Orion Williamson

Orion Williamson était un fermier de Selma, dans l’Alabama, qui, un jour de juillet en 1854, s’évanouit simplement dans les airs en marchant dans sa propriété. Ce qui rend ce cas surtout remarquable est le fait que cela se passa sous les yeux de sa femme et de son fils et de deux autres témoins (le voisin Armour Wren et son fils James). Les Wren qui roulaient sur la route de l’autre côté du champ dans un buggy attelé ont immédiatement couru à l’endroit où Williamson se trouvait, ils ont en vain balayé l’herbe qui montait jusqu’aux chevilles avec un petit bâton mais n’ont rien trouvé. La plupart de l’herbe manquait à l’endroit où Williamson avait lui-même disparu. La nouvelle parvint rapidement en ville et bientôt 300 hommes firent une grande battue. Ils ratissèrent le champ en trois rangées, à longueur de bras les uns des autres, mais leur recherche minutieuse ne ramena aucun indice. Alors que la nouvelle de l’évènement inexplicable se répandait des lieux à la ronde de Selma, des centaines d’observateurs curieux arrivaient à la ferme pour se joindre à la recherche futile ou plutôt regarder la scène. Un géologue et une équipe d’experts sondèrent le champ pour voir si peut-être le sous-sol était instable ou anormal en quoi que ce soit. Ils ne trouvèrent rien d’inhabituel. Les journalistes accoururent et tous les articles disaient essentiellement la même chose : « Un homme a disparu dans les airs. » Les curieux venaient encore voir le champ le printemps suivant. Mme Williamson aurait révélé alors qu’elle et son fils entendaient la voix du fermier appeler au secours dans la zone où il avait disparu mais la voix s’est petit à petit affaiblie et s’est tue après quelques semaines. Un certain M. Ambrose Bierce s’est beaucoup intéressé à ce cas. Il a interviewé les membres de la battue et a étudié le champ herbu sans arbres où Williamson avait disparu. Bierce était si fasciné par l’incident qu’il consulta un scientifique allemand, le Dr Maximilan Hern, qui avait écrit un livre intitulé « Disparition et Théorie » qui détaillait ses théories entourant les endroits d’ « éther universel » dont il croyait qu’ils pouvaient complètement détruire tout objet solide se trouvant à l’intérieur. Bierce se moquait de telles idées. L’ironie est que que Bierce lui-même devint plus tard un des disparus les plus célèbres de l’histoire. Pour des raisons inconnues, un journaliste aurait écrit une fiction collant parfaitement aux détails de cet événement précis, à part le nom du fermier qui est devenu David Lang, la localisation Tenessee et la date 1880. Cette mise en fiction mystérieuse a engendré grand nombre de confusions au cours des ans, la version « David Lang » faisant en fait l’objet de beaucoup plus de publicité.

La Famille Cowden

Une famille entière disparut au camping Rogue River National Forest en Oregon. Le 5 septembre 1974, Richard Cowden et sa femme Belinda, ainsi que leurs deux jeunes enfants, David et Melissa, campaient pour le week-end de la Fête du Travail. Le dimanche matin, Richard a été aperçu près de Copper dans l’Oregon en train d’acheter du lait. Ce fut le dernier que l’on vit de la famille Cowden. Lorsque la famille ne s’est pas montrée pour un dîner dominical prévu chez la mère de Richard Cowden, les autorités locales ont fait des recherches. La scène du campement ressemblait à la 4° dimension. Le policier Lee Rickson a déclaré : « Ce campement était vraiment effrayant. Même le lait était toujours sur la table. » Les enquêteurs ont trouvé des ustensiles de cuisine sur une souche, des cannes à pêche appuyées contre un arbre et la voiture familiale toujours garée au-dessus du camping. Le portefeuille de Richard et le sac de sa femme furent aussi retrouvés, apparemment rien ne manquait à l’intérieur. Il n’y avait aucun indice d’une quelconque lutte

James Burne Worson

Worson était un fabricant de chaussures qui vivait à Warwickshire en Angleterre. Il était enclin à se vanter de ses prouesses de marathonien et, le 3 septembre 1873, il fut mis au défi par deux amis, le marchand de linge Barham Wise et le photographe Hamerson Burns, de courir les 65 km séparant Leamington de Coventry. Worson accepta et commença son jogging alors que ses amis le suivaient de près dans un chariot tiré par un cheval. Worson courut facilement plusieurs kilomètres, discutant avec ses amis tout au long du chemin. Soudain, alors qu’il était seulement à 5 mètres d’eux et que leurs yeux étaient fixés sur lui, Worson sembla trébucher au milieu de la route. Il tomba alors en avant et, alors qu’il chutait, il poussa un horrible cri d’effroi. Il disparut alors complètement. Burns et Wise l’ont cherché frénétiquement mais n’ont pu trouver aucune trace de leur ami qui semblait s’être volatilisé dans les airs juste sous leurs yeux. Une fouille poussée ultérieure de la zone a abouti aux mêmes résultats et on n’a plus jamais revu Worson.

Owen Parfitt

Parfitt était un ex tailleur qui vivait dans la petite ville anglaise de Shepton Mallet, dans la région de Somerset. Parfitt était invalide, âgé d’environ 70 ans et habitait avec sa sœur Susannah dans une petit maison sur ce qui était, pour l’époque et le lieu, une route à grande circulation. Un doux soir de juin de 1768, Parfitt fut emmené par sa sœur et une autre femme plus jeune, Susannah Snook, en bas des escaliers et installé dans une chaise à côté de la porte. On le laissa seul, avec sa veste posée sur la poitrine, alors que sa sœur remontait les escaliers et que Snook rentrait chez elle. Environ 15 mn plus tard, la sœur entendit, selon les dires d’un témoin, un « bruit » et descendit rapidement les escaliers. Elle découvrit la chaise vide de Parfitt sous la veste qui était toujours là mais on ne le voyait nulle part. Une grande recherche fut entreprise mais sans résultat. Le vieux Parfitt était bien connu à Shepton Mallet et si d’une manière ou d’une autre il avait réussi à se lever de la chaise, dont il était soi-disant incapable de se lever sans aide, et s’était dirigé vers la grande route, l’un des 3 000 habitants de la ville l’aurait sûrement remarqué. On ne revit plus jamais Parfitt. 46 ans plus tard, un procureur local de Shepton Mallet, William Maskell, avec quelques autres gens du coin, a mené une ré-enquête sur la disparition de Parfitt. Il y avait toujours des témoins directs en vie mais peu de nouvelles informations sont venues au jour. Un témoin toujours en vie, Jehosaphat Stone, a laissé un commentaire proprement énigmatique quand il a témoigné (après avoir affirmé que la sœur avait découvert que la chaise où son frère invalide était assis avait bougé quand elle avait dévalé les escaliers à cause d’un bruit) ; « Je connaissais bien Owen Parfitt. Il était tailleur. Beaucoup de gens ici à l’époque ont cru qu’Owen Parfitt a été subtilisé par des moyens surnaturels ».

Le Village Eskimo qui avait disparu (surement un fake)

En novembre 1930, Joe Labelle, un trappeur canadien, marchait en raquettes dans un village de pêcheurs eskimo prospère situé sur les berges du lac Anjikuni au Canada. Labelle fut accueilli par un silence de mort. Il trouva cela très étrange car le village de pêcheurs était un endroit bruyant avec 2 000 Eskimos allant et venant sur leurs kayaks. Mais il n’y avait pas âme qui vive. Labelle visita chaque cabane et chaque magasin de poisson mais aucun des villageois n’était visible. Labelle vit un feu vacillant au loin et s’approcha avec précaution, sentant que quelque chose de malsain se tramait dans cette nuit éclairée par la lune. Sur le feu, il y avait une casserole de ragoût noirci. Pour rendre les choses plus mystérieuses, Labelle vit qu’aucune trace de pas humaine n’avait quitté l’endroit. Labelle savait que quelque chose de bizarre était arrivé aux 2 000 personnes aussi il courra sans s’arrêter vers le poste de télégraphie le plus proche et envoya un message sur sa découverte à la Police Montée Royale Canadienne. La Police Montée arriva quelques heures plus tard et fut perplexe devant la disparition massive. Une énorme battue fut réalisée pour chercher les villageois disparu mais on ne les trouva jamais et la battue ramena d’étranges découvertes. Tous les chiens de traîneaux qui appartenaient aux Eskimos furent retrouvés enterrés sous une congère de 3 mètres à la périphérie du camp. Tous étaient morts de faim. La battue a aussi établi que toutes les provisions et la nourriture des Eskimos étaient restées dans leurs cabanes ce qui n’avait aucun sens. Puis est arrivé la surprise la plus effrayante de toutes ; l’enquête a montré que toutes les tombes ancestrales des Eskimos étaient vides. Ce qui avait emmené les villageois en vie avait aussi déterré les morts, même si le sol gelé autour des tombes était dur comme du fer. Plus tard, dans cette nuit silencieuse et mystérieuse, la Police Montée observa avec crainte une étrange lueur bleue éclairer l’horizon. Le sinistre rayonnement n’était pas les lumières du nord mais semblait continu et artificiel. Alors que la Police Montée observait, la lumière a pulsé puis a disparu. Tous les journaux du monde ont rapporté la disparition surprenante des 2 000 Eskimos bien que beaucoup croyaient qu’une explication rationnelle verrait finalement le jour mais la disparition massive d’Anjikuni est toujours irrésolue.

Reynald
Author: Reynald

J'ai crée ce site en 2004 car j'étais un passionné de paranormal et je voulais partager ma passion avec les gens qui ont la même passion. Bonne lecture.

By Reynald

J'ai crée ce site en 2004 car j'étais un passionné de paranormal et je voulais partager ma passion avec les gens qui ont la même passion. Bonne lecture.

3 commentaire sur « Disparitions inexpliquées »
  1. Salutations, pensez a faire quelques verifications avant de faire du copier coller !!! et voila comment on s’invente des histoires a faire peur loool

    l’affaire des esquimaux n’a jamais existée ! nom de zeus !
    elle a été inventée de toute piece par un ecrivain dans les années 50 « Franck Edwards » il me semble et le titre:

    Spectre(s?). Et il n’a fallut que 58 ans approximativement pour que la majeur partie de la population humaine s’imagine qu’elle est vraie a force de deformations et de désinformation ! Que dire de toutes les fameuses legendes qui ont des centaines voir milliers d’années loool ,

    je vous laisse mediter sur une des plus grande capacité de l’homme : son imagination et son envie d’echapper a la realité, le reve, …. ou le cauchemar ! ha ha ha ha ( rire « diabolique »)!

    Démoniquement votre,

    Baal.

  2. Merci baal de cette eclaircissement mais si tu avais fais plus attention tu aurais lu sur le titre ceci

    Le Village Eskimo qui avait disparu (surement un fake)

    (surement un fake) car j’avais deja entendu parlé d’une telle histoire mais je ne savais pas si c’etait d’elle dont parlé la rumeur.

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