La Dame Blanche de la RN 90
Une nuit du mois de mai 1982, Maurice D. roulait sur la RN 90, qui va de Grenoble à Chambéry, lorsque, tout à coup, sous la pluie battante, la lumière de ses phares accrocha une silhouette féminine au bord de la route, toute de blanc vêtue. L’inconnue ne portait qu’une robe légère, ses cheveux blonds tombaient en longues mèches détrempées sur ses frêles épaules nues. Maurice ralentit, et prit cette curieuse auto-stoppeuse à son bord. Elle dit rentrer chez elle, à Chapareillan, 3 km plus loin.
Tout en conduisant, Maurice discutait avec sa charmante passagère, lorsque, soudain, la jeune fille l’avertit : « Attention, nous arrivons au virage du mont du Furet, c’est un endroit dangereux! ».
Maurice prenait cette route plusieurs fois par semaine, aussi tenta-t-il de rassurer sa passagère. Mais celle-ci, d’une voix brisée par la terreur, insista : « Il y a sept ans, une jeune fille a raté ce virage à moto et elle est morte ! ».
Ne voulant pas effrayer davantage la jeune femme, Maurice ralentit et tourna la tête pour rassurer sa passagère d’un sourire. A sa grande stupeur, le siège était vide !
Incrédule, il s’arrêta pour fouiller la voiture, y compris le coffre, et retourna en arrière pour inspecter la route.
Rien. Il n’était pourtant pas le premier à qui une telle aventure était arrivée.
En 1975, une jeune fille s’était tuée sur le pont du Furet. Depuis, nombreux sont ceux qui ont pris à bord de leur véhicule celle que l’on appelle dans la région la Dame Blanche de la RN 90.
Parmi eux, un médecin dont le témoignage est encore plus incroyable. En 1977, cette nuit là, il pleuvait encore. Le médecin avait lui aussi pris en auto-stop une jeune fille sur la RN 90. Cette fois, sa passagère ne s’évapora pas et il l’a ramena jusqu’à son domicile.
Il lui prêta son parapluie puis attendit qu’elle le lui rapporte. Comme elle ne revenait pas, il se décida à sonner à la porte de la maison où il l’avait déposée.
Une vieille femme vint lui ouvrir, mais lui assura que sa fille unique était morte deux ans plus tôt, dans un accident de la route. Incrédule, l’homme insista et décrivit la jeune fille. La vieille dame lui montra alors une photo : c’était bien la jeune fille qu’il venait de quitter.
Source : Alain Boulaire : « Fantômes, ces spectres qui nous hantent », in Le Nouveau Détective # 452 – FacteurX # 20
La femme disparue
Par une belle soirée de mars 1978, le brigadier Dawie van Jaarsveld roulait à moto sur la route de Barandas à Willowmore, près de Uniondale, Afrique du Sud.
Il aperçut une jeune autostoppeuse brune et s’arrêta pour l’emmener. Quinze kilomètres plus loin, il sentit soudain une secousse. Regardant par-dessus son épaule, il s’aperçut que sa passagère avait disparu. Horrifié à l’idée qu’elle avait pu tomber, il fit aussitôt demi-tour. Il ne retrouva que le casque qu’il lui avait prêté, attaché au porte-bagages !
Deux ans auparavant, Anton Le Grenge l’avait rencontrée au même endroit. La jeune femme faisait du stop. En démarrant, il s’avisa qu’il ne lui avait pas demandé où elle allait. II tourna la tête et découvrit le siège vide.
Le Grenge raconta son histoire à la police d’Uniondale. Un officier de police retourna avec lui sur les lieux. Tous deux virent alors la portière de la voiture s’ouvrir, comme si quelqu’un d’invisible en sortait.
Simultanément, ils entendirent un hurlement. Dawie van Jaarsveld et Anton Le Grenge identifièrent tous deux leur passagère comme étant Maria Roux, une jeune femme morte dans un tragique accident en avril 1968.
Source : L’Encyclopédie de l’astrologie – L’Inexpliqué, p. 235
L’auto-stoppeur silencieux
Un soir d’octobre 1979, Roy Fulton, un poseur de moquette, revenait chez lui après un match de fléchettes à Leighton Buzzard, en Angleterre. Comme il s’approchait du village de Stanbridge, il s’arrêta pour recueillir un jeune auto-stoppeur. Lorsque Fulton lui demanda où il se rendait, le jeune homme se contenta de montrer la route.
Fulton pensa qu’il était peut-être sourd-muet et conduisit en silence. Après avoir roulé pendant 3 kilomètres, il se dit qu’une cigarette aiderait peut-être à briser la glace; il se tourna pour en offrir une à son passager.
Le siège était vide. Le jeune homme avait disparu d’un véhicule se déplaçant à une vitesse régulière de 60 kilomètres à l’heure et dont la porte n’avait à aucun moment été ouverte. Fulton se rendit directement jusqu’à son bar habituel, où il raconta son histoire. Le patron du bar et la police de Dunstable ont dit plus tard croire qu’il était arrivé quelque chose d’étrange à Fulton, et que son histoire était peut-être vraie.
Source : Fortean Times, n° 34, hiver 1981.
Etrange petit scout
Le Dr Mike Barnes traversait le désert d’Arizona pour se rendre au lac Tahoe, lorsqu’il aperçut un petit garçon au bord de la route.
Vêtu d’un uniforme de scout et d’une casquette de base-ball rouge, celui-ci agitait frénétiquement les bras.
Barnes s’arrêta et le garçon, visiblement en état de choc, le supplia : « S’il vous plaît, monsieur, pouvez-vous m’emmener ? »
Barnes accepta et, après quelques kilomètres, le garçon lui demanda d’emprunter une piste, puis un chemin de montagne. II conduisit ainsi durant plusieurs kilomètres, le garçon devenant de plus en plus agité.
Près du sommet de la montagne, Barnes entendit des cris. Le petit garçon lui demanda de s’arrêter et pointa le doigt en direction du ravin. En se penchant, Barnes vit que les cris provenaient d’un car de ramassage scolaire qui avait fait une chute.
Grâce à son téléphone de voiture, le Dr Barnes a pu appeler des secours. Laissant le petit garçon dans le véhicule, il descendit au fond du ravin pour prodiguer les premiers soins aux enfants en attendant les secours. Lorsqu’on a pu enfin les dégager, on découvrit qu’il y avait un seul mort : un petit garçon qui portait un uniforme de scout et une casquette de base-ball rouge.
Source : L’Inexpliqué p. 164.165
Une étrange victime
L’un des fantômes les plus célèbres est celui d’une jeune femme qui hante la région de Blue Bell Hill, dans le Kent, en Angleterre.
En novembre 1992, un certain M. Sharpe raconta comment une jeune fille apparut soudainement au bord de la route et se précipita sur sa voiture. Elle le regarda droit dans les yeux au moment de l’impact et Sharpe fut certain de l’avoir tuée.
II s’arrêta et rechercha le corps, mais il n’y en avait pas la moindre trace. II inspecta les fourrés sur le bas-côté, au cas où le corps aurait été projeté, mais il ne trouva rien non plus. II finit par se rendre au commissariat de police le plus proche pour raconter ce qui s’était passé. Les policiers procédèrent aussi à de recherches, sans résultat, et, pour « rassurer » M. Sharpe, ils déclarèrent qu’il avait dû voir un fantôme.
Le même incident se produisit sur la même route. Un certain M. Goodenough conduisait sa voiture quand il heurta quelqu’un mais, cette fois, il trouva le corps de la personne qu’il avait renversée. II le recouvrit d’une couverture et appela la police. Lorsque les policiers arrivèrent, il n’y avait plus de corps sous la couverture ni de traces de sang.
Source : L’Inexpliqué p. 169