’hésita pas à sacrifier des centaines de jeunes femmes (servantes, bohémiennes, filles du peuple) qu’elle faisait enlever par ses sbires aux alentours de son château et qu’elle torturait d’affreuse façon, afin de récupérer leur sang. De plus, son mari étant le plus souvent parti guerroyer, elle occupait sa solitude en s’adonnant aux forces occultes en compagnie de son âme damnée, Dorkö, une vieille femme laide, entièrement dévouée à sa maîtresse, que beaucoup soupçonnaient d’être une sorcière !
Les disparitions régulières aux abords du château étant toujours constatées dans les périodes où Erzebeth y résidait, amenèrent les autorités à s’inquiéter des rumeurs qui circulaient dans le peuple à propos de la comtesse. C’est ainsi qu’à la suite d’une enquête discrète sur les agissements d’Erzebeth Bathory, l’inconcevable vérité se fit jour : la comtesse était une criminelle de la plus singulière espèce, à l’issue d’un rapide procès eu égard à son rang, elle fut condamnée à être emmurée vivante dans la chambre de son château de Csejthe, où elle mourut de sa belle mort une nuit du mois d’août 1614. Les rumeurs n’en continuèrent pas moins de circuler sur son compte et de lui attribuer le qualificatif de vampire.
Vlad Tepes
Vlad l’empaleur, (1431-1476), Voïvode de Valachie
L’origine du nom « Dracula » est incertaine. Le nom roumain « drac » (tiré du latin : draco) veut dire « dragon » ou « diable » ce qui pourrait avoir un lien avec l’ordre du Dragon auquel était affilié Vlad Dracul, le père de l’empaleur.Vlad l’empaleur eut un existence des plus mouvementées. Enfant il est avec son frère Radu pris en otage par les Turcs qui exercent un chantage sur leur père Vlad II.Pour comprendre Vlad, il faut comprendre son époque et sa vie. A cette époque, la Valachie était le champ de bataille des Turcs et des Hongrois. Vlad choisit alors la terreur comme moyen d’intimidation et de contrôle politique. De plus il n’aimait pas les Turcq à priori (il a dû en tuer plus de 30 000, dont 20 000 d’un coup en 1461). Le 2 avril 1459, près de Brasov, il aurait fait empaler des milliers de soldats et aurait dîné au milieu du charnier.
FAITS DIVERS
- Vlad Tepes a inspiré (entre autres) le peintre suisse H. G. GIGER qui lui consacré un tableau intitulé Vlad Tepes en 1978
- Il est possible de voir un mannequin à l’effigie de Vlad Tepes, à Londres au musée de Mme Tussaud.
Cercueil
Élément incontournable de l’attirail vampirique ! Le cercueil est l’abri dans lequel tout vampire est contraint de se réfugier au lever du jour, c’est l’unique endroit où il puisse être en sécurité, à l’abri des rayons du soleil, et de la malveillance que manifeste le genre humain à son égard !
La tradition vampirique veut que toute personne soupçonnée de pouvoir devenir vampire subisse l’exorcisme suivant : un pieu enfoncé dans le cœur, la tête tranchée et la bouche bourrée de gousses d’ail, de façon à ne plus pouvoir quitter son cercueil pour inquiéter les vivants. Dans Dracula, van Helsing pour empêcher le vampire de regagner les caisses remplies de terre faisant office de cercueil dans lesquelles il pense trouver repos et protection, dépose une hostie consacrée sur chacune d’elles afin de lui en interdire l’accès.
Chauve-souris
Diverses races de chauves-souris sont répertoriées : les noctules, les oreillards, les pipistrelles, les rhinolophes, les roussettes, les vespertilions, et les vampires que l’on trouve principalement en Amérique du Sud. A l’exception de cette dernière espèce qui est connue pour sucer le sang des animaux, et parfois des hommes pendant leur sommeil, les chauve-souris sont en général insectivores ou frugivores.
Les vampires, espèce répartie en deux familles, les Desmodus et les Diplyllia, font 25 cm d’envergure environ, pour un poids de vingt à quarante grammes. Leur salive contient un anti-coagulant qui entraîne un écoulement du sang, chez les animaux de trente à quarante-cinq minutes et chez l’homme d’une dizaine de minutes, qui provoque un dépérissement de la victime, et parfois, étant donné la prolifération de bacilles dans la gueule de la chauve-souris, la mort à la suite d’infection par le tétanos, la rage, ou la fièvre jaune.
C’est le savant français Buffon qui, le premier, en 1761, donna le nom de vampire à cette espèce de chauve-souris vivant en Amérique latine. Dans le roman Dracula, Stoker fait allusion à plusieurs reprises à ce mammifère, notamment au chapitre XV dans le journal du Dr Seward : » … M’expliquerez-vous pourquoi, dans la pampa ou ailleurs, des chauves-souris volent la nuit pour ouvrir les veines des chevaux et du bétail afin de les vider de leur sang ? Pourquoi en certaines îles des mers occidentales, vivent des chauves-souris qui pendent aux arbres tout le jour au point que ceux qui les ont vues en parlent comme de noix ou de cosses géantes mais qui, quand les marins s’endorment sur le pont, assommés par la chaleur, fondent sur eux et les réduisent à l’état de cadavres ?
C’est surtout dans le folklore roumain que l’on trouve un lien entre la chauve-souris et le vampire ; en effet, une légende roumaine prétend que les chauves-souris sont des souris qui ont été maudites pour avoir mangé le pain béni de l’Eucharistie ! Un proverbe roumain prétendrait d’ailleurs que » Dieu a créé l’hirondelle, et le diable la chauve-souris ! » Stoker, s’inspirant sans doute de cette idée, prête à son vampire, le comte Dracula, la faculté de se transformer en chauve-souris pour voler la nuit vers ses victimes. Ainsi, est-ce sous cette forme qu’il s’introduit chez Lucy lors de son arrivée à Whitby.
De nombreux films de vampires, et en particulier les nombreuses adaptations de Dracula, ont utilisé la chauve-souris comme élément d’inquiétude et comme signe d’appartenance aux forces des ténèbres ; en particulier le film de Don Sharp, Le baiser du vampire (Kiss of the Vampire), production Hammer de 1963 dont la scène finale est devenue une scène d’anthologie du film fantastique, et dans laquelle une horde de chauve-souris vampires s’attaque aux créatures de la nuit dans les couloirs d’un château.
Le crucifix
L’une des protections utilisées contre les vampires pour les mettre hors d’état de nuire. La croix, symbole du Christ et de la religion catholique, représente le triomphe du Bien (la religion, l’ordre moral) sur le Mal (Dracula et les vampires). Signe ostentatoire de l’autorité de l’église, la croix (ou le crucifix) est censée protéger les gens » normaux » contre le danger du vampire. Ainsi appliquée sur le corps d’une personne » contaminée » par un vampire, elle doit révéler par une marque, une brûlure, l’infamie de celle-ci. Il en est de même pour l’hostie, autre symbole christique dans la religion catholique qui procure les mêmes effets.
Ainsi dans Dracula, la preuve de la possession de Mina par le vampire est révélée par une brûlure au front lorsque van Helsing y dépose un fragment de la Sainte Hostie censé la protéger. De même, dans les multiples adaptations cinématographiques de Dracula et dans tous les films ayant pour thème le vampirisme, la croix est utilisée comme protection, mais certains auteurs inspirés ont réussi à prendre le contre-pied de cette tradition et à la tourner en dérision , ainsi Roman Polanski, dans l’une des meilleures scènes du Bal des Vampires rend cette protection inutile et grotesque face à un vampire de confession israélite !
L’hypnose
Connu depuis la plus haute Antiquité, le phénomène de l’hypnotisme a dû attendre la fin du XVIIIe siècle pour qu’on s’intéresse à lui de façon suivie et scientifique. Ce n’est, en effet, qu’en 1776 que Mesmer expérimenta l’hypnose sous le nom de » magnétisme animal « . L’idée provoqua de tels courants de pensées contradictoires qu’en 1784, Louis XVI lui-même ordonna qu’une commission composée de savants vérifie les allégations de Mesmer. Cette même année, une découverte importante vit le jour grâce à un élève de Mesmer, le marquis de Puységur, qui, pour la première fois, réussit une communication verbale avec un individu en état d’hypnose. Ce fut ensuite un médecin anglais de Manchester, le docteur Braid, qui le premier utilisa le terme officiel d’hypnotisme en 1843. En France, il fallut attendre 1866 pour qu’un autre médecin, le docteur Liébaud, prenne la suite des travaux de Braid ; mais c’est naturellement Charcot, dans les années 1880, qui expérimenta avec le succès que l’on sait ses théories sur le caractère somatique de l’hypnose à la Salpêtrière à Paris.
Les théories relatives à l’hypnose sont de trois types : la physiologie, la psychologie expérimentale et la psychanalyse.
Dans son roman Dracula, Bram Stoker fait hypnotiser Mina par le professeur van Helsing afin de déjouer les plans du vampire, en état de télépathie avec la jeune femme à la suite de son » baptême du sang « . C’est grâce à cet état d’hypnose qu’ils parviennent à savoir que Dracula s’est embarqué à bord de la Tzarine Catherine à destination de Galatz d’où il compte regagner son château dans les Carpates.
Ainsi, au chapitre XXIII, Jonathan Harker consigne-t-il dans son journal une séance d’hypnotisme réclamée par Mina.
Le sang
Liquide organique visqueux de couleur rouge, d’odeur fade, à saveur légèrement salée, constitué par des éléments figurés (globules rouges ou hématies, globules blancs ou leucocytes, globulins, plaquettes) en suspension dans le plasma, et qui circule par la voie des vaisseaux à travers tout l’organisme où il joue des rôles essentiels et multiples (nutritif, respiratoire, d’épurateur, régulateur de défense, etc.). » (In Le Dictionnaire Robert, Tome VIII, Paris, 1994.)
Liquide sacré et magique dans toutes les civilisations, le sang est un symbole quasi universel de la vie et de la mort, et donc selon la croyance populaire, du vampirisme . Il est en effet l’élixir de vie du vampire. Selon la légende, il se l’approprie en plantant ses dents, ses canines, dans la jugulaire de sa victime, absorbant ainsi son fluide vital, ce qui lui permet de se régénérer perpétuellement et d’acquérir une quasi-immortalité. Cette croyance pourrait peut-être s’expliquer par le fait que les globules rouges du sang contiennent du fer qui est un reconstituant. Quiconque boirait du sang se verrait transférer force et vigueur.
Dans Dracula, Bram Stoker fait rajeunir le vampire au fur et à mesure de la vampirisation de ses victimes ! Du vieillard fatigué, à la moustache et aux cheveux poivre et sel décrit au début du roman, il devient un homme dans la plénitude de l’âge, à l’apparence sans cesse rajeunie.
Mais le vampirisme est également une symbolisation de l’acte sexuel, et le sang est alors vu comme un substitut de la semence masculine et de toutes les sécrétions sexuelles humaines. Dans les cas de Gilles de Rays et d’Erzebeth Barthory figures historiques souvent taxées d’être des vampires, le rapport entre le goût du sang et la sexualité est évident. En fait, ces personnages se laissent aller à des débordements plus proches de la psychopathologie que du véritable vampirisme ; le sang étant alors un substitut de l’acte sexuel plus qu’un besoin biologique d’absorber cette substance.
François Ribadeau-Dumas, dans son ouvrage à la recherche des vampires rappelle que le rouge (couleur du sang) était le symbole de la pierre philosophale pour tous les alchimistes du Moyen age, et que le goût pour le sang prenait parfois, dans certaines sociétés antiques et primitives, la signification d’un pacte d’amitié homosexuelle entre hommes. Les guerriers vikings, les Scythes, les Indiens d’Amérique étaient liés entre eux par un » pacte du sang « .
Comment se proteger des vampires ?
Selon les diverses superstitions il existe plusieurs possibilités de mettre le vampire hors d’état de nuire et de s’en protéger.
1) à titre préventif si l’on redoute la visite d’un vampire il faut utiliser :
- L’ail qui l’éloigne.
- L’eau bénite qui le brûle.
- Une hostie consacrée qui est du même effet.
- Le crucifie qui l’effraye.
- L’aubépine ou le rosier sauvage qui le tient à distance, ou l’empêche de quitter sa tombe lorsqu’elle est posée dessus.
2) Si l’on veut localiser un vampire dans un cimetière :
- Il faut faire chevaucher un cheval blanc qui n’a jamais sailli par un jeune homme pubère.
- Promener le cheval et son cavalier dans le cimetière qui est supposé abriter le vampire et lui faire enjamber chaque tombe, une par une.
- Si le cheval refuse de passer sur un tombe et s’il se cabre, c’est alors le signe de la présence d’un vampire.
3) Lorsque le vampire est localisé dans son cercueil, il s’agit de célébrer un véritable rite d’exorcisme. Ainsi faut-il pour s’en libérer totalement
- Lui couper la tête.
- Lui enfoncer de l’ail dans la bouche.
- Lui planter un pieu dans le cœur.
- Le démembrer et brûler son corps.
- Arroser les cendres d’eau bénite.
- Réciter des hymnes et des cantiques religieux.
Pieux
L’usage de cet instrument indispensable de la panoplie antivampire remonte aux lointaines croyances des pays de l’Est, en particulier la Roumanie, qui prétendaient protéger les populations contre les vampires en enfonçant cet objet pointu dans le c??ur du cadavre soupçonné de pouvoir revenir à la vie et de quitter son cercueil pour infester les vivants. Devenu un rite mythique de la chasse au vampire, on peut y voir également comme origine la pratique de l’empalement utilisée au 15ème siècle en Transylvanie par le voïvode Vlad Tepes, surnommé Dracula et qui inspira Braham Stocker pour camper le personnage du vampire, héros de son roman Dracula.
http://www.alchimia-magazine.com/faits-
divers-vampiriques.htm
J’ai trouvé ce lien intéressant .
oui je connaissais deja ce site.Tres Bon site d’ailleurs.
J’ai chercher un peu aussi et j’ai trouvé ceci qui est pas mal aussi.
http://www.vampires-fr.com
celui ci aussi est pas mal
http://www.morsure.net/
slt Reynald au sujet des vampires n’a -t-on pas de preuves réelles commes des vidéos ( ça serait trop beau ^^ ) et pour les loups garous même question…..
Au fait voici un sujet que vous devriez faire sur ce site » bloody mary » perso cela m’intérésserait .
Merci