Classification: Tueur en série
Caractéristiques: « Ange de la Mort » – Admis aidant environ 30 patients en phase terminale à mourir
Nombre de victimes: 6 – 30 +
Date du meurtre: 1997 – 1998
Date d’arrestation: le 25 juillet 1998
Date de naissance: 1970
Profil de la victime: Hommes et femmes âgés de 72 à 88 ans (patients en phase terminale)
Méthode de meurtre: Empoisonnement (Morphine – Potassium)
Lieu: Paris, France
Statut: Condamné à 10 ans de prison le 30 janvier 2003. Condamné à 12 ans de prison en appel le 15 octobre 2003. Libéré en 2007
Ancienne infirmière, elle a été arrêtée en 1998 parce qu’elle était soupçonnée d’avoir tué jusqu’à 30 patients. Elle a avoué certains des meurtres, mais a affirmé qu’elle l’avait fait à la demande des patients, qui étaient tous en phase terminale. La France, cependant, ne reconnaît pas un «droit de mourir», et Malèvre finit par rétracter la plupart de ses aveux. Les familles de plusieurs de ses victimes ont fermement nié que leurs proches avaient exprimé leur volonté de mourir, et encore moins demandé à Malèvre de les tuer.
Elle a été condamnée à 10 ans de prison en 2003, pour les meurtres de six patients, puis à 12 ans en appel.
Le 25 juillet 1998, Christine Malèvre, après avoir tenté de se suicider, a avoué avoir aidé une trentaine de patients à mourir à l’hôpital François Quesnay à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue parisienne.
Depuis , l’infirmière Malèvre, 29 ans, est devenue un symbole pour le mouvement civil en pleine expansion en France en faveur de l’adhésion aux Pays-Bas pour la légalisation de l’euthanasie. Cependant, la décision de faire pression sur les accusations de meurtre contre elle fait suite à un rapport psychiatrique selon lequel l’infirmière avait une «fascination morbide» pour la mort et la maladie. Un autre rapport a montré que les patients étaient trois fois plus susceptibles de mourir lorsque Mme Malèvre était en service.
« Le juge s’est rendu compte que nous avons affaire à un tueur en série plus qu’à une Madone de l’euthanasie », a déclaré Olivier Morice, un avocat de cinq familles de patients au journal Le Parisien. Mais Mme Malèvre, qui a rétracté sa première confession et admet maintenant seulement quatre cas, a reçu 5000 lettres de soutien.
Les décès remontent à janvier 1997. Ses victimes présumées, âgées de 72 à 88 ans, étaient toutes en phase terminale de maladies pulmonaires incurables et auraient apparemment été exécutées à leur demande ou à celle de leurs proches. Aucune famille de patients n’a porté plainte. Selon les sources, l’infirmière a été interrogée à la suite d’une enquête menée par des responsables de l’hôpital, surprise par le nombre anormal de décès dans le service de pneumologie de l’hôpital.