2013
A Roquecourbe dans le Tarn, la disparition d’Amandine Estrabaud, 30 ans, a été signalée par sa mère mardi soir. L’affaire est prise très au sérieux par la gendarmerie qui a déployé un dispositif de recherches. La jeune femme avait mis sa maison en vente sur internet.
A Roquecourbe dans le Tarn, la disparition d’Amandine Estrabaud, 30 ans, a été signalée par sa mère mardi soir. L’affaire est prise très au sérieux par la gendarmerie qui a déployé un dispositif de recherches. 20 hommes venus de Toulouse et Albi, un hélicoptère et une équipe cynophile fouillent les alentours.
La porte de sa maison grande ouverte, des traces de véhicules, une boucle d’oreille et des chaussures appartenant à la jeune femme ont été retrouvées à proximité du domicile et font penser à un enlèvement.
La jeune femme habite Castres et faisait visiter seule sa maison vide – en vente sur le site « Le bon coin » – depuis une semaine. Elle avait reçu de nombreux appels téléphoniques. Elle n’avait pas de véhicule et aurait été accompagnée jusqu’à la maison mardi soir. Depuis, ses proches sont sans nouvelles.
La gendarmerie lance un appel à témoin
La gendarmerie de Roquecourbe recherche toute personne pouvant apporter des renseignements sur une jeune femme, âgée de 30 ans, mesurant 1,65 m et pesant 45 kg, brune aux cheveux longs. Elle était vétue d’un chemisier brun, d’une veste marron clair, d’une jupe brune droite tombant au-dessus du genou, de collants de couleur chair et d’une paire de ballerines en cuir et en daim de couleur marron avec un nœud. Elle était porteuse de deux sacs à main, un de couleur marron et un en patchwork.
Elle a quitté le lycée Anne Veaute à CASTRES mardi 18 juin 2013 à 13h00 et n’a plus été vue depuis.
- Contacter la gendarmerie de Roquecourbe au 05 63 70 83 17
2016
Un homme a été interpellé et placé en garde à vue jeudi dans l’enquête sur la disparition, dans le Tarn en juin 2013, d’une femme de 30 ans
L’homme a été amené à Toulouse par les gendarmes qui agissaient sur commission rogatoire, a précisé une source judiciaire.
L’homme en garde à vue a déjà été entendu dans ce dossier en 2014, selon la Dépêche du Midi. Il s’agirait d’un ami du frère de la disparue, selon le site internet du quotidien régional.
Assistante d’éducation à Castres, Amandine Estrabaud avait quitté le lycée ou elle travaillait le mardi 18 juin 2013 à 13h00. C’est la dernière fois qu’elle a été vue.
Une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » a été ouverte dans ce dossier. Les enquêteurs pensent que la jeune femme, qui ne disposait pas de voiture, s’était ensuite rendue chez elle, un pavillon de Roquecourbe (Tarn).
- Amandine Estrabaud a disparu le 18 juin 2013 à Roquecourbe dans le Tarn.
- Guerric Jehanno, un habitant de son village, a été mis en examen pour son meurtre. En détention provisoire depuis 18 mois, il vient de demander sa remise en liberté, qui lui a été refusé.
- En prison, il a laissé entendre à deux codétenus qu’il était responsable. Un nouveau site doit être fouillé pour retrouver le corps.
Guerric Johanno, le meurtrier présumé d’Amandine Estrabaud, restera en prison. C’est la décision prise ce jeudi par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse. « Je croyais qu’il n’y avait rien de pire que de perdre un enfant, mais si, il y a le cauchemar de demeurer dans l’incertitude ». Pierre Debuisson, l’avocat de la famille d’Amandine Estrabaud, disparue dans le Tarn le 18 juin 2013, avait lancé ces mots ce mardi en présence de Guerric Jehanno, le suspect.
Le jeune homme, mis en examen pour « enlèvement, séquestration, meurtre et viol » et placé en détention provisoire depuis 18 mois, contestait alors la décision du juge d’instruction de prolonger son séjour en prison.
Deux « aveux » rapportés
Une audience publique qui a donné lieu à un nouveau face-à-face tendu entre la famille d’Amandine, marquée par quatre ans d’angoisse et qui juge « inconcevable » une sortie de prison, et Guerric Jehanno, plus combatif que lors de ses apparitions précédentes et clamant toujours son innocence. Elle a aussi été l’occasion d’une évocation des charges qui pèsent sur le Roquecourbain. Celles qui ont conduit à sa mise en examen – son penchant pour Amandine, la présence d’une camionnette blanche semblable à celle qu’il utilisait pour le travail devant le domicile de la disparue, son emploi du temps compatible avec la disparition et la dégradation avérée de son état psychique en juin 2018 – mais aussi des charges nouvelles.
Guerric Jehanno s’est épanché en effet à deux reprises en prison. En juin 2016, il a avoué à un codétenu avoir violé et tué Amandine. Il lui a même dessiné deux plans, l’un indiquant l’endroit ou il aurait enterré son corps, l’autre celui ou il aurait caché ses clés et ses bijoux.
L’autre épisode du même type a eu lieu plus récemment. En avril 2017, un ex-détenu, s’est présenté à la gendarmerie de son village. Il a raconté une scène qui s’est produite à la sortie d’un parloir. Voyant Guerric Jehanno blanc comme un linge, il lui a demandé ce qui se passait.
« Je viens d’apprendre que le corps a été retrouvé [ce qui était faux] ».
« Alors, c’est toi ? », a demandé le témoin.
Guerric Jehanno lui aurait répondu par un hochement de tête…
Un nouveau site à fouiller
L’audience a aussi permis de connaître l’avancée de l’enquête. Les fouilles entreprises grâce aux plans dessinés par le suspect n’ont rien donné. Mais sur place, c’est Guerric Johanno qui a guidé les enquêteurs. Il a pu les lancer sur de fausses pistes. Un site qui correspondrait beaucoup mieux au plan a été identifié et de nouvelles fouilles vont être diligentées.
Sources : http://www.20minutes.fr