Premièrement il faut comprendre que ce bâtiment n’est pas la prison lors de la bataille de Québec en 1759.
Lors de la construction de la bâtisse vers 1860, alors que les ouvriers creusait les fondations, les ouvriers trouvèrent des vestiges de la bataille des Plaines d’Abraham.
En 1867 le bâtiment commença à prendre forme et les autorités décidèrent de nommer cette prison commune : La Prison des Plaines d’Abraham. La construction fut réalisée sous la direction de l’architecte Charles Baillargé, fils de François Baillargé qui avait diriger la construction la première prison au début du 18e siècle.
Cette nouvelle prison était nécessaire après la réforme du système carcéral et devait devenir une prison-modèle (la prison d’Auburn, dans l’État de Noew York, a été prise comme modèle). L’idée était de rétablir les délinquants par la morale religieuse, le travail et une bonne condition de vie. Avec ses cinq étages, sa cours intérieure avec une clôture d’une haute muraille, permettait aux prisonniers de prendre l’air sans qu’ils prennent la poudre d’escampette.
Les cellules étaient faite pour accueillir un prisonnier. Le jour le silence total régnait car les prisonniers avaient l’ordre de garder le silence, ce qui devait les aider à méditer sur leur crime et leur sort. Les blocs cellulaires regroupaient les prisonniers en fonction de leur délits et les repentants vivaient séparés des forçats endurcis.
Cette prison contenait 138 cellules, dont 97 pour les femmes et 41 destinées aux femmes qui parfois étaient accompagnées d’enfants. À partir de 1931 la prison de Québec ne gardait que des hommes. Avec des problèmes de sécurité, d’insalubrité et autres les autorités décidèrent en 1970 de tout fermer.
Fin des années 80 le gouvernement du Québec décida de créer dans cette bâtisse lourde d’histoires, un pavillon pour les arts qui est relié avec Le Musée national des beaux-arts du Québec. Il fut décidé que le pavillon aurait le nom de l’architecte Charles Baillargé, celui qui avait construit ce bâtiment. Il fut décidé de détruire la muraille qui délimitait dans le passé la cours intérieure, afin de faire un jardin pour les visiteurs.
Le pavillon garde en permanence des expositions. Au rez-de-chaussée, les blocs 6 et 11 sont conservés. Dans le bloc 6 étaient enfermés les criminels dangereux et les condamnés à mort. Le bloc 11 était utilisé pour les vagabond et des prisonniers rependant. La tour de guet est conservée. On y trouve une œuvre spectaculaire de l’artiste David Moore.
Pendant des années, plusieurs employés de la prison, certains prisonniers et depuis la rénovation de la prison en pavillon pour le musée des beaux-arts du Québec, quelques employés auraient avoués que quelques phénomènes étranges se produisaient et se produisent encore. Bruits de portes de cellules qui se ferment alors qu’il n’y personne. Ombres et sensations d’être épiée. Comme d’habitude lorsque nous essayons d’en savoir plus, le monde se tait, gêné d’avouer qu’ils ont vu ou entendu des choses pas normaux. Je dois avouer que si c’était possible ça serait un lieu intéressant à enquêter! Reste à voir si les autorités aimerait voir une équipe d’enquête dans ces lieux….
Pour ceux qui voudrait en savoir plus sur l’histoire cette prison, je donne ce lien pour ceux qui voudrait commander un livre remplis d’images d’archives.
Voici l’adresse du musée :
Musée national des beaux-arts du Québec
Parc des Champs-de-Bataille
Québec
G1R 5H3
Bonsoir à tous,
C’est vrai cela serais interessant si les autorités laisser faire une enquête dans ce lieu…
Je ne connaissais pas, bien d’en apprendre encore merci pour le partage…
bonne soirée à tous