Dans la nuit du 1er Février 1959, une équipe de neuf skieurs de fond expérimentés ont abandonné leurs tentes dans les montagnes russes de l’Oural et se sont réfugiés dans une forêt à proximité. Ils étaient tellement pressés qu’ils n’ont même pas pris le temps de se vêtir correctement,ils étaient que partiellement vêtu.Pour fuir ils ont du découper le coté de la tente pour gagner du temps. La température extérieure était de moins 15 degrés. En quelques heures, ils étaient tous morts. Les sauveteurs ont récupéré leurs corps à deux endroits distincts et on découvert que certains d’entre eux étaient mort du gel alors que d’autres avaient subi des blessures. Des autopsies ont révélé une exposition a des rayonnements élevés,certains disent qu’ils ont vues de drôles de lumières dans le ciel ce soir la,sur certains corps il y aurait aussi des parties de corps manquantes et d’étranges tons de couleur orangé sur la peau de certain corps.Certains corps présentés un vieillissement prématuré !!!!Y aurait-il eu une intervention Extra terrestre comme le suppose certains ?.
Maintenant, nous allons chercher à comprendre la vérité sur ce qui s’est réellement passé.
Plusieurs théories – Neuf Morts – Un survivant – Quatre enquêtes – des Théories innombrables! L’accident du col de Dyatlov! Un mystère intégralement enregistrés.
L’ÉQUIPE DE SKIEURS
L’équipe de skieurs Dyatlov était composé de huit hommes et deux femmes qui, à l’exception d’Alexander Zolotarev, étaient pour la plupart des étudiants ou diplômés de l’Institut polytechnique de l’Oural située à Ekaterinbourg, Sverdlovsk Oblast, Russie, et maintenant rebaptisé Eltsine Ural State Technical University. Georgyi Krivonischenko, Rustem Slobodin, et Nicolas Thibeaux-Brignollel étaient des ingénieurs. Igor Dyatlov et Zinaida Kolmogorova étaient étudiants a la Faculté Radio, Ludmila Dubinina et Yuri Yudin poursuivaient des études d’économie, Yuri Doroshenko a étudié l’économie des grandes puissances et Alexander Kolevatov était un étudiant de la Faculté de Géo-technique.
Alexander Zolotarev était un moniteur de ski/instructeur (un guide de voyage professionnel) et voulais participer avec l’équipe Dyatlov afin d’obtenir son diplôme de Maitre instructeur ou d’instructeur expert. Cela a été et est encore une pratique courante en Russie.
Zolotarev ne connaissais pas les autres membres de l’équipe mais il avait été chaudement recommandé par des amis de l’équipe du club de sport. Il fut accepté dans l’équipe et selon les journaux, il a co-exploités et bien travaillé avec chacun d’eux. Il est à noter que les associations sportives étaient monnaie courante à cette époque que c’était la volonté pour ces personnes de partagé un intérêt tel que le ski, et de coopérer les uns avec les autres lorsque cela était possible.
- Igor Alekseïevitch Dyatlov (Игорь Алексеевич Дятлов), né le 13 janvier 1936
- Zinaïda Alekseïevna Kolmogorova (Зинаида Алексеевна Колмогорова), née le 12 janvier 1937
- Lioudmila Aleksandrovna Doubinina (Людмила Александровна Дубинина), née le 12 mai 1938
- Alexandre Sergueïevitch Kolevatov (Александр Сергеевич Колеватов), né le 16 novembre 1934
- Roustem Vladimirovitch Slobodine (Рустем Владимирович Слободин), né le 11 janvier 1936
- Gueorgui « Iouri » Alekseïevitch Krivonichtchenko (Георгий « Юрий » Алексеевич Кривонищенко), né le 7 février 1935
- Iouri Nikolaïevitch Dorochenko (Юрий Николаевич Дорошенко), né le 12 janvier 1938
- Nikolaï Vladimirovitch Thibeaux-Brignolles (Николай Владимирович Тибо-Бриньоль), né le 5 juillet 1935
- Alexandre « Semen » Aleksandrovitch Zolotarev (Александр « Семен » Александрович Золотарёв), né en 1921
- Iouri Efimovitch Ioudine (Юрий Ефимович Юдин), né en 1937.
Le but de l’expédition était d’atteindre Otorten, une montagne située à dix kilomètres au nord du lieu du drame. Cette route, à cette période de l’année, était estimée être « catégorie III », la plus difficile. Tous les membres du groupe étaient expérimentés en matière de longues expéditions de ski de fond et de ski alpin.
Le 25 janvier, ils arrivent en train à Ivdel, une ville située au centre de l’oblast de Sverdlovsk. Ils prennent un camion jusqu’à Vijaï, le dernier village du nord de l’oblast. Ils commencent à marcher en direction d’Otorten le 27 janvier. Le jour suivant, l’un des membres du groupe, Iouri Ioudine, doit renoncer à continuer l’expédition pour cause de maladie2. Le groupe compte donc neuf personnes.
Les journaux et appareils photo trouvés à leur dernier camp permettent de retracer leur itinéraire dans les jours précédant le drame. Le 31 janvier, le groupe atteint une région de hautes terres et commence à se préparer pour la montée. Ils déposent des vivres excédentaires et des équipements dans une vallée boisée pour le voyage de retour. Le lendemain, le 1er février, les randonneurs commencent à traverser le col. Ils pensent probablement camper la nuit suivante de l’autre côté, mais en raison des conditions météorologiques qui se détériorent, du blizzard et de la faible visibilité, ils s’égarent et dévient vers l’ouest, en direction du Kholat Syakhl. Se rendant compte de leur erreur, ils décident de s’arrêter et de camper sur le flanc de la montagne.
Les recherches
Ils s’étaient mis d’accord pour que Dyatlov fasse envoyer un télégramme à leur club sportif dès leur retour à Vijaï, au plus tard le 12 février. Cette date atteinte et aucun message reçu, il n’y eut aucune réaction parce qu’un délai de quelques jours était courant pour ce type d’expédition. Ce n’est qu’après que les familles des randonneurs la réclament que le président de l’institut polytechnique organise une équipe de secours (d’étudiants et professeurs) le 20 février2. L’armée et la police les rejoindra plus tard, et des avions et hélicoptères seront utilisés dans l’opération.
Le 26 février, l’équipe de secours trouve le camp abandonné sur le mont Kholat Syakhl. La tente est gravement endommagée. Ils suivent des empreintes de pas qui mènent à la lisière d’un bois proche (de l’autre côté du col, à 1,5 km au nord-est), mais après 500 mètres les traces sont couvertes par la neige. A la lisière de ce bois, sous un grand pin, l’équipe de secours trouve les restes d’un feu de camp et les deux premiers corps : ceux de Krivonichtchenko et Dorochenko, déchaussés et portant uniquement leurs sous-vêtements. Entre le pin et le camp ils trouvent trois corps : ceux de Dyatlov, Kolmogorova et Slobodine. Selon la position des corps, il paraît qu’ils étaient en train d’essayer de regagner le camp au moment de leur mort2. Ils sont trouvés séparément à 300, 480 et 630 mètres du pin, respectivement.
Les recherches pour les quatre corps restants prennent plus de deux mois. Ils sont finalement trouvés le 4 mai sous 4 mètres de neige, dans un ravin de la vallée d’un ruisseau, plus à l’intérieur du bois.
L’Enquête
Une première enquête commence immédiatement après la découverte des cinq premiers corps. Un examen médical ne trouve pas de blessures pouvant causer la mort ; la conclusion est donc qu’ils sont tous morts d’hypothermie. Une personne présente une petite fêlure sur le crâne qui n’est probablement pas une blessure mortelle.
L’examen des quatre corps trouvés en mai change la donne. Trois présentent des blessures mortelles : le corps de Thibeaux-Brignolle présente de graves blessures au crâne, et ceux de Doubinina et Zolotarev des côtes fracturées. Selon le Dr Boris Vozrojdenny, une très grande force est nécessaire pour infliger de tels dégâts, et la compare à celle d’un accident de voiture. Les corps ne présentent pas de blessures externes, comme s’ils étaient morts d’une très haute pression. Il manquait la langue au corps d’une des femmes1. Certains pensent d’abord que les autochtones mansi peuvent avoir attaqué et tué le groupe car ils sont entrés dans leur territoire, mais l’enquête trouve que la manière dans laquelle ils sont morts ne soutient pas cette hypothèse. Les seules empreintes de pas sont celles des randonneurs, et il n’y a aucun signe de lutte rapprochée.
La température est très basse (environ -25 à -30 °C) et une tempête sévit, mais les morts ne sont que partiellement habillés. Certains ne portent qu’une chaussure et d’autres pas de chaussures du tout ou seulement des chaussettes1. Certains portent des morceaux de vêtements qui paraissent avoir été découpés dans les habits de ceux qui sont déjà morts. Toutefois, jusqu’à un quart des décès par hypothermie sont associés à des périodes de « déshabillement paradoxal », qui a typiquement lieu pendant une hypothermie moyenne à sévère, quand la personne devient désorientée et agressive. Les victimes peuvent commencer à se débarrasser de leurs habits, ce qui accélère la progression de l’hypothermie.
Les journalistes parlant des parties de l’enquête qui ont été rendues publiques révèlent que :
- six des membres du groupe sont morts d’hypothermie et trois de blessures mortelles ;
- il n’y a aucune raison de penser qu’il y avait d’autres personnes présentes sur le Kholat Syakhl ou dans les environs ;
- la tente a été arrachée depuis l’intérieur ;
- les victimes sont mortes six à huit heures après leur dernier repas ;
- les empreintes de pas montrent que tous les membres du groupe sont partis à pied de leur plein gré ;
- le Dr Boris Vozrojdenny déclare que les blessures mortelles sur trois des corps ne peuvent avoir été causées par un autre humain, « parce que la force des coups était trop grande et les parties charnues n’ont pas été endommagées » ;
- les tests médico-légaux de radiation montrent de hautes doses de contamination radioactive sur les vêtements de certaines des victimes1.
Ils arrivent à la conclusion que les membres du groupe sont tous morts d’ « une force irrésistible inconnue ». L’enquête est officiellement close en mai 1959 en raison de l’« absence de partie coupable ». Les documents sont envoyés à un fonds d’archives secret et des photocopies ne sont rendues publiques que dans les années 1990, mais certaines parties manquent.
Controverses autour de l’enquête
Certains disent que des indices ont été omis ou ignorées par les enquêteurs:
- après les funérailles, les parents des morts affirment que la peau des victimes était d’une étrange couleur brune1 ;
- dans une entrevue privée, l’un des anciens enquêteurs dit que son dosimètre avait montré des niveaux de radiation élevés sur le Kholat Syakhl, et que cela explique la radiation trouvée sur les corps ; toutefois, la source de la contamination n’a pas été découverte ;
- un autre groupe de randonneurs se trouvant à environ 50 kilomètres au sud de la montagne affirme avoir vu d’étranges sphères oranges dans le ciel au nord — vraisemblablement en direction du Kholat Syakhl — la nuit du drame1 ; des « sphères » similaires sont continuellement observées à Ivdel et dans ses environs de février à mars 1959, par plusieurs témoins indépendants, y compris le service météorologique et les forces armées ;
- certains rapports suggèrent qu’il y avait beaucoup de ferraille dans la région, ce qui a donné lieu à des spéculations sur l’usage militaire clandestin de la région, que l’on aurait cherché à dissimuler.
Retombées
En 1967, l’écrivain et journaliste Iouri Iarovoï, de Sverdlovsk, publie un roman inspiré de l’affaire, De la plus grande complexité (Высшей категории трудности). Iarovoï est impliqué dans les recherches pour le groupe de Dyatlov et dans l’enquête en tant que photographe officiel des recherches et le début de l’enquête, donc il connaissait bien l’affaire. Il écrit le livre pendant la période soviétique, quand les détails de l’accident sont maintenus secrets et il évite de révéler ce qui n’est pas dans l’explication officielle ou déjà bien connu. Le livre idéalise l’affaire, qui finit de manière bien plus optimiste que ce qui est réellement passé : seul le chef du groupe est trouvé mort. Les collègues de Iarovoï disent qu’il avait rédigé des versions alternatives du roman, et que deux furent refusées par la censure. Depuis la mort de Iarovoï en 1980, toutes ses archives, y compris ses photographies, journaux et manuscrits, sont introuvables.
Certains détails de l’affaire sont rendus public en 1990 grâce à des publications et discussions dans la presse régionale de Sverdlovsk. L’un des premiers auteurs est le journaliste Anatoly Gouchtchine. Il dit que la police lui a permis de lire les documents originaux de l’enquête et d’utiliser ces sources dans ses publications. Il note qu’un certain nombre de pages sont exclues des documents, ainsi qu’une « enveloppe » mystérieuse mentionnée dans la liste des éléments de l’enquête. À la même époque, des photocopies de certains des documents commencent à circuler parmi d’autres enquêteurs officieux.
Gouchtchine résume ce qu’il trouve dans son livre Le prix des secrets d’État est neuf vies (Цена гостайны – девять жизней). Certains le critiquent parce qu’il se concentre sur la théorie spéculative d’une « expérience soviétique d’une arme secrète », mais la publication de l’œuvre suscite une discussion publique, stimulée par la fascination du paranormal. Beaucoup de ceux qui sont restés silencieux pendant trente ans commencent alors à parler de nouveaux détails de l’affaire. Parmi eux un policier à la retraite, Lev Ivanov, qui mena l’enquête officielle en 1959. En 1990, il publie un article, et affirme que l’équipe d’enquêteurs n’avait aucune explication rationnelle pour l’accident. Il ajoute qu’il reçut des ordres directs de la haute administration pour arrêter l’enquête et maintenir les éléments secrets, et ce, après qu’il a dit que l’équipe avait vu des « sphères volantes ». Ivanov croit personnellement en une explication paranormale : plus spécifiquement, les ovnis.
En l’an 2000, une chaîne de télévision régionale produit le documentaire Le mystère du col Dyatlov (Тайна Перевала Дятлова). Avec l’aide de l’équipe de tournage, une écrivaine de Iekaterinbourg, Anna Matveïeva, publie la nouvelle fiction/documentaire du même nom. Une grande partie du livre inclut des citations de l’enquête d’origine, les journaux des victimes, des entrevues avec des membres de l’équipe qui rechercha les randonneurs et d’autres documentaires collectés par les réalisateurs du film. Le livre est rédigé du point de vue d’une femme moderne (l’alter ego de l’auteure) qui tente de résoudre le mystère.
Malgré la présence de la narration fictive, le livre de Matveïeva reste la meilleure source documentaire sur l’affaire, jamais rendue publique. Les pages des rapports d’enquête (dans la forme de photocopies et transcriptions) sont également graduellement mis en ligne sur un forum web
La Fondation Dyatlov est créée à Iekaterinbourg avec l’aide de l’Université technique d’État de l’Oural et Iouri Kountsevitch (Юрий Кунцевич) à sa tête. Le but de la fondation est de convaincre l’administration russe de rouvrir l’enquête sur l’affaire et d’entretenir la mémoire des randonneurs morts sur la montagne.
Membre de L’Équipe | Ordre de Découverte | Trouvé | Ce qu’il Portait | Blessures | Cause de la mort |
Georgyi Krivonischenko (24 ans) |
26 Fev 1959 Trouvé en Premier avec Yuri Doroshenko | Sous la lisière de la forêt de pins | Pied nu (chaussettes) et porter des sous-vêtements seulement | Aucune enregistrée comme inhabituelle | Hypothermie |
26 Fev 1959 Trouvé en Premier avec Georgyi Krivonischenko |
Sous la lisière de la forêt de pins | Pied nu (chaussettes) et porter des sous-vêtements seulement | Aucune enregistrée comme inhabituelle | Hypothermie | |
26 Fev 1959 Trouvé en Deuxième avec Zinaida et Rustem |
Entre La Foret et le Camp | inconnu | Aucune enregistrée comme inhabituelle | Hypothermie | |
26 Fev 1959 Trouvé en Deuxième avec igor et Rustem |
Entre La Foret et le Camp | inconnu | Aucune enregistrée comme inhabituelle | Hypothermie | |
Rustem Slobodin (23 ans) |
26 Fev 1959 Trouvé en Deuxième avec igor et Zinaida |
Entre La Foret et le Camp | inconnu | légères fractures du crane | Hypothermie |
Nicolay Thibeaux-Brignollel (24 ans) |
4 Mai 1959 Trouvé en Troisième avec Lyudmila et les deux Alexander |
Dans un ravin de la foret,a 75 M de la lisière de la foret de pins | Habillé plutôt chaudement | Crâne sévèrement écrasé | Blessures mortelles et hypothermie |
Lyudmila Dubinina (21 ans) |
4 Mai 1959 Trouvé en Troisième avec Nicolas et les deux Alexander |
Dans un ravin de la foret,a 75 M de la lisière de la foret de pins | Mieux habillés – aussi portait un pantalon de Krivonischenko comme chaussures | La Langue et la cavité buccale sont manquantes, plusieurs fractures aux côtes | Blessures mortelles et hypothermie (trace de Radiation) |
Alexander Zolotaryov (37 ans) |
4 Mai 1959 Trouvé en Troisième avec Nicolas,lyudmila et l’autre Alexander |
Dans un ravin de la foret,a 75 M de la lisière de la foret de pins | Mieux habillés – porté également n manteau de Dubinina et un chapeau | De nombreuses côtes cassées | Blessures mortelles et hypothermie (trace de Radiation) |
Alexander Kolevatov (25 and) |
4 Mai 1959 Trouvé en Troisième avec Nicolas,lyudmila et l’autre Alexander |
Dans un ravin de la foret,a 75 M de la lisière de la foret de pins | inconnu | Aucune enregistrée comme inhabituelle | Hypothermie |
La Seule Survivante | N/A | N/A | Est tombé malade et est retourné à la maison avant l’événement | Survivante |
La galerie photo de tout ce que j’ai trouvé sur l’affaire.
https://www.leblogdeletrange.net/index.php/des-photos-du-mystere-de-dyatlov-encore-inconnues