FATIMA (PORTUGAL) 1917
NOTRE DAME DU TRES SAINT ROSAIRE
Fatima, une ville à consonance musulmane pour avoir pris le nom d’une jeune-fille mauresque convertie au catholicisme au 12ème siècle. Il est à souligner par ailleurs, que la fille du prophète Mahomet se prénommait également Fatima.La Vierge Marie est apparue en 1917 à Trois petits bergers, les petits pastoureaux, comme on les appelait en ce temps là; il s’agit de : Lucia, l’ainée des trois, née le 22 mars 1907, Francesco né le 11 juin 1908, cousin germain de Lucie, et Jacintha soeur de Francesco, née le 10 mars 1910.

Les 3 pastoureaux de Fatima

« POUR SAUVER LES AMES DE L’ENFER, DIEU VEUT ETABLIR DANS LE MONDE LA DEVOTION AU COEUR IMMACULE DE MARIE. »

HISTORIQUE

LES APPARITIONS DE L’ANGE
La première manifestation divine s’est traduite par l’apparition de l’Ange au printemps 1916.- Ne craignez pas! Je suis l’Ange de la Paix, annonça-t-il aux enfants. Priez avec moi !S’agenouillant à terre, il courba le front jusqu’au sol, et récita alors trois fois cette prière:  » Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas ! »Poussés par un mouvement surnaturel, les enfants répétèrent les paroles.- Priez ainsi!, continua-t-il, les Coeurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications.Et il disparut.

L’Ange se montra une seconde fois aux enfants quelques semaines plus tard: « Que faites-vous? leur dit-il, Priez, priez beaucoup ! Les Coeurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices. »- Comment devons-nous nous sacrifier ? demanda Lucie.- De tout ce que vous pourrez, offrez un sacrifice au Seigneur, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. Attirez ainsi la paix sur votre patrie. Je suis son Ange gardien, l’Ange du Portugal. Par dessus tout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra.

« Puis à l’automne, raconte Lucie, alors que nous avions récité notre chapelet et la prière que l’Ange nous avait enseignée à sa première apparition, il nous apparut une troisième fois, tenant à la main un calice, et, au dessus de celui-ci une Hostie, d’où tombaient dans le calice quelques gouttes de sang. Laissant le calice et l’Hostie suspendus en l’air, il se prosterna à terre, et répéta trois fois cette prière : «Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre les Très Précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, des sacrilèges et des indifférences par lesquels il est Lui-même offensé ! Et par les mérites infinis de son Très Saint Coeur et du Coeur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs»Puis, se levant, continue Lucie, il prit de nouveau le calice et me donna l’hostie, et donna à boire ce que contenait le calice à Jacinthe et à François, en disant en même temps: «Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu ! » De nouveau, il se prosterna à terre, et répéta avec nous, encore trois fois, la même prière: Très Sainte Trinité…», et il disparut. »

LES APPARITIONS DE LA VIERGE MARIE A LA COVA DA IRIA APPARITION DU 13 MAI 1917
Quelque temps plus tard, la « Dame vêtue de blanc », comme la décrit Lucie, « plus brillante que le soleil, qui rayonnait une lumière plus vive et plus intense qu’une coupe de cristal remplie d’eau pure, traversée par les rayons ardents du soleil », se montre aux enfants à un endroit appelé la Cova Da Iria, là où les moutons aimaient aller: «N’ayez pas peur! dit-elle. Je ne vous ferai pas de mal.» – D’où êtes-vous? demande Lucie- Je suis du Ciel. – Et que voulez-vous de moi ? poursuit Lucie.- Je suis venue pour vous demander de venir ici six mois de suite, le 13 de chaque mois, à cette même heure. Plus tard je vous dirai qui je suis et ce que je veux.- Et moi, demande Lucie, j’irai aussi au Ciel ? -Oui, tu iras. – Et Jacinthe?-Aussi. – Et François ?-Oui, il ira; mais il devra dire beaucoup de chapelets.- Et Marie du Rosaire, la fille de José das Neves, est-elle au Ciel ? – Et Amélie ? – Elle sera en Purgatoire jusqu’à fin du monde. Puis, la Vierge Marie demande:- Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés qui l’offensent, et de supplication pour la conversion des pécheurs ? – Oui, nous le voulons. Les enfants tombèrent alors à genoux pour réciter des prières. Puis la Dame blanche conclut:- Dites le chapelet tous les jours, ajouta enfin la blanche Dame, afin d’obtenir la paix pour le monde, et la fin de la guerre.

APPARITION DU 13 JUIN 1917
Une cinquantaine de personnes sont présentes à La Cova Da Iria; elles récitent le chapelet. Alors qu’elles entament les litanies de la Sainte Vierge, Lucie les interrompt, avant de s’écrier: « Jacinthe, Notre-Dame va venir ; voilà l’éclair ! »Joignant les mains devant elle et levant les yeux, Lucie poursuit :  » Vous m’avez demandé de venir ici. Dites-moi, s’il vous plaît, ce que vous voulez. »- Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous récitiez le chapelet tous les jours, et que vous appreniez à lire. Plus tard, je vous dirai ce que je veux. Lucie fit cependant une requête: « Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel ! »-Oui, répondit la Vierge Marie, Jacinthe et Francesco je vais les emmener bientôt. Mais toi, tu resteras ici encore quelque temps. Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. II veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé. – Je resterai ici toute seule ? demanda Lucie, inquiète – Non ma fille! Tu souffres beaucoup ?… Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Coeur Immaculé sera ton refuge, et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu.Et la Mère de Dieu disparut.

APPARITION DU 13 JUILLET 1917
– « Ceci, ne le dites à personne », le secret ! (*1) Comme pour répondre au curé qui doutait des apparitions, ou plutôt qui en donnait la paternité au démon, la Vierge Marie commençe la conversation avec Lucie en ces termes: « C’est moi… Je viens du Ciel… En Enfer il ne peut pas y avoir tant de blancheur… tant de lumière. Surtout, il n’y a pas tant de bonté et de douceur… »-Que voulez-vous de moi ? demande une nouvelle fois l’enfant.- Je veux que l’on revienne ici le 13 du mois prochain ; que l’on continue à réciter le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, car Elle seule peut vous secourir.- Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes, et de faire un miracle pour que tout le monde croie que vous nous apparaissez. – Que l’on continue à venir ici tous les mois. En Octobre, je dirai qui je suis, et ce que je veux; et je ferai un miracle que tout le monde verra pour croire. Elle ajoute: «Sacrifiez-vous pour les pécheurs, dit-elle, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : 0 Jésus, c’est pour votre amour, pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis contre le Coeur Immaculé de Marie.»Aux demandes de guérison formulées par Lucie, Notre-Dame répond que la grâce ne sera pas consentie à toutes.La Vierge Marie montre ensuite l’enfer, première des trois parties du secret, aux trois enfants effrayés:- Vous avez vu l’Enfer, ou vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront, et on aura la paix ! La guerre va finir; mais si l’on ne cesse pas d’offenser Dieu, une autre, pire, va commencer sous le règne de Pie XI. Quand vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue(*2), sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine, et des persécutions contre l’??glise et contre le Saint-Père. Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé, et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira, et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’??glise. Les bons seront martyrisés; le Saint Père aura beaucoup à souffrir ; plusieurs nations seront anéanties. Finalement, mon Coeur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi… Ceci, ne le dites à personne. A François seulement vous pouvez le dire(*3). Quand vous dites le chapelet, dites après chaque dizaine: « O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde. » Comme abasourdie parce qu’elle venait de voir et d’entendre, on la comprend aisément, Lucie laisse passer un court instant de silence avant de questionner encore : « Vous n’avez plus rien à me demander? « – Non, aujourd’hui je ne te demande plus rien. Un coup de tonnerre marqua la fin de l’entretien et de la vision.

(*1) La révélation du secret concerne ici les deux parties, la troisième partie est décrite au bas de la page.(*2) Une aurore boréale illumina le ciel dans la nuit du 24 au 25 janvier 1938(*3) Présent à toutes les apparitions, Francesco n’a jamais entendu les paroles de la Vierge Marie, ni celles de l’Ange.

13 AOUT 1917
Six mille personnes sont présentes à la Cova Da Iria, mais les enfants ne sont pas là, car l’Administrateur en opposition aux apparitions les avait séquestrés. (Ils furent relâchés le 15 Août). L’apparition programmée n’eut lieu donc pas ce jour là.

APPARITION DU 19 AOUT 1917
A la traditionnelle question de Lucie: « Que voulez-vous de moi ? », la Vierge Marie répondit: – Je veux que vous continuiez à aller à la Cova da Iria le 13, et que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours.Lucie redemande à Notre-Dame de faire un miracle, pour que tout le monde croie.- Oui, répondit la Vierge, le dernier mois, en Octobre, je ferai un miracle pour que tout le monde croie à mes apparitions. Si on ne vous avait pas emmenés à la ville, le miracle aurait été plus grandiose. Saint Joseph viendra avec l’Enfant Jésus, pour donner la paix au monde. Notre Seigneur viendra aussi pour bénir le peuple. Notre-Dame des Douleurs viendra aussi, et Notre-Dame du Carmel. Lucie demande alors ce qu’il faut faire de l’argent laissé par les gens au pied du chêne-vert à la Cova da Iria. – Je veux que l’on fasse deux brancards de procession. Tu porteras l’un avec Jacinthe et et deux autres petites filles habillées de blanc. L’autre, François le portera avec trois autres garçons comme lui, vêtus d’aubes blanches. Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire. Ce qui restera de l’argent, servira pour aider à construire une chapelle.- Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades, demande encore Lucie. – Oui, j’en guérirai certains dans l’année.Mais prenant un air triste, elle ajoute: – Priez, priez beaucoup et faîtes des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’il n’y a personne qui se sacrifie et prie pour elles. La Vierge Marie s’élève alors vers le ciel, mettant fin à l’entretien.

APPARITION DU 13 SEPTEMBRE 1917
Plus de 25000 personnes se sont rassemblées à la Cova Da Iria dans l’attente de l’apparition.- Que voulez-vous de moi ? demande, comme toujours, Lucie. – Continuez à réciter le chapelet tous les jours pour obtenir la fin de la guerre ! lui répond la Vierge. En Octobre, viendront aussi Notre Seigneur, et Saint Joseph avec l’Enfant Jésus, pour bénir le monde. Dieu est content de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour.(*1)- On m’a priée de vous demander beaucoup de choses, dit Lucie : Une petite fille qui est sourde… Vous ne voulez pas la guérir ? -Au cours de l’année elle éprouvera du mieux… J’en guérirai quelques uns ; les autres, non, parce que Notre Seigneur ne se fie pas à eux. Avant de mettre fin à son apparition, la Vierge Marie promit: « En octobre, je ferai le miracle, pour que tous croient. »

(*1) Pour obtenir la conversion des pécheurs, les enfants avaient ceinturé leur corps d’une corde qu’ils portaient jour et nuit, ce qui les faisaient souffrir.

APPARITION DU 13 OCTOBRE 1917
Ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule vint nombreuse pour assister au miracle prédit (plus de 50.000 personnes). A la demande traditionnelle de Lucie, « Que voulez vous de moi ? », la Vierge Marie répondit:- Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. Lucie sollicite à nouveau la guérison de malades.- Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon de leurs péchés.D’un air grave, Notre Dame rajoute:- Que l’on n’offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé!- Vous ne voulez plus rien de moi, questionne enfin Lucie ?- Non, je ne demande plus rien.- Alors, je ne demande plus rien non plus.Après que la Vierge Marie eut disparu, et alors que les enfants ont la vision de la Sainte Famille, puis de la Vierge, sous les traits de Notre Dame des Douleurs et de Notre Dame du Mont-Carmel, le miracle annoncé se produisit, le soleil se met à tourner vertigineusement. Le père de Jacinthe et de Francisco raconte: «Tout à coup, la pluie a cessé, les nuages se sont écartés, laissant la place au soleil …On pouvait le regarder parfaitement sans en être incommodé. On aurait dit qu’il s’éteignait et se rallumait, tantôt d’une manière, tantôt de l’autre. Il lançait des faisceaux de lumière, d’un côté et de l’autre, et peignait tout de différentes couleurs: les arbres, les gens, le sol, l’air. Le soleil ne faisait pas mal aux yeux. Tout le monde était immobile et silencieux… Tous regardaient le ciel. A un certain moment, le soleil s’arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s’arrêta encore une fois, et se remit une nouvelle fois à danser, jusqu’au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s’avancer sur nous. II dégageait une forte chaleur. Ce fut un instant terrible, tout le monde croyait mourir!» A la suite de quoi, saisie de frayeur, la foule tomba à genoux pour redoubler de prières.


Le miracle du soleil
REVELATIONS DE JACINTHE

  • Les péchés qui conduisent le plus d’âmes en enfer, ce sont les péchés de la chair.
  • Maman, il ne faut jamais manger de la viande le vendredi, ni nous en donner à nous autres…
  • II viendra des modes qui offenseront beaucoup Notre Seigneur.
  • Les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre la mode. L’Eglise n’a pas de modes. Notre Seigneur est toujours le même.
  • Si les hommes savaient ce qu’est l’éternité, ils feraient tout pour changer de vie.
  • Les hommes se perdent, parce qu’ils ne pensent pas à la mort de Notre Seigneur, et ne font pas pénitence.
  • Beaucoup de mariages ne sont pas bons; ils ne plaisent pas à Notre Seigneur, et ne sont pas de Dieu.
  • Les guerres ne sont que le châtiment des péchés du monde.
  • Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé sur le monde.
  • II faut faire pénitence. Si les gens se corrigent, Notre Seigneur viendra encore secourir le monde; mais s’ils ne se corrigent pas, le châtiment viendra.
  • Priez beaucoup pour les pécheurs ! Priez beaucoup pour les prêtres ! Priez beaucoup pour les religieux ! La Mère de Dieu voudrait qu’il y ait plus de vierges qui s’attachent à elle par le voeu de chasteté.
  • Les prêtres devraient s’occuper seulement des choses de l’Eglise.
  • Les prêtres doivent être purs, très purs.
  • La désobéissance des prêtres et des religieux à leurs supérieurs et au Saint-Père offense beaucoup Notre Seigneur.
  • Priez beaucoup pour les gouvernements !
  • Malheur à ceux qui persécutent la religion de Notre Seigneur
  • Si le gouvernement laissait en paix l’Eglise, et s’il donnait la liberté à la sainte religion, il serait béni de Dieu.
  • N’allez pas au milieu du luxe ! Fuyez les richesses !
  • Ayez beaucoup de charité, même avec ceux qui sont mauvais.
  • Soyez amie de la pauvreté et du silence.
  • Ne dites du mal de personne, et fuyez ceux qui en disent.
  • Ayez beaucoup de patience, parce que la patience nous conduit au Ciel.
  • La confession est un sacrement de miséricorde. Aussi faut-il s’approcher du confessionnal avec confiance et joie. Sans confession il n’y a pas de salut.
  • Etre pur de corps, c’est garder la chasteté; être pur d’âme, c’est ne pas faire de péchés : ne pas regarder ce qu’il ne faut pas voir, ne pas voler, ne jamais mentir, dire toujours la vérité, même si cela coûte.
  • Ceux qui n’accomplissent pas les promesses faites à Notre-Dame ne seront jamais heureux dans leur vie.
  • Si les médecins n’ont pas de lumière pour la guérison des malades, c’est parce qu’ils n’ont pas d’amour de Dieu.
  • C’est Notre-Dame qui m’a appris toutes ces choses par le fond de mon coeur..
  • Notre Seigneur aimerait beaucoup que mes soeurs se fassent religieuses, mais maman ne veut pas. Pour cela, Notre Dame ne tardera pas à les emmener au Ciel.(*)

(*) C’est ce qui arriva! Peu de temps après la mort de Jacinthe, ses deux soeurs, Florinda et Teresa, moururent, l’une à 17 ans, l’autre à 16 ans.

LES APPARITIONS A PONTEVEDRA (Espagne)
François et Jacinthe sont morts de la grippe espagnole en 1919 et 1920. Lucie est entrée au couvent des soeurs Dorothées, à Pontevedra, le 25 octobre 1925. Dans la soirée du 10 décembre 1925, Lucie, bénéficiera d’une nouvelle apparition de la Vierge-Marie et de l’Enfant-Jésus. La Sainte Vierge lui montra un Coeur entouré d’épines qu’Elle tenait dans Sa main. L’Enfant-Jésus dit: « Aie compassion du Coeur de ta Très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »La Vierge Marie ajouta: « Vois, ma fille, mon Coeur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. » « Le 15 janvier suivant, raconte Lucie, en allant porter une boîte à ordures en dehors de l’enclos, j’ai rencontré un enfant, et je lui ai demandé s’il savait l’Ave Maria. II me répondit que oui, et je lui dis de le réciter pour que je l’entende. Mais comme il ne se décidait pas à le dire seul, je l’ai récité trois fois avec lui. A la fin des trois Ave Maria, je lui ai demandé de le réciter seul. Comme il restait silencieux, et ne paraissait pas capable de le dire seul, je lui ai demandé s’il connaissait l’église Sainte-Marie. II me répondit que oui. Je lui dis d’y aller tous les jours et de dire là : `0 ma Mère du Ciel, donnez moi votre petit Jésus!’ Je lui ai enseigné cela et je suis partie. Le 1er février, en revenant au même endroit, je rencontrais un enfant, qui me parut le même, et je lui demandai: Alors, as-tu demandé le petit Jésus à notre Mère du Ciel ? L’enfant se tourna vers moi et me dit : – Et toi, as-tu répandu dans le monde ce que la Mère du Ciel t’a demandé ? »C’est à cet instant que Lucie reconnut l’Enfant-Jésus.

LES APPARITIONS A TUY
Lucie ne resta qu’un an et demi à Pontevedra. Le 2 octobre 1926 prend le voile blanc des novices au couvent des soeurs Dorothées de Tuy.Alors qu’elle était en prière, une lumière surnaturelle éclaira la chapelle, et, sur l’Autel, apparut une grande Croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. »Dans une lumière plus claire, raconte Lucie, je voyais, sur la partie supérieure de la croix, le buste d’un homme avec sur la poitrine une colombe également lumineuse, et, cloué sur la croix, le corps d’un autre homme. Suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient des joues du Crucifié et d’une blessure à la poitrine. Coulant sur l’hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. Sous le bras droit de la croix, se trouvait Notre-Dame de Fatima, avec son Coeur immaculé dans la main gauche, surmonté d’une couronne d’épines et des flammes. Sous le bras gauche de la croix, de grandes lettres, comme de l’eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’autel, formaient ces mots Grâce et Miséricorde. Je compris que m’était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus des lumières sur ce mystère qu’il ne m’est pas permis de révéler…

En 1948, Soeur Lucie entrait au carmel de Coïmbra sous le nouveau nom de Soeur Marie Lucie du Coeur Immaculé.Elle est décédée le 13/02/2005 à l’âge de 97 ans.

Troisième partie du « Secret de Fatima » transcrit par Soeur Lucia le 3 janvier 1944 : « J’écris en obéissance à vous, mon Dieu, qui me le commandez par l’intermédiaire de Mgr.l’Evêque de Leira et de votre Très Sainte Mère, qui est la mienne ». « Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche. Elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde, mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame, en direction de lui. L’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte: Pénitence! Pénitence!, Pénitence! Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu, quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnages dans un miroir quand elles passent devant, un Evêque vêtu de blanc. ‘Nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père’. Nous avons vu divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce. Avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin. Parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches. De la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et les religieuses, et divers laïcs, hommes et femmes de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un vase de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs, et avec lequel ils irrigaient les âmes qui s’approchaient de Dieu ».

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Author: Reynald

J'ai crée ce site en 2004 car j'étais un passionné de paranormal et je voulais partager ma passion avec les gens qui ont la même passion. Bonne lecture.

By Reynald

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