Mais que voir à Pékin lorsqu’on veut sortir des sentiers battus ou que l’on a plus d’inspiration? Il y a plusieurs façons de visiter une ville telle que Pékin. De façon classique, c’est-à-dire avec un guide sur papier ou humain qui vous mèneront jusqu’aux lieux les plus populaires, passages obligés des touristes. Vous avez ensuite le bouche à oreille qui, je dois dire, n’est pas loin du premier procédé puisque c’est généralement dans les lieux touristiques que vous serez menés. Imaginez-vous rentrer dans votre pays après un séjour à Pékin et tout le monde vous dit « Comment ça!? Tu n’es même pas allé voir le palais d’été ?», que répondre à cela ? Être parti dans une ville à l’autre bout du globe sans avoir vu les monuments symboliques de cette dernière, c’est comme partir sur une île paradisiaque sans avoir trompé une seule fois son orteil dans l’eau. C’est du moins ce que pensent la majorité des gens. Puis il y a les gens qui, comme moi, se situent encore dans une autre catégorie. Celle qui consiste à trouver n’importe quelle alternative intéressante et sympathique de visiter Pékin ou une autre ville, pourvu que ça sorte du traditionnel guide. J’ai écrit un article précédemment dans lequel j’avançais l’idée de faire un tour de la ville de Pékin en allant voir des lieux où des scènes de film ont été tournées. Je n’ai pas encore mis cette idée à exécution, par contre j’avais également en tête de partir en quête…des maisons hantées de Pékin. Je ne me souviens pas comment ce projet m’est venu en tête mais quoi qu’il en soit j’ai fait des recherches sur internet pour connaître l’existence potentielle de ces dernières et effectivement, il semble en exister une quinzaine. J’ai ainsi décidé d’aller visiter la plus populaire des maisons hantées à voir à Pékin: Chaonei n°81. C’est d’ailleurs un film en 3D sorti en 2014 nommé “La maison qui ne meurt jamais” et inspiré de l’histoire de Chaonei n°81 qui l’a rendue célèbre.
Il paraîtrait que la maison est hantée par le fantôme d’une femme s’étant suicidée après avoir été abandonnée par son mari, membre du Guomindang, parti pour Taiwan. Néanmoins il existe diverses versions de cette histoire et il semble même que l’histoire puisse être inexacte étant donné qu’absolument aucun document ne relate qu’un tel couple aie vécu dans cette maison. Les seuls documents existants à son sujet débutent à partir de 1949. la demeure a d’abord été des bureaux appartenant au parti communiste, puis a été pendant un court moment la propriété de gardes rouges et appartient aujourd’hui à l’Association Patriotique en charge de l’Eglise catholique officielle chinoise.
On dit également que l’histoire d’un éventuel fantôme a été inventée dans le but de préserver le bâtiment de la démolition en attendant qu’assez de fonds soient réunis pour pouvoir restaurer les lieux et en faire la propriété de l’ambassade du Vatican. Comment une histoire de fantôme pourrait-elle préserver le bâtiment? Les Chinois sont particulièrement superstitieux et ne veulent pas courir le risque de vivre ou entrer dans un lieu que l’on dit « hanté », il serait donc difficile de faire acheter une telle propriété à des Chinois, même si le bâtiment venait à être démoli et qu’un logement flambant neuf soit reconstruit sur le terrain.
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lien mort pour la video ,:(
Lien corrigé, merci pour l’avoir signalé.
le lien de la video est invalide 😉
bonsoir il a été corrigé , merci 🙂