La combustion spontanée et sans raison d’êtres humains ou d’objets touche à un problème singulier, celui du « feu secret ». D’après les alchimistes, il y aurait une autre variété de feu que celle que nous connaissons. Ce feu secret serait extrêmement dangereux. En termes de physique moderne, on pourrait interpréter ce phénomène comme intermédiaire entre l’énergie chimique et l’énergie nucléaire.
La propriétaire apporta un télégramme à la porte de l’appartement de Mrs.Reeser. Elle cogna trois fois et attendit. Pas de réponse,elle cogna de nouveau. Toujours pas de réponse. Elle essaya d’ouvrir. La poignée de la serrure était chaude, ce qui lui rappela la légère odeur de fumée qu’elle avait remarquée un peu plus tôt. Mais l’odeur avait disparu, et elle n’avait pas appelé les pompiers. Après avoir encore cogné plusieurs fois, elle appela la police, qui arriva et enfonça la porte. Une vision incroyable les attendait. Au milieu de l’appartement, un gros fauteuil rembourré avait brûlé jusqu’à ses ressorts métalliques, il y avait un peu de suie au plafond et le tapis était brûlé autour du fauteuil ; à part cela, le feu avait été sans importance. Mais où était Mrs. Reeser ?
En avançant jusqu’au fauteuil, la police découvrit ce qui en restait. Sa tète était là, complètement carbonisée et réduite à la dimension d’une balle de tennis. Elle trouva aussi un fragment de sa colonne vertébrale et un petit morceau d’un pied. C’était tout, sauf quelques cendres grises autour du fauteuil. Le coroner fut stupéfait. Comment un feu si peu
important qu’il n’avait brûlé que le capitonnage d’un fauteuil, et n’avait été qu’à peine remarqué dans la maison, avait-il pu consumer aussi complètement un corps humain ? On fit appel au docteur Wilton Krogman, spécialiste très connu de la mort par le feu, à l’Ecole de médecine de l’Etat de Pennsylvanie, qui était en vacances aux environs. « C’est la chose la plus stupéfiante que j’ai jamais vue » dit-il. « Je ne peux pas imaginer une crémation aussi complète sans plus de dommages à l’appartement lui-même. Je n’ai jamais vu non plus de crâne humain ainsi réduit par une chaleur intense. Le contraire a toujours été vrai : les crânes ont soit anormalement grossi soit virtuellement explosé en cent morceaux. » La police envisagea le suicide, l’accident et le crime, mais sans trouver aucun motif pour cette mort. Surtout, il n’existait pas de moyen connu par lequel Mrs. Reeser aurait pu être tuée de la sorte. Il faut une chaleur de prés de 2 500 degrés et environ trois heures de temps pour consumer un corps humain à ce point.
Lieu : Seneca, Illinois.
Date : Noël 1885
Le soir de Noël 1885, Patrick Rooney, sa femme et leur domestique John Larson, burent du whisky dans la cuisine. Larson alla ensuite se coucher et se réveilla le matin de Noël avec la migraine. En bas, dans la cuisine, il trouva tout recouvert d’une pellicule huileuse, et sur le sol,Patrick Rooney, mort. Lamon prit son cheval et galopa prévenir le fils de Rooney, John, qui habitait prés de là. Revenus à la ferme, les deux hommes remarquèrent un trou carbonisé prés de la table de cuisine. En regardant dans l’excavation, ils trouvèrent sur la terre, en dessous du plancher de la cuisine, un crâne calciné, quelques os brûlés et un petit tas de cendres. Le coroner jugea que Patrick était mort par asphyxie provoquée par la fumée du corps de sa femme qui brûlait. Le jury ne rendit aucun verdict. Mrs. Rooney avait disparu dans un feu d’une chaleur fantastique qui ne s’était pas étendu au-delà de ses alentours immédiats.
Cela dépassait la compréhension de ce jury de fermiers du Middle West du XIXème siècle.
Un cas douteux de combustion humaine spontanée.Pourtant, même si la victime a été brûlée par le feu de sa cheminée, on ne s’explique pas que son corps soit ainsi à moitié consumé : il faut une chaleur d’au moins 1650°C pour réduire en cendres un corps humain…
Lieu : Chelmsford, Angleterre.
Date : 1958.
Au beau milieu d’un bal, une femme s’est mise à brûler avec de brillantes flammes bleues et, en quelques minutes, il n’en resta qu’un petit tas de cendres carbonisées. Le coroner déclara : « Je n’ai jamais rencontré, dans toute ma carrière, un cas aussi mystérieux que celui-ci. »
Lieu : Downham, Kent. Brixton, Angleterre.Balina, Irlande.
Date : 27 Décembre 1958.
Une femme se consuma à Downham, dans le Kent, une autre à Brixton, et un homme à Balina en Irlande. Aucune de ces personnes ne se trouvait prés d’un feu, ni ne fumait.
Restes d’un pyjama en nylon et d’une chaise après la combustion d’Ipiranga, Brésil, 1973.
Lieu : Au large de la côte d’Irlande. Upton-by-Chester, Angleterre. Nimègue, Hollande.
Date : 7 Avril 1958.
A bord du cargo Ulrich, au large de la côte d’Irlande, le second remarqua que le bateau faisait des embardées et s’aperçut que l’homme de barre avait disparu. Seul, un tas de cendres. restait devant la roue du gouvernail. Il n’y avait pas trace de feu ; la roue, le compas, le plancher, même les chaussures du mort étaient indemnes. D’autres marins s’étaient trouvés au travail sur le pont non loin de là mais aucun n’avait perçu un cri ni un bruit, quelconque. On pensa à un coup de foudre mais le ciel était clair et personne n’avait entendu de coup de tonnerre.
Le même 7 avril, prés d’Upton-by-Chester, en Angleterre, un camion alla s’arrêter dans un fossé. La police constata que le conducteur, George Tumer, avait été complètement incinéré. Et pourtant les coussins de son siège n’avaient aucun dommages Le réservoir d’essence était intact. Il n’y avait pas eu le feu dans la cabine, sauf dans le corps du conducteur lui-même.
Troisièmement, toujours le 7 avril 1958, prés de Nimégue en Hollande, William Ten Bruick fut trouvé mort « brûlé au-delà de toute possibilité d’identification » dans sa Volkswagen. Pourtant les dommages sur le véhicule étaient légers et le réservoir d’essence n’avait pas pris feu. Encore une fois, il n’y avait aucune explication à l’incinération de Ten Bruick.
Ces trois morts se sont produites dans un vaste espace, à des centaines de kilomètres les unes des autres mais.., exactement au même moment. Ce qui suggère une certaine liaison entre ces trois morts bizarres, bien qu’elles fussent séparées par de telles distances.
Une mystérieuse chaleur a réduit le corps en cendres, ne laissant intacts que des morceaux de crâne, la main gauche et les jambes. L’intensité de la combustion a provoqué un trou dans le plancher. Curieusement, presque rien n’a brûlé autour du corps.
Lieu : ?
Date : ?
Source : « Le livre de l’inexplicable » de Jacques Bergier, éditions France loisirs, 1975.
Faits : Vesey avait longtemps écrit des romans de « fiction astrologique » et se mêlait plus ou moins d’occultisme. Il travaillait seul dans son cabinet, dans une maison de ferme isolée. Comme il s’activait, à l’époque, sur un projet très spécial, il demanda à sa femme et à son fils d’aller faire un tour d’à peu prés une heure pour le laisser seul avec son travail. En rentrant, ils trouvèrent sur le plancher du living- room les restes racornis et carbonisés de Peter Vesey. Rien d’autre n’avait brûlé. Un peu de feu était allumé dans la cheminée à l’autre bout de la pièce. Mais cela ne pouvait pas avoir eu de rapport avec la mort de Vesey.
Lieu : Arcis-sur-Aube, France.
Date : entre 1965 et 1975.
Source : « Le livre de l’inexplicable » de Jacques Bergier, éditions France loisirs, 1975.
Faits : Léon Eveille, 40 ans, fut retrouvé complètement réduit en cendres dans sa Simca, dans un bois de sapins prés d’Arcis-sur-Aube (Aube). Le plus étrange, dans ce cas, c’est que les vitres de la voiture avaient totalement fondu. Or, une automobile qui brûle n’engendre pas une chaleur supérieure à 700 degrés Centigrade, et le verre ne fond qu’à environ 1000 degrés Centigrade. Personne n’a trouvé d’explication à ce feu ardent qui a pu fondre le verre…
Lieu : Nashville, Tennessee.
Date : Peu avant 1835
Source : « Le livre de l’inexplicable » de Jacques Bergier, éditions France loisirs, 1975.
Faits : Rentrant de promenade, un professeur non désigné de l’Université de Nashville regagna son cabinet. Tandis qu’il notait les indications de ses instruments météorologiques, il sentit soudain comme une brûlure à la jambe gauche. Il se frotta pour faire cesser cette douleur, mais celle-ci s’accrut. Et sur la jambe de son pantalon, il vit une flamme d’un ou deux centimètres de large. Il abattit ses mains sur elle, pour lui couper l’oxygène et elle s’éteignit bientôt. Il quitta son pantalon et découvrit qu’il avait la peau enlevée sur 7,50 cm de long. Son caleçon (long) avait un trou brûlé au même endroit mais le pantalon était à peine marqué. La brûlure de la jambe guérit très lentement. Ce cas fut qualifié, à l’époque, de « combustion spontanée partielle ».
Lieu : Londres, Angleterre.
Date : XIXème siècle
Source : « Le livre de l’inexplicable » de Jacques Bergier, éditions France loisirs, 1975.
Faits : La mère d’un certain John Wright s’embrasa soudain, alors qu’elle était assise avec sa bonne, devant sa cheminée où brûlait un peu de feu. La bonne put éteindre les flammes des vêtements, mais un peu plus tard cela recommença. De nouveau, les flammes purent être éteintes. Mais le lendemain, on retrouva la vieille dame transformée en torche vivante, dans sa cuisine. On l’éteignit, et on la mit au lit ; encore une fois, elle prit feu. Wright incrimina la bonne pour ces accidents, mais sa mère le démentit énergiquement. Elle déclara que c’était « quelque chose de surnaturel » qui l’attaquait.Tout ce qui reste après une combustion humaine spontanée : ni les meubles, ni même les tissus n’ont pris feu…
Lieu : Reims, France.
Date : Le lundi de pentecôte 1725.
Source : Facteur X n° 5.
Faits : Jean Millet, tenancier de l’auberge du Lion d’Or, s’endort tandis que sa femme Nicole ferme l’établissement. Vers 2h30 du matin, il est réveillé en sursaut par une forte odeur de fumée. Dans la grande salle du bas, il découvre, dans un fauteuil intact, le corps calciné de son épouse. La police l’accuse alors d’avoir immolé sa compagne par le feu. Fort heureusement pour lui, un client (un jeune chirurgien nommé Le Cât) réussit à disculper l’aubergiste en prouvant au tribunal l’existence de cas similaires à l’étranger.
Lieu : Ebbw Vale, dans le Gwent, Pays de Galles.
Date : Janvier 1980.
Source : Facteur X n°5.
Faits : C’est par une matinée glaciale que John Heymer, un officier de la police judiciaire britannique, fut dépêché pour les besoins d’une enquête sur un cas de «décès par combustion», survenu à Ebbw Vale, dans le Gwent, au pays de Galles. Arrivé au pavillon où les faits venaient de se produire, ce policeman constata avec étonnement, en pénétrant dans le salon, que l’atmosphère y était lourde et très humide. Une lumière orangée, un peu irréelle, éclairait la pièce. Sur le tapis du salon, John Heymer tomba en arrêt devant un tas de cendres, à l’extrémité duquel sortaient deux pieds humains. ?? l’autre extrémité de cet amas de cendres, d’un blanc brillant, l’officier distinguait un crâne noirci. Voilà tout ce qu’il restait du corps de Henry Thomas, le septuagénaire vivant là. Hormis le fauteuil à armatures en bois, brûlé aux deux tiers, dans lequel la victime était assise, nul autre objet de la pièce n’avait été atteint par les flammes. Tout le salon était en revanche maculé d’une pellicule de chair humaine, comme vaporisée sur les murs et sur le mobilier, y compris sur l’ampoule électrique et les fenêtres. C’est ce sinistre filtre qui donnait à la lumière l’étrange couleur orangée qui, d’emblée, avait intrigué John Heymer. Le policier poursuivit son état des lieux. Pourtant saturés de matières grasses fondues, les pans de tapis et de moquette situés sous le corps n’étaient brûlés que sur une épaisseur minime, de quelques centimètres, Heymer s’étonna : comment un corps humain, pouvant contenir prés de 45 litres d’eau, avait-il pu brûler et être réduit en cendres alors que les tissus à son contact, n’étaient que superficiellement atteints ? L’expert légiste venu constater les faits confirma que le fauteuil n’avait brûlé qu’à l’endroit où il avait été en contact avec le corps. Lorsque le fauteuil s’était effondré, laissant choir le corps en flammes sur le sol, il avait alors cessé de se consumer. Les autres éléments du mobilier n’avaient pas été attaqués par les flammes car la combustion initiale avait, semble-t-il, vite épuisé l’oxygène présent dans une pièce aux ouvertures calfeutrées, Heymer s’étonna à nouveau : dans ces conditions, pourquoi le corps aurait-il continué sa propre combustion jusqu’à se réduire presque totalement en un petit tas de cendres fines et blanches ? Henry Thomas, âgé de 73 ans, était non fumeur, ce qui limita les possibilités de cause d’incendie.
Lieu : New-York, Etats-Unis.
Date : 1986.
Source : Facteur X N°5
Faits : Le corps d’un homme de 58 ans (en excellente santé puisqu’il s’agissait, ironie du sort, d’un pompier à la retraite) fut ainsi retrouvé réduit à sa plus simple expression : deux kilos de cendres et quelques os. Comme très souvent dans ce genre d’affaires, rien d’autre dans la maison n’avait brûlé, pas même une boîte d’allumettes proche du corps de la victime. Pour réduire un corps en cendres de façon aussi radicale, la température doit s’élever aux environs de 2500 °C, une chaleur bien plus importante que celle dégagée par un incendie détruisant un bâtiment entier !
Lieu : Londres, Angleterre.
Date : ?
Source : Facteur X N°5.
Faits : Le pompier Jack Stacey fut appelé pour un incendie dans une maison abandonnée de Londres. Quand il arriva sur les lieux, il vit que le bâtiment lui-même ne présentait aucun signe de dégâts causés par le feu, mais lorsqu’il pénétra à l’intérieur de la maison, Stacey trouva un corps en train de brûler, celui d’un SDF connu sous le nom de Bailey.
A l’agonie, Bailey avait mordu à pleines dents la rampe de l’escalier, ce qui indique qu’il était vivant lors du déclenchement de la combustion. Les pompiers durent écarter ses mâchoires à l’aide d’une barre de fer…
« Il avait une fente d’environ 10 cm au milieu de l’abdomen », se rappelle Stacey. « Des flammes en sortaient avec la force d’un chalumeau, » Pour tenter, selon ses propres termes, d’éteindre l’incendie « à la source », Stacey plaqua directement la lance d’incendie sur le ventre du pauvre hère. Pour le pompier, il ne faisait aucun doute que les flammes s’étaient déclarées à l’intérieur même du corps. L’origine de « l’incendie » n’a jamais été précisée. Il n’y avait, à proximité, pas de branchement de gaz ou d’électricité, ni même d’allumettes. Et si la victime avait laissé tomber une cigarette incandescente sur son ventre, des expériences menées par la suite démontrèrent que ça n’aurait pas suffi à produire un feu d’une telle puissance.
Lieu : Londres, Angleterre.
Date : 1982.
Source : Facteur X N°5.
Faits : Jeannie Saflin, une malade mentale âgée de 62 ans, prit soudain feu alors qu’elle était assise sur une chaise en bois, dans sa cuisine. Son père, assis à côté d’elle, vit soudain une sorte d’éclair. Se tournant vers Jeannie, il constata que son corps était en flammes, particulièrement le visage et les mains. Jeannie ne criait pas, ne bougeât pas. Son père la traîna jusqu’à l’évier et appela son gendre Donald à la rescousse. Accourant, ce dernier se figea en voyant les flammes lécher le visage et le ventre de Jeannie. Les deux hommes parvinrent à éteindre le feu, mais Jeannie décéda peu après à l’hôpital. La qualification de la cause du décès de Jeannie allait prendre du temps. L’inspecteur chargé de l’enquête ne lui trouva aucune explication rationnelle, il fit un rapport dans ce sens. Il informa la famille de Jeannie que, selon lui, elle était morte accidentellement, victime d’une combustion spontanée.
Lieu : Uruffe, Meurthe-et-Moselle, France.
Date : 12 mai 1977.
Source : Facteur X N°5.
Faits : Ginette Kazmirczak mène une vie discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l’instituteur du village. Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l’appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est pleine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de la porte d’entrée de Mme Kazmierzak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d’épouvante. Le corps de Mme Kazmierczak gît carbonisé sur le plancher, contre la porte d’entrée, mais les jambes, le bassin et le bras droit sont intacts alors que la tête, le tronc et l’abdomen ne sont plus que cendres. Il a fallu une température énorme (2000°C !) pour arriver à ce macabre résultat.
Fait étrange : seul le plancher sous le buste de la victime révélera des traces d’incendie. Les murs et le sol sont maculés de suie, mais rien d’autres n’a brûlé dans l’appartement. Le poêle à mazout et le chauffe-eau sont éteins. L’électricité fonctionne correctement. Crime, suicide ? Ces thèses sont écartées à défaut d’éléments matériel pouvant les étayer.
Le parquet de Nancy ouvre une enquête et charge le capitaine Laurain d’une expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses : explosion d’une bombe aérosol ou d’un gaz (mais l’embrasement du mobilier aurait alors été total), crime (mais la porte était fermée de l’intérieur), foudre (la météo invalidera cette possibilité). L’expert doit admettre qu’il s’agit bien là d’une combustion humaine spontanée. En conséquence, le 18 Janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire. Ce cas troublant a été reconstitué dans le cadre de l’émission « mystère » sur TF1.
Lieu : Savannah, Géorgie, Etats-Unis.
Date : 12 Novembre 1974.
Source : L’inconnu n°246, Mars 1997.
Faits : Jack Angel, aujourd’hui septuagénaire, s’est fait une bonne situation dans le prêt-à-porter. La nuit du 12 novembre 1974, sa caravane, convertie en salon d’exposition, est garée sur le parking d’un motel à Savannah en Géorgie aux Etats-Unis. Après avoir fait son lit, il a enfilé son pyjama et s’est endormi. Il s’éveille quatre jours plus tard et remarque que sa main droite est noire du poignet jusqu’au bout des doigts. «Elle était brûlée, cloquée», a-t-il expliqué au chercheur Harry E. Arnold de Pennsylvanie qui a consacré de nombreuses années à l’étude du phénomène de C-H-S (Combustion humaine spontanée).
«Et il y avait eu comme une explosion dans ma poitrine qui avait fait un trou, j’étais brûlé… à la cheville et dans le dos par taches». Comme il ne souffre pas, il se douche avant de mettre la chemise et le pantalon qu’il portait quatre jours plus tôt. Ni ses vêtements, ni ses draps, ne révèlent la moindre trace de feu. Tenant son bras blessé de l’autre main, Angel traverse le parking du motel, quelques minutes plus tard, il s’évanouit. Il reprendra ses esprits à l’hôpital mais en état de choc et souffrant d’une douleur atroce. Les médecins sont eux aussi en état de choc en constatant que la brûlure s’est prolongée vers l’intérieur de l’avant-bras, détruisant une bonne partie des tissus cutanés. Angel demandera à sa femme de fouiller la caravane, ce qu’elle fit sans rien trouver, ni trace de feu ou d’objets carbonisés. Angel sera un peu plus tard amputé de l’avant-bras, car sa main s’est infectée, risquant d’envahir le bras tout entier.
Lieu : Angleterre
Date : 1980
Source : cd-rom « phénomènes inexpliqués ».
Faits : Une jeune femme prend feu dans une discothèque.
Les restes d’un retraité âgé de soixante-cinq ans, après une combustion spontanée. On voit nettement que les ballots de foin situés autour de la victime n’ont pas brûlé.
Date : 4 Avril 1731.
Lieu : Près de Vérone, Italie.
Source : « Inexpliqué » volume I, Editions Atlas.
Faits : Premier cas retenu par l’histoire : celui de la comtesse Comelia Bandi, daté du 4 avril 1731. La scène se passe en Italie, prés de Vérone. Agée de soixante-deux ans, la comtesse n’a jamais été malade de sa vie. Ce soir-là, elle dîne avec le chanoine Bianchini et s’endort après avoir bavardé avec sa camériste. Le lendemain matin, vers huit heures et demie, comme tous les jours, la femme de chambre vient réveiller sa maîtresse. Un affreux spectacle s’offre à ses yeux : « Le plancher de la chambre, rapporte une gazette de l’époque, était parsemé de grosses taches d’apparence humide et gluante, tandis qu’un liquide gras, jaunâtre, écoeurant, coulait le long de la fenêtre, emplissant la pièce d’une odeur répugnante. » Des traces de suie salissaient les meubles. Par contre, le lit n’avait pas été endommagé et les draps chiffonnés indiquaient que la comtesse Bandi avait eu le temps de se lever. Elle gisait à 1 m du lit : un petit tas de cendres, deux jambes intactes toujours gainées de soie fine, une moitié de boîte crânienne, c’est tout ce qui subsistait de Cornelia Bandi…
Le médecin légiste et les policiers appelés sur les lieux sont bien incapables d’expliquer ce qui a pu se passer. Placide, le magistrat chargé du rapport écrit : « Un feu mystérieux semble s’être allumé spontanément dans la poitrine de la comtesse. » Puis il classe le dossier.
Lieu : Caen, France.
Date : 3 Juin 1782.
Source : « Inexpliqué » volume I, Editions Atlas.
Faits : Le 3 juin 1782, une vieille demoiselle disparaît en fumée. Mérille, le chirurgien chargé d’examiner l’affaire, écrit : « Le sommet de la tête gisait sur un des chenets, à quarante-cinq centimètres du feu. Le reste du corps gisait de travers, en face de la cheminée, et n’était plus qu’une masse de cendres. Même les os les plus solides avaient perdu leurs formes et leur consistance. On retrouva le pied droit entier, mais roussi. Bien que ce fut une journée froide, il n’y avait dans le foyer que deux ou trois morceaux de bois brûlés. » Honnêtement, il ajoute que, dans la journée qui a précédé la disparition de Mlle Thaus, des témoins ont vu celle-ci absorber plusieurs litres de vin et un litre de cognac. Un tel exemple a incité un médecin légiste américain, le docteur Dixon Mann, à émettre l’hypothèse selon laquelle ces cas de combustion humaine spontanée s’expliquaient par l’état d’imbibition alcoolique particulièrement prononcé des victimes. Une étincelle suffirait alors à les enflammer. Malheureusement, et le docteur Mann le reconnaîtra lui-même, de nombreux autres cas de combustion spontanée concernent des personnes qui ne buvaient que de l’eau. Pourtant, le rapport du chirurgien Mérille est formel : Pas un meuble de l’appartement n’était endommagé. On retrouva la chaise sur laquelle elle était assise, intacte, à une cinquantaine de centimètres. Le corps s’était consumé en moins de sept heures, bien que rien d’autre que les vêtements n’ait été calciné.
Lieu : Whitley Bay, ville du Northumberland, en Angleterre.
Date : 22 Mars 1908.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : Le 22 mars 1908, à Whitley Bay, une petite ville du Northumberland, en Angleterre, Margaret Dewar trouve le corps en voie de combustion de sa soeur, Wilhelmina. Après avoir appelé les voisins, elle pénètre de nouveau dans la chambre. On découvre que les draps et les couvertures du lit de Wilhelmina ne sont absolument pas consumés et qu’il n’y a aucune trace de fumée dans la maison. Au cours de l’enquête qui suit l’événement, Margaret s’en tient à son histoire. Magistrats et policiers déclarent qu’elle était ivre le 22 mars. La presse s’empare du scandale. Pourtant, jusque-là, les deux soeurs avaient vécu dans la respectabilité. Au tribunal, Margaret reviendra sur ses dépositions et admettra avoir découvert sa soeur brûlée, mais vivante, au rez-de-chaussée de la maison, et l’avoir aidée à monter l’escalier et à se mettre au lit, où elle était morte. Triomphants, les médecins légistes enregistreront cette déclaration sans sourciller, avant de déclarer le dossier clos. En fait, Margaret avait dû subir des pressions pour se rétracter. Ce qu’elle a fait sans souci de vraisemblance : comment Wilhelmina, découverte en état de combustion dans l’escalier avait-elle pu se transformer sur le lit en un corps calciné (jambes et abdomen avaient complètement disparu) sans que couvertures ou draps aient brûlé ?
Lieu : Est de la France.
Date : 1977.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : En France, en juin 1977, Guy Breton parle des combustions humaines spontanées à la radio. De l’est de la France, un commissaire de police l’appelle aussitôt par téléphone. Il enquête sur une mystérieuse affaire du même type. Un soir, une femme de cinquante ans salue ses voisins et rentre passer la nuit chez elle. Le lendemain matin, une odeur de brûlé intrigue une personne qui vient sonner chez elle. On appelle les pompiers, qui enfoncent la porte. Dans la salle à franger, on découvre un tas de cendres encore chaudes et quelques os calcinés… « Un vrai mystère de la chambre jaune », conclut Guy Breton, qui rapporte l’affaire dans son célèbre livre Histoires magiques de l’histoire dé France.
Lieu : Près de Pikeville, dans le Kentucky, Etats-Unis.
Date : 1960.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : On a retrouvé cinq corps carbonisés dans une voiture : » Ils étaient assis comme s’ils venaient d’entrer dans la voiture, a déclaré le médecin légiste. Avec toute la chaleur dégagée, on comprend mal qu’ils n’aient même pas essayé de se sauver. »
Lieu : Falkirk.
Date : 1907.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : Le Daily News du 17 décembre 1907 raconte comment Mrs. Thomas Cochrane, de Falkirk, a été retrouvée dans sa chambre, « tellement brûlée qu’il avait été impossible de la reconnaître ». Personne n’avait entendu de cris et très peu de choses avaient brûlé.
Les restes carbonisés d’une dame de quatre-vingt-cinq ans, qui était en bonne santé le jour de son autocombustion. Il ne restait rien de son corps, alors que la pièce était intacte…
Lieu : Près de Grimsby, Angleterre.
Date : 1904.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : Un fermier sauve sa servante d’une combustion humaine spontanée dont elle était pratiquement inconsciente. Son récit est inquiétant : « Notre servante balayait la cuisine, a-t-il raconté au journal local. Un petit feu brûlait dans la cheminée, mais elle était à l’autre bout de la pièce et ne s’était pas du tout approchée du foyer. Je suis arrivé dans la cuisine à l’improviste. Le dos de sa robe était en feu. Pourtant, elle continuait à balayer. Elle ne se retourna que quand je me mis à crier… » La jeune femme était manifestement en train de brûler depuis un moment : ses blessures ultérieures en ont témoigné.
Lieu : ?
Date : 26 Février 1905.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : Au matin, les voisins des Kiley entendent un curieux grattement. Une fois sur les lieux, ils s’aperçoivent que l’intérieur de la maison des Kiley est en flammes. L’homme est par terre, mort, brûlé. La femme se trouve dans un fauteuil, morte elle aussi, mais reconnaissable. Les deux corps sont entièrement habillés. Il apparaît qu’ils ont brûlé en même temps, avant d’aller se coucher, sans même appeler au secours.
Lieu : ?
Date : 13 Décembre 1959.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : Billy Peterson, vingt-sept ans, décide d’en finir avec la vie en s’asphyxiant au gaz d’échappement, qu’il détoume du moteur vers l’intérieur de sa voiture. Retrouvé un peu plus tard, son état physique inquiétera les enquêteurs : alors qu’il était brûlé au troisième degré, ses vêtements et ses sous-vêtements étaient presque intacts…
Lieu : ?
Date : 18 Septembre 1952.
Source : « Inexpliqué » volume I, éditions Atlas.
Faits : Glen Denney, quarante-six ans, se suicide en se tranchant les poignets. On l’a retrouvé carbonisé, alors que rien n’avait brûlé dans la pièce. « Le corps a pris feu pour une raison inconnue, alors qu’il tentait de se suicider », a conclu le rapport des policiers.
Lieu : Pennsylvanie, Etats-Unis.
Date : 1966.
Source : « Les grandes énigmes », éditions France Loisirs.
Faits :
Le Dr Bentley a été médecin de famille de 1925 à 1953. Une fracture de la hanche en 1947 a entravé sa mobilité. Après sa retraite, Bentley a mené une vie tranquille dans sa maison à deux étages de North Main Street.
Le 5 décembre, les températures s’approchaient du point de congélation lorsque Don Gosnell, employé de la North Penn Gas Company, commença sa tournée matinale. Comme il l’avait fait des dizaines de fois auparavant, Gosnell est entré dans la maison des Bentley vers 9 heures et s’est rendu au sous-sol pour relever le compteur.
Il remarque un tas de cendres ainsi qu’un trou dans le plafond, entouré de braises incandescentes. Perplexe, Gosnell appelle le médecin de 92 ans et se fraye un chemin dans la maison. Une fumée gris bleuté se dégage et Gosnell détecte une odeur qu’il qualifie de « maladive et sucrée ».
Alors qu’il se dirigeait vers la salle de bain, il découvrit une articulation de jambe brune, mais non carbonisée, et un pied chaussé de pantoufles reposant à côté d’un trou d’environ 2 pieds sur 4 pieds, qui avait brûlé à travers le sol recouvert de linoléum.
Le déambulateur du Dr Bentley était renversé contre la baignoire, dans laquelle on pouvait voir le peignoir partiellement brûlé de la victime. Aucune autre partie du corps n’était visible.