Halloween et son cortège macabre ont fini de frapper à nos portes et se sont éloignés. Mais les nuits sombres sont l’occasion de se remémorer certaines histoires à frémir, que l’on soit rationaliste ou… fan de fantômes.
C’est Charly Clairici, grand connaisseur de l’histoire et membre de la société d’études dracénoise qui témoigne de faits étranges, vus et entendus du côté de Sauveclare, dans une étrange demeure à l’abandon, près de Flayosc. Chacun se fera, naturellement, son opinion.
Au sud de Flayosc, on peut encore apercevoir une ruine au curieux destin.
C’est en 1935 qu’un riche industriel italien y fit ériger une villa afin d’y séjourner pendant les vacances d’été. Accompagné de son épouse et de sa fille, ce richissime estivant, par ailleurs fervent partisan du régime fasciste italien, venait régulièrement passer l’été dans cette demeure. Les Lorguais de l’époque ne manquaient pas de remarquer cette famille qui faisait ses courses au village dans une luxueuse auto Fiat.
Tragique accident
C’est en 1937 qu’un drame se joua : lors d’un déplacement dans le département, la famille fut impliquée dans un accident de la route où l’unique fille perdit la vie, tandis que l’épouse y laissa une jambe.
La demeure de Sauveclare perdit son charme. Son propriétaire cessa de s’en occuper et la façade de briques rouges ne fut jamais enduite, les quatre colonnes qui supportaient l’étage ne furent jamais crépies.
Une légende surgit à peu près au même moment. On disait que Benito Mussolini lui-même aurait passé quelques week-ends avec sa maîtresse dans la maison de Sauveclare, prêtée par son ami industriel. Qu’en est-il vraiment ?
On sait en tout cas qu’au mois de juillet 1938, un convoi de cinq grosses italiennes aux vitres teintées, traversa Flayosc en direction de Sauveclare.
S’agissait-il du « Duce » venu en catimini et sous bonne escorte, revoir la maison tragique ?
La Seconde Guerre mondiale déferla alors, avec son cortège de drames et la maison fut fermée pour de bon.
N’attendez pas de nous que l’on vous révèle son emplacement…
Une prothèse de jambe
Depuis les années 1970, les lieux sont souvent visités par des curieux ou des amoureux en quête d’un recoin discret, qui racontent à leur tour y avoir entendu des coups sourds émanant des caves et avoir déguerpi illico presto.
Une équipe de cinq braves, amateurs d’étrange, s’organisa alors, mais leur expédition tourna court : d’étranges vibrations parcouraient les lieux. Les courageux prirent leurs jambes à leur cou en direction de Lorgues, sans demander leur reste.
Personne n’eut plus le cran de se lancer dans l’exploration de la mystérieuse demeure.
Hormis Charles Clairici et une bande d’amis qui décidèrent, en 1972, d’en avoir le cœur net.
Charly nous livre le mot de la fin : « Sur les lieux, rien d’extraordinaire ne se produisit. Seul, un violent orage éclata. Un éclair foudroya un cyprès au seuil de la maison. Un fait de circonstance ? Mais par comble de l’horreur, en quittant cet endroit, le faisceau de ma lampe de poche se posa sur une prothèse de jambe abandonnée au milieu des décombres… »
Notre Charly ne demanda pas son reste et prit à son tour ses… jambes à son cou !
Avec Charles Clairici
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Source: Le Var Matin
intéréssant ..surtout qu’a environs 1h30 de chez moi ^^
Salut Morgoth,
t’es tu rendu sur ce lieu ? J’aimerais m y rendre et pour cela je souhaite récolter d’avantages de témoignages ainsi que le plan d’accès ou les données pour le géolocaliser.
Alors si tu pouvais m’aider ….
En te remerciant !
Maureen
hello,je ne pense pas qu’il te repond puis que ca fait plus d’un an qu’il ne vient plus,mais on sais jamais si il lit ce message.
Cordialement Reynald.