Aucune explication sérieuse explique ces abandons de navires. Avec les navires, l’absence totale de trace de violence exclut l’hypothèse d’actes de piraterie ou de mutinerie. Il est impossible de relater toutes les disparitions tant ces énigmes sont nombreuses y compris à notre époque. Des navires et autres engins modernes connaissent encore ce type d’aventure.

LE MARY CELESTE

Le 5 décembre 1872, le cargo anglais Dei Gratia repère un brick qui dérive dans l’Atlantique Nord à mi-chemin entre les Açores et le Portugal. Le voilier zigzague curieusement et presque toutes ses voiles sont carguées. Le capitaine du cargo, David Moorehouse, s’aperçoit avec stupeur qu’il s’agit de la Mary Celeste. Fait du hasard, il a dîné à bord du voilier avec son capitaine, Benjamin Spooner Briggs, un mois plus tôt.

Quelques jours après, la Mary Celeste appareillait pour Gênes avec une cargaison de 1 700 tonneaux d’alcool pur. A bord, en plus des sept hommes d’équipage, se trouvaient la femme du capitaine et sa petite-fille de deux ans. Le bâtiment ne répondant à aucun signal, Morehouse se décide à monter à bord avec trois hommes. Le vaisseau se révèle désert et sans canot de sauvetage. Dans les cales, ils découvrent la cargaison d’alcool et des vivres pour au moins six mois.
Morehouse s’étonne du désordre indescriptible qui règne dans la cabine du capitaine. Dans le carré des matelots, par contre, tout est en ordre. Le compas et les autres instruments de navigation sont cassés ou ont disparu. La dernière mention portée au journal de bord date du 25 novembre. Apparemment, le navire dérive depuis près de deux semaines et a parcouru environ 500 milles.

Les avaries ne sont pourtant pas très importantes. Deux des écoutilles se sont rompues et un mètre d’eau environ a envahi la cale. Un tonneau d’alcool a été éventré et une entaille, faite à la hache, apparaît dans l’une des rambardes. Fait étrange, les six fenêtres des logements de l’arrière sont condamnées par de la toile et des planches. Un seul indice plaide en faveur d’un acte criminel : une épée rouillée est découverte sous une couchette.
David Moorehouse ramène la Mary Celeste à Gibraltar pour être examinée par les autorités judiciaires. Les résultats sont décevants. Il n’y a que cette entaille longue de deux mètres juste au dessus de la ligne de flottaison qui peut faire penser à un acte criminel. Des traces rougeâtres relevées sur le bastingage sont analysées mais ce n’est que de la rouille. Malgré tout, faute d’explication suffisante, c’est l’hypothèse du crime qui est retenue. Les autorités décident que l’équipage s’est livré à une beuverie puis a assassiné le capitaine et sa famille avant de s’enfuir dans des canots. Mais les armateurs indiquent que le capitaine était très apprécié de ses hommes et que nul autoritarisme exagéré ne régnait sur son vaisseau. De plus, l’alcool contenu dans les tonneaux n’était pas buvable. Elle aurait provoqué des brûlures d’estomac et risquait même de rendre aveugle. Enfin, quand des hommes se mutinent, ils ne partent pas en laissant leur cantine et tous leurs effets personnels.

Le mystère de la Mary Celeste fait le tour du monde. On finit par renoncer à éclaircir cette énigme et le vaisseau est vendu. La légende n’a fait que s’embellir de détails ajoutés après coup. Par exemple, c’est le cas de la prétendue découverte dans la cuisine du vaisseau d’un poulet encore chaud et de tasses de thé fumantes. La Mary Celeste s’est échoué une dernière fois en 1885 en emportant avec elle son secret.

LE HOLLANDAIS VOLANT

La légende du vaisseau fantôme, commandé par un « Hollandais volant » date du XVIIème siècle mais varie selon les versions. Dans l’une d’elles, le maître du navire le Hollandais est un capitaine nommé Barent Fokke qui vit à Amsterdam vers les années 1650. Ses colères et ses orgies sont célèbres auprès des marins, et son vaisseau est le plus rapide de tous il va d’Amsterdam à Batavia en trois mois, exploit exceptionnel à l’époque, qui ne peut s’expliquer, pour beaucoup, que par l’intervention du diable. Aussi, lorsqu’il disparaît en mer, une tradition naît qui lui fait parcourir à jamais les océans, maudit pour avoir passé un pacte semblable à celui de Faust. Dans d’autres versions, le triste héros de la légende est le capitaine Van der Staten, qui subit la même punition pour avoir appareillé un vendredi saint.

Mais la légende la plus répandue met en scène le capitaine Van der Decken. À bord de son vaisseau, celui-ci fait route depuis la Hollande vers les Indes orientales lorsqu’une violente tempête éclate au large du cap de Bonne-espérance. Follement confiant dans ses talents de navigateur, et en dépit des supplications de son équipage, Van der Decken défie alors avec arrogance le Tout-Puissant de le faire sombrer. Il échappe au naufrage, mais, en châtiment de son blasphème, il est condamné à naviguer éternellement sur les mers. Une histoire est colportée oralement pendant des siècles avant que le poète allemand Heinrich Heine, en 1830, n’en tire une oeuvre écrite ; le marin errant y est délivré de sa malédiction par l’amour d’un femme qui accepte de mourir pour lui permettre de trouver le repos. Et son navire aux voiles rouges est enfin englouti par les flots. Richard Wagner s’inspire du texte de cette histoire pour composer, en 1843, son opéra le Vaisseau fantôme.

Quelques réapparitions du Hollandais volant :

Le jeune duc d’York, le futur roi George V d’Angleterre, alors âgé de seize ans, navigue comme enseigne de la Royal Navy à bord de la Bacchante, qui fait le tour du monde. Dans la nuit du 11 juillet 1881, alors que le navire se trouve au large des côtes australiennes, une lueur brille brusquement dans l’obscurité et, à 200 mètres environ, surgit un brick entouré d’un sinistre halo rougeâtre, qui vient couper la route au bateau. Les mâts et les vergues du vaisseau fantôme se détachent nettement sur cette étrange lumière phosphorescente. L’enseigne de quart est envoyé immédiatement sur le gaillard d’avant, mais le navire a déjà mystérieusement disparu dans la nuit claire et il n’aperçoit rien. Le duc d’York ainsi que douze autres membres de l’équipage sont les spectateurs incrédules de ce phénomène étrange. Le futur George V est persuadé avoir vu le célèbre Hollandais volant, même si le type du navire ne correspond pas vraiment. La nuit même, dit-on, le marin qui a aperçu le premier le navire spectral tombe d’un des mâts et se tue. Quelques semaines plus tard, l’amiral de la flotte décède. Pour certains, ces événements dramatiques seraient liés à la vision étrange qu’aucune explication rationnelle n’est parvenue jusqu’à présent à éclaircir.

La Naccante indique dans son journal de bord avoir rencontré le Hollandais volant : « A quatre heures du matin , un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L’homme de bossoir le signala sur l’avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève offtcier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d’un navire réel. reize personnes ont été témoins de l’apparition. a nuit était claire et la mer calme. e Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l’étrange lumière rouge. »
– En 1887, l’équipage du navire américain Orion, faisant route de San Francisco à la Chine, remarque un trois-mâts ancien éclairé par une étrange lumière blanche. Un instant, le vaisseau se rapproche, puis il disparaît soudainement au moment où les rayons de la lune sont voilés par des nuages. Il a toute sa toile, alors que souffle un vent très violent.

– En 1939, un bateau semblable est aperçu de la terre ferme par une centaine de personnes se trouvant sur une plage d’Afrique du Sud, au Sud-est du Cap. Le navire, qui a toujours toutes ses voiles dehors, traverse la mer à vive allure bien qu’il n’y ait pas la moindre brise. Il s’évanouit mystérieusement en un instant.
– En 1942, à Mouille Point, aux abords du Cap, on voit une antique silhouette s’approchant de la baie de la Table. Puis, ses apparitions se raréfient. L’ère des navires modernes semble lui avoir porté un coup fatal, comme à un certain romantisme de la mer.

LE BOMBARDIER LANCASTER

En 2004 un bombardier du type Lancaster de la 2ème guerre mondiale avait déjà été vu par des témoins et détecté au radar en 2004, puis à nouveau en 2006, aperçu à Bankfield (Grande Bretagne). De nombreux témoins ont vu ce bombardier de la deuxième guerre mondiale voler à basse altitude au-dessus d’une piste d’atterrissage de secours utilisée pendant la guerre. L’avion ne produisait aucun bruit (alors que le Lancaster fait un bruit infernal) et les témoins affirment qu’il ne s’agissait pas d’un avion de transport moderne.

Le Lancaster est plus célèbre quadrimoteur de l’armée Britanique qui vola de 1941 à 1953. Parmi les témoins, un homme de 71 ans affirme bien connaître les avions et avoir reconnu le Lancaster.

On a montré aux témoins des images d’avions modernes de RAF de type « Hercules » et ils ont confirmé que ce n’était pas ce qu’ils avaient vu, faisant bien la différence avec le double aileron arrière du Lancasters et celui de l’Hercule. De plus la RAF n’a pas « droit de survol » à basse altitude au dessus des lieux denses d’habitations comme Barnoldswick. On a suggéré que ce pouvait être un vol de Lancaster organisé pour célébrer un événement commémoratif, mais il n’y a qu’un seul Lancaster en état de navigabilité en Europe et il n’a pas bougé de sa base de Coningsby dans la région de Lincolnshire.

Rolls-Royce a confirmé que sa compagnie possédait encore des Spitfires (avions de type « chasseurs »), mais ils sont beaucoup plus petits que le Lancaster et leurs derniers vols dans la région de Barnoldswick date d’octobre 2004. Ce que les témoins ont vu ressemblait à une scène de la deuxième Guerre mondiale et un « ancien » s’est rappelé qu’un Lancaster avait fait ici un atterrissage d’urgence pendant la dernière guerre. M.Cooper qui enquête sur le dossier semble croire que les témoins sont tous « équilibrés » et crédibles; il invite n’importe qui, pouvant apporter toute autre lumière sur le mystère à le contacter.

AUTRES VAISSEAUX FANTÔMES

– En 1812 le deux-mâts carré le Yarmouth a probablement fait naufrage alors qu’il revenait des Caraïbes. Il a tout simplement «disparu». Un an plus tard, la légende veut que le navire entra au port de Yarmouth et jeta l’ancre sur le quai. Les gens de cette ville furent stupéfaits par cette apparition du deux-mâts qu’ils croyaient perdu en mer. Quelques hommes de Yarmouth allèrent à la rencontre du bateau, mais le deux-mâts disparaissait aussitôt qu’on s’en approchait trop. On dit que cette apparition fantomatique du Yarmouth avait lieu à la même période chaque année, et qu’elle devenait de plus en plus faible, jusqu’en 1872, puis elle s’arrêta complètement.
– En 1840, le navire français, la Rosalie est retrouvé errant sur les flots, voiles hissées et cargaison intacte mais déserté par ses marins.
– En 1850, le Seabird est découvert près du port de Newport avec seulement un chien à bord. Le café est encore chaud sur les fourneaux et les instruments de bord fonctionnent. Une odeur de tabac flotte même dans les cabines.
– En 1883, la goélette J.C Cousins s’échoue sur la côte américaine. Il n’y a personne sur le navire. Dans la cuisine, le poêle est encore tiède et la table mise. Le journal de bord qui date du matin même ne mentionne rien de particulier.
– En 1940, dans le golfe du Mexique, le yacht Gloria Colite est retrouvé en pleine mer alors que le temps est beau. L’équipage n’est plus là et les soutes sont pleines de vivre.
– En 1953, le Holchu est découvert dérivant entre les îles Nicobar et Andaman. Un repas semblait être sur le point d’être servi ; la radio fonctionnait et pourtant l’équipage s’est envolé sans envoyer le moindre SOS.
– En 2006, le 10 janvier, la Chine avait signalé que six pilotes Chinois de l’Armée de l’Air avaient été témoin d’un vol non identifié d’avions « anachroniques » volant vers eux. La collision auvait été évitée de justesse car les systèmes de radar du contrôle de trafic aérien n’avait pas pu observer et/ou enregistrer la formation en question. M.Feng et ses équipiers pilotes étaient au-dessus de la mer de Bohai vers 21h00 (21.000 pieds) quand soudain une grande formation « non identifiée » d’avions anciens avaient surgit juste sur leur gauche à seulement 30 miles. M.Feng avait appelé immédiatement le centre de commande du trafic aérien qui avait répondu qu’aucun avion ne volait dans le secteur à ce moment-là. Quelques experts Chinois ont pensé que les équipages avaient été victimes d’une illusion…

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Author: Reynald

J'ai crée ce site en 2004 car j'étais un passionné de paranormal et je voulais partager ma passion avec les gens qui ont la même passion. Bonne lecture.

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