En 1972, la Chine est en pleine révolution culturelle instaurée par Mao. Cette même année, une pelleteuse met à jour une tombe vieille de 2200 ans. Lorsque les archéologues découvrent le corps momifié d’une femme, ils sont abasourdis devant l’état de conservation du corps : le sang est encore dans les veines, les articulations sont souples, les viscères intactes, un corps enterré depuis six mois serait en moins bon état…
Les scientifiques pensaient avoir fait le tour de la question des momies avec celle de Toutankhamon, en Égypte. Mais la dépouille de cette chinoise soulève de nombreuses questions : comment a-t-elle pu résister aux assauts du temps ? Quelles techniques ont été utilisées ? Quel est le rôle de ce mystérieux liquide trouvé dans sa tombe ? La découverte de deux autres momies en aussi bon état laisse supposer qu’une technique de conservation a été créée et oubliée depuis.
Une enquête archéologique fascinante sur des momies hors du commun racontée par Michel Creton. Des reconstitutions historiques, des animations 3D et des interviews de spécialistes, permettent de mieux comprendre l’un des grands mystères de la Chine.
La Noble Dame Xin Zhui de Dai reconstituée au Musée de Changsha.
Une découverte archéologique sans précédent à Mawangdui près de Changsha
En 1972 lors d’une fouille de sauvegarde*, les archéologues chinois effectuent une découverte extraordinaire.
(* une faction politique avait voulu creuser un abri souterrain dans le tertre et en atteignant la chambre mortuaire, comme dans toutes les bonnes légendes chinoises et particulièrement « Au Bord de l’Eau », les gaz contenus dans celle-ci s’ enflammèrent au contact de l’air et produisirent une torchère qui se vit à plus de 30 km !
L’incendie provoqué risquait de détruire les tombes et il fut alors décidé de les fouiller, ce qui n’avait jamais été tenté jusqu’ici)
Le tombeau N°1 de Mawandgui avec les 3 cercueils et les chambres tels qu’il se présenta aux archéologues lors de la fouille de 1972
Ce qu’on pensait jusqu’alors être la Tombe du Roi Chevalier, littéralement Ma Wang Dui (Ma = cheval par extension cavalier puis chevalier ; Wang = roi, suzerain, empereur ; Dui = tertre, tumulus, tombeau) est en fait les trois tombes du Marquis de Dai, Premier Ministre du Roi de Chin, de sa femme, Xin Jue, la Duchesse de Dai, et de son fils.
Les tombes 2 et 3 du Marquis et de son fils étaient en assez mauvais état.
Par contre la tombe N°1, celle de la Duchesse*, était parfaitement conservée.
(Il s’agit bien évidemment d’un titre nobiliaire approximatif au ceux utilisés en occident et il n’est donc pas étonnant qu’on retrouve parfois les dénominations de « duchesse », de « marquise », de « Noble Dame ». Mais si le Marquis est « Houjue » (Marquis), sa femme est « Gongjue » (Duchesse) jusqu’à la mort de celui-ci puis « Hujue » (Marquise) après la mort de son mari. Son mari étant décédé après elle elle a donc été enterrée, suivant le rite chinois de l’époque, en tant que « Duchesse » !)
Elle était constituée de diverses chambres de bois et de bois laqué qui s’encastraient parfaitement les unes dans les autres.
La dernière d’entre elles constituait la chambre funéraire à proprement parler.
Les archéologues furent stupéfaits de constater qu’elle était parfaitement intacte et que tout ce qu’elle contenait avait été miraculeusement préservé des injures du temps.
Dans trois cercueils qui s’emboîtaient parfaitement et dont le dernier était recouvert d’une bannière en soie reposait la dépouille de Xin Jue, la Marquise de Dai, parfaitement conservée également.
Les trois cercueils de la Duchesse au Musée de Changsha
Et la bannière funéraire de Mawangdui
Détail de la Bannière montrant le cheminement de la Duchesse dans l’Au-delà Elle est accompagnée de trois servantes tandis que l’Intendant et le Chambelland s’inclinent à son passage.
Elle avait conservé ses cheveux, ses cils et sa peau était souple.
Les articulations pouvaient se plier et les archéologues ne manquèrent pas de le constater puisque la scène fut filmée plus tard où ils manœuvraient ses membres comme le ferait un kinésithérapeute d’un patient.
Ils parvinrent même à l’asseoir sans provoquer aucun dégât.
La marquise était vêtue de plusieurs robes de soie d’une finesse incroyable, la dernière d’entre elles ne pesant pas plus de trente grammes !
Suivant l’un des médecins qui avait été convoqué dès l’annonce de la découverte de ce corps qui ne ressemblait nullement à une momie « Elle semblait avoir été inhumée depuis peu ».
La dépouille mortuaire de la Duchesse de Dai
Du fond de ce tombeau deux mille ans d’histoire vous contemplent !
Or on estime que cette inhumation eut lieu en 194 avant notre ère, les textes dans ce cas recoupant les constatations scientifiques.
Le corps flottait dans un liquide qui s’évacua lors de l’ouverture de ce dernier cercueil.
La découverte par elle même était donc extraordinaire ne serait-ce que par la conservation exceptionnelle du corps de la défunte.
Une autopsie effectuée ultérieurement et filmée démontra que tous les organes et viscères, y compris le cerveau, avaient été également préservés et étaient en excellent état.
Cette autopsie démontra que la Duchesse de Dai avait succombé à un étouffement du à l’absorption d’une peau de melon d’eau qui avait bloquée son système respiratoire.
Il fut, dans un premier temps, constaté que pour son âge, estimé à 58 ans, et pour l’époque elle était en bonne condition physique si on excepte une légère arthrite cervicale et un taux de cholestérol plus élevé que la moyenne.
Sa dentition était également en bon état ainsi que sa chevelure, noire et parfaitement conservée.
Le compte rendu médical de cette autopsie fut alors publié dans ce sens dans la communauté scientifique chinoise puis mondiale.
Il s’ avérait alors que malgré une charge importante, celle de l’épouse du premier ministre du Roi, ce qui implique une multitude de banquets, de réceptions, elle demeurait donc dans une forme physique qu’auraient pu lui envier de nombreux contemporains !
Mais cette découverte fut rendue encore plus extraordinaire par l’environnement du cercueil de la Duchesse.
Il était accompagné de nombreuses pièces mobilières qui, suivant les écrits retrouvés de son Intendant, avaient été choisies par la Duchesse elle-même.
Ce qu’on nomme plus prosaïquement un testament.
Et celui-ci avait été respecté à la lettre.
Les archéologues trouvèrent plus de 3000 objets dont la plupart avaient été inventoriés et répertoriés par l’Intendant de la duchesse sur ses ordres.
Il y a avait, bien évidemment les trois cercueils de bois laqué et la fameuse bannière qui recouvrait le dernier cercueil.
Celle-ci était en soie et représentait le voyage de la Duchesse après sa mort jusqu’à son élévation au plus haut niveau, donc au rang d’immortelle.
Cette bannière très symbolique reprenait les motifs essentiels de la cosmogonie chinoise classique, avec, tout en haut la lune et le soleil et qui représentaient la dualité/complémentarité du Yin/yang mais aussi l’Illumination (Ming).
Cette bannière symbolisait également la vision énergétique de l’être humain avec ses différentes parties, ou contrées, et les principaux « points de contrôle » utilisés dans les pratiques énergétiques comme le Daoyin.
Une importante bibliothèque.
Non loin du triple cercueil se trouvait disposé, dans une chambre, la bibliothèque choisie par la Duchesse et dénotant une grande érudition ou, tout au moins, le souci d’un choix très particulier et très éclectique.
Cette bibliothèque consistait principalement en rouleaux manuscrits (Boshu).
Un des rouleaux « Boshu » : une parcelle du Daodejing !
L’un de ces rouleaux (Daoyin Tu Boshu) présentait la pratique du Daoyin, donc de la « gymnastique » taoïste telle qu’elle était pratiquée au second siècle avant notre ère.
Une quarantaine de personnages, hommes et femmes de tous âges, y sont représentés dans des postures diverses avec pour bon nombre d’entre-elles un son et un organe ou un viscère correspondant à la pratique concernée.
Quelques personnages pratiquent avec un bâton long, ce qui atteste que l’Art du Bâton était connu bien avant l’arrivée de Bodhidharma à Shaolin et que cet art était inclus dans les pratiques médicales.
Personnage au bâton du rouleau du Daoyintu deux mille ans avant Ling et sa « Gymnastique Suédoise » !
Il s’agit bien évidement là d’un témoignage essentiel sur ces pratiques que l’on nomme aujourd’hui « Qigong » et qui, alors, faisaient partie intégrante de la médecine classique.
Celle-ci utilisait donc le principe de prévention il y a plus de 2000 ans.
Une partie du rouleau du Daoyin Tu ; le Traité du Daoyin (Tao Yin).Premier document historiquement daté sur le « Qigong »
Mais la Duchesse ne s’intéressait pas uniquement à la gymnastique « respiratoire et mécaniste » comme la définissent parfois nos sinologues patentés.
La liste de tous les ouvrages serait fastidieuse et presque redondante mais parmi les rouleaux il y avait deux versions du Daodejing de Laozi (Tao Te King de Lao Tseu), le fameux « Traité de la Voie et de sa Vertu ».
Qu’on devrait d’ailleurs traduire plus simplement par « Traité de l’Efficacité de la Voie », vertu (De) représentant simplement l’efficience, ce qui rend efficace, l’action et non une quelconque relation à la moralité.
Comme les plantes médicinales possèdent une vertu particulière à chacune.
Egalement une version du Yijing ou Yi King (I Tching) le « Traité des Mutations » avec de nombreux commentaires démontrant déjà qui’il ne s’agissait pas d’un simple ouvrage de chiromancie ou de divination mais d’une oeuvre essentielle à la compréhension des phénomènes.
Egalement plusieurs ouvrages de tendance taoïste dont le Huang Lao et le Yun Kai Jing, un traité très particulier sur les nuages.
Traité qui évidement n’a pas été traduit puisqu’il n’intéresse personne.
Que pourraient, en effet, connaître de plus que nous des savants d’il y a deux
millénaires sur ce sujet particulier qui, pourtant, intéresse le climat ?
Un traité sur les « Miscellanées du climat et de l’astronomie », un traité sur « l’observation des Cinq Etoiles » et le « Livre de Soie » qui est probablement la première étude raisonnée sur les comètes et qui décrit précisément, illustrations à l’appui, plusieurs d’entre-elles.
Les comètes du « Livre de Soie » : un répertoire astronomique sans précédent connu
Un traité concernant la morphopsychologie des chevaux, donc l’étude de leur caractère en fonction de leurs particularités physiques.
Un traité concernant la topographie de la Chine du Sud et de l’Etat de Shangsha comprenant diverses cartes, divers plans à la fois civils et militaires et ceci dans le procédé très proche de la projection Mercator qui ne sera utilisée en Europe que récemment.
Un traité de la chambre à coucher décrivant de nombreuses pratiques énergétiques mais dans un contexte très poétique.
Plusieurs ouvrages médicaux comprenant le « Guide de la palpation des pouls » ; les « Recettes pour 52 maladies » ; un « Codex de pharmacie » décrivant les effets de nombreuses plantes et substances minérales.
Un « traité de stratégie des Royaumes Combattants » (Zhan Guo Ce) ainsi que plusieurs ouvrages sur les travaux socio-économico-politiques de Gan De et de Shi Shen.
Et bien évidemment un « Livre des Rites » (Liji) comportant une importante section sur les « Prescriptions Mensuelles » (Yue Ling) dans la version la plus complète connue à ce jour.
Un autre fragment de traité écrit sur de la soie
De la théorie à la réalité :
Mais la Duchesse ne s’est pas contentée de demander à son intendant de présenter des ouvrages.
Dans une autre chambre étaient regroupés des objets dont 1400 tissus divers, de très nombreux objets laqués, des bronzes, des instruments de musique, dont un Sheng, orgue à bouche à 22 tuyaux, et un orchestre au grand complet composé de 162 figurines de bois peint.
Une robe se soie pesant moins de trente grammes et qui tient dans un poing fermé
Un mot de l’intendant précisait que la Duchesse avait souhaité que les plus habiles artisans de la province soient ainsi représentés dans ce qu’il produisaient habituellement.
Dans une autre chambre, encore était disposé un extraordinaire banquet avec, pour chaque plat le descriptif et des indications concernant les saisons.
A coté de ce banquet des couffins contenaient des herbes médicinales avec des indications précises.
L’un des couffins du banquet : des cailles en sauce rouge aux cinq parfums
des boites en laque contenant de la pharmacopée
Un précieux coffret destiné au Feng Shui
Un coffret en bois précieux comportait la mention « corne de rhinocéros », lorsqu’il fut ouvert les savants présents constatèrent, c’est dans le rapport de la fouille, que la corne de rhinocéros tant convoitée était une reproduction en bois.
Avec un mot de l’intendant à la destination de celui qui ouvrirait cette boite : « La Duchesse m’a demandé de remplacer la corne de rhinocéros par une copie en bois car elle trouve inconvenant qu’on tue un aussi noble animal pour soigner des maladies vulgaires ».
Lorsque l’on sait que l’indication de la corne de rhinocéros ne concerne que les troubles de l’érection on comprend alors le petit mot, et probablement, le mépris de la Duchesse teinté d’un certain humour condescendant.
La Duchesse de Dai s’intéressait à de nombreux sujets et à l’écologie, ou du moins aux sciences de la nature et de sa protection, suivant de par ce fait les règles des « Prescriptions Mensuelles » qui sont bien en avance sur ce qui est appliqué de nos jours dans la protection de l’environnement et ceci particulièrement en Chine !
Difficile à avaler d’un coup !
Comme la peau de melon qui était restée dans l’œsophage de la Duchesse tout cet environnement extraordinaire, relaté dans les compte rendus initiaux de la fouille, fut difficile à avaler pour des scientifiques de tendance pour le moins matérialiste.
D’autant plus que ces mêmes scientifiques avaient du mal à conserver la dépouille de Mao dont le souvenir planait sur Changsha puisqu’il y fut élève !
Que des lointains ancêtres d’une époque impériale révolue puissent parfaitement conserver un corps parfaitement intact pendant plus de deux mille ans alors que eux mêmes avaient la plus grande difficulté à conserver la momie de Mao, pourtant éviscérée, leur posait quelques problèmes intellectuels.
Le fait, également, que l’environnement de la Duchesse, extraordinairement riche dans sa diversité ne l’était pas sur un plan strictement pécuniaire posait un autre problème celui-ci idéologique.
Les découvertes de tombes anciennes s’accompagnaient généralement de richesses monétaires importantes : bijoux, pierres précieuses, or, argent dénotant la cupidité des classes dirigeantes des anciens régimes alors que le peuple vivait dans l’indigence.
Dans le tombeau de la Duchesse, rien de tel.
Que des objets magnifiques mais d’une grande simplicité et ayant motivé le travail des artisans, travail reconnu pour sa valeur dépassant de loin une valeur marchande.
Le trésor de Mawangdui , le travail des artisans laqueurs de la province !
Il fut donc difficile de traiter la Duchesse comme on le faisait généralement pour des contemporains tels que le Prince Liu Sheng et la Princesse Dou Wan, en fait les fils et fille d’un paysan parvenu devenu Empereur, fondateur de la Dynastie Han, qui s’étaient fait inhumer dans des cercueils de jade cousu d’or.
Et dont les corps étaient tombés en poussière après une très longue putréfaction.
Difficile d’admettre que la Dame Xinzhui (Zin Hui), bien que faisant partie d’une très haute noblesse, avait, malgré sa charge et sa fonction d’épouse d’un premier ministre, conservé une rectitude exceptionnelle et une élévation d’esprit qui l’honore plus de deux millénaires après son décès.
Humanisme et Bienveillance
Il s’agit d’une personne vraisemblablement très humaniste, et plus que cela encore, bienveillante envers ses semblables, qui ne l’étaient pas puisque appartenant pourtant à des classes sociales bien inférieures à la sienne, mais également envers l’environnement, les animaux, la nature et qui tournait son regard vers le cosmos puisque s’intéressant aux étoiles, plusieurs notes de sa main dans l’ouvrage sur l’astronomie en attestent.
Cette Bienveillance (Ren) ou « humanité » est l’une des clés essentielles du Taoïsme puisque laozi (Lao Tseu) lui même énonce au chapitre XXXVIII (38) du Daodejing (Tao Te King)
Après la perte du Tao (Tao) vient l’Efficience (ou Vertu) (De)
Après la perte de la Vertu vient la bienveillance (ou « humanité ») (Ren)
Après la perte de la Bienveillance vient la Justice (Yi)
Après la perte de la Justice vient la Bienséance (politesse) (Li)
Ce qui est également repris par Zhuangzi (Tchouang Tseu) et dans le Huainanzi (Huai Nan Tseu)
Déjà Mengzi (Meng Tseu ou Mencius) dans la « Grande Etude » (Daxue ou Ta Hio) explique qu’il ne faut pas se contenter de l’humanité (ou humanisme -sinon parfois humanitaire) envers ses semblables « humains » mais étendre cette « bienveillance » envers les animaux, les plantes, l’environnement.
Il était déjà remarqué par ce penseur que la notion d’humanité concernant l’humain seul est trop variable puisque celui qui a le pouvoir, et particulièrement qui exerce un pouvoir totalitaire, décide qui est humain, qui l’est moins et qui ne l’est pas.
Il se doutait donc déjà qu’il pouvait y avoir une différence dans l’humanité, donc dans l’humanisme, entre un jeune Chinois riche et en bonne santé et une vieille Tibétaine malade.
Et qu’en quelque sorte des SS entre eux étaient des gens fort polis, aimables et serviables, sinon courtois, donc faisant preuve d’humanité.
Ils ne devenaient inhumains que vis à vis de celles et ceux qui n’était pas tout à fait considérés comme des humains à part entière par les scientifiques de leur bord.
Il est donc parfois difficile de demander à un scientifique appartenant à un régime totalitaire de considérer l’humanité avec bienveillance.
La rectitude (Yi ou Zheng Yi) se doit nécessairement d’être accompagnée de cette bienveillance, ce qui est le cas de la Duchesse de Dai mais pas nécessairement des scientifiques qui se sont permis de la disséquer au nom de la science alors qu’il savaient fort bien l’effort incroyable qui avait été consenti pour la conserver dans son intégrité.
Et rien dans le contexte qui est celui de la Duchesse ne justifie ce crime.
Donc cette inhumanité exercée au nom de la science qui, alors, peut être jugée comme une science totalitaire.
Aller à l’encontre de ce que la Chine a de plus élevé dans ce patrimoine culturel et spirituel désormais mondial n’est pas faire preuve de sagesse ni de clairvoyance.
Mais démontre la brutalité de cette science qui se prétend humaniste mais ne respecte pas la personne humaine dans ce quelle a de plus sacré et de plus élevé.
Donc qui ne respecte pas la simple bienséance.
Et qui est donc bien loin du Tao.